Imaginez. Le rugissement des chutes, d'abord lointain, puis enveloppant, est la première chose qui vous saisit. Vous sentez l'air frais, chargé de cette brume vivifiante qui picote doucement la peau, même par temps chaud. Queen Victoria Park n'est pas un jardin secret, c'est une immense étreinte verte, ouverte, qui se déploie juste en face de la majesté des chutes du Niagara. C'est un espace vaste, où l'herbe douce et les parterres fleuris créent un tapis naturel sous vos pieds. L'agencement est intuitif : tout est conçu pour vous diriger, sans effort, vers cette symphonie aquatique. Vous sentez l'immensité, l'espace pour respirer, pour laisser le son des chutes vous pénétrer. Des bancs sont disséminés ici et là, vous invitant à vous asseoir, à sentir le bois ou le métal frais sous vos mains, et à vous laisser porter par l'ambiance unique.

Vos pieds foulent des chemins larges et lisses, recouverts d'un asphalte bien entretenu ou de pavés réguliers, jamais traîtres. Pas de petites ruelles tortueuses ici, mais de larges avenues piétonnes qui vous invitent à flâner. Vous sentez leur fermeté sous vos semelles, un support stable qui vous permet de vous concentrer sur l'ambiance autour de vous. Ils serpentent doucement à travers les pelouses, longeant les massifs de fleurs dont le parfum, si présent en été, vient parfois se mêler à la fraîcheur de la brume. Ces sentiers vous guident sans jamais vous presser, vous offrant des points de vue variés sur les chutes. Vous les entendez se rapprocher, le son montant en puissance à mesure que le chemin vous mène au plus près de leur bord. C'est une progression douce, une invitation à la découverte, où chaque pas vous rapproche de l'immense énergie de l'eau.

Olya from the backstreets

Quand est-ce que le Queen Victoria Park, juste à côté des chutes du Niagara, se révèle le mieux ? Pour moi, sans hésitation, c'est en fin de printemps ou au tout début de l'été, juste avant que le soleil ne se couche, quand le crépuscule commence à peindre le ciel. Imagine... l'air est doux, pas encore lourd de l'été, et tu respires profondément. Tu sens cette odeur unique : la terre humide des parterres de fleurs fraîchement arrosés, un parfum subtil de roses et de lilas qui flotte, et par-dessus tout, cette brume fraîche et minérale qui monte des chutes, comme un souffle géant qui te caresse le visage, fine et rafraîchissante. Tu entends le grondement constant des chutes, une basse profonde qui te vibre dans la poitrine, mais elle est tamisée à cette heure, presque apaisante. Des rires d'enfants lointains, le cliquetis des appareils photo discrets, et parfois, une mélodie douce s'échappe du kiosque à musique. C'est un murmure de vie, pas un brouhaha. La foule n'est pas oppressante ; les gens se promènent, les épaules détendues, les voix douces. C'est comme si tout le monde partageait un secret, celui de ce moment parfait, où le parc respire le mieux, loin de la chaleur écrasante et de la cohue du milieu de journée. Tu sens cette énergie douce, celle d'un lieu qui se prépare au repos, et tu te fonds dans ce décor paisible.

Si tu y vas en plein été, en milieu de journée, attends-toi à une toute autre ambiance. C'est l'effervescence, la vraie. Les allées sont bondées, il fait chaud, et l'énergie est plus chaotique. C'est génial si tu aimes l'animation et l'ambiance festival, mais la brume des chutes devient alors une bénédiction pour te rafraîchir, pas une caresse mystérieuse. Il faudra jouer des coudes un peu plus pour avancer. En hiver, le parc se vide. Le silence est presque assourdissant, brisé seulement par le rugissement des chutes et le craquement de la glace sous tes pieds. L'air mord, ça te pique le nez et les joues, mais la beauté est saisissante, presque irréelle, avec les arbres givrés et la brume gelée qui recouvre tout. C'est pour les âmes solitaires qui cherchent la contemplation. Et la pluie ? Souvent, ça décourage les foules. C'est le moment idéal pour voir le parc sous un jour différent : les couleurs sont plus vives, les odeurs plus intenses, tu sens la terre mouillée, les feuilles luisantes. Mets un bon imperméable et tu auras le parc presque pour toi. L'humidité rend la brume des chutes encore plus présente, presque palpable. Bref, chaque saison et chaque météo offre une version unique du parc, à toi de choisir celle qui te ressemble le plus ce jour-là.

Léa de la route

Imaginez. Vous êtes là. Le premier contact, c'est le son. Un grondement profond, constant, qui monte des entrailles de la terre, puis se transforme en un rugissement colossal qui remplit l'air tout entier. C'est le battement de cœur des chutes du Niagara. Vous sentez cette vibration dans votre poitrine, une puissance brute qui vous traverse. Puis, la brume. Fine, fraîche, elle caresse votre visage comme une promesse, se dépose sur vos cils, porte l'odeur propre et vivifiante de l'eau pure. Vous marchez sur les allées lisses de Queen Victoria Park, guidé par ce fracas assourdissant. Votre main peut se tendre et sentir l'humidité dans l'air, une humidité constante qui enveloppe tout. C'est un lieu où l'on ne voit pas seulement, on ressent la grandeur avec chaque fibre de son être.

Pour profiter au max de Queen Victoria Park, venez tôt le matin ou en fin d'après-midi, la foule est plus légère et la lumière sublime. Prévoyez des chaussures confortables, vous allez marcher pas mal pour explorer les différents points de vue. Un petit imperméable léger est une bonne idée, surtout si vous voulez vous rapprocher de la brume des chutes. Les chemins sont larges et bien entretenus, super accessibles, même en fauteuil roulant ou avec une poussette. Il y a des bancs pour faire des pauses et juste écouter.

Ma grand-mère, qui a grandi juste à côté, racontait toujours une chose. Elle disait que bien avant qu'on ait ce parc magnifique, les chutes étaient entourées de toutes sortes de constructions, de clôtures, et il fallait payer pour à peine les apercevoir. C'était devenu un cirque. Elle se souvenait de ses propres grands-parents qui se battaient pour que la beauté de Niagara soit accessible à tous, gratuitement. Ce parc, pour elle, c'était la victoire des gens ordinaires, un espace créé pour que chacun puisse venir, s'asseoir, et ressentir la puissance de la nature sans barrière ni prix. C'est pour ça que c'est bien plus qu'un simple jardin.

Léa sur la route

Quand tu arrives à Niagara Falls, il y a un endroit qui te prend aux tripes, Queen Victoria Park. Imagine te tenir là, le sol vibrant sous tes pieds, non pas à cause d'une vibration lointaine, mais du rugissement constant, profond, de millions de litres d'eau s'écrasant. Tu lèves les yeux, et le soleil, s'il est de la partie, danse dans le voile de brume qui monte des chutes, créant parfois des arcs-en-ciel éphémères. Tu sens cette brume fine sur ton visage, une caresse fraîche et humide, comme si les chutes te saluaient personnellement. C'est le spot parfait, juste au bord de l'escarpement, là où les deux géantes – les chutes du Fer à Cheval et les chutes américaines – se déploient devant toi dans toute leur majesté. C'est l'endroit où tu t'arrêtes, le souffle coupé, et où tu sais que tu dois immortaliser ce moment.

Autour de toi, ce n'est pas juste le vide et les chutes. Non, tu es enveloppé par une explosion de couleurs et de parfums. Tu entends les rires des gens autour, l'écho du rugissement des chutes, mais aussi le bruissement doux des feuilles dans les arbres. Tu marches un peu, et tu découvres des parterres de fleurs impeccablement entretenus, des roses, des tulipes (selon la saison) aux teintes si vives qu'elles semblent peintes. L'air est frais, purifié par l'eau. C'est un jardin d'Éden suspendu au-dessus de l'abîme. Tu peux t'asseoir sur un banc, sentir la texture rugueuse du bois sous tes doigts, et simplement observer les passants, ou te perdre dans la contemplation de l'eau qui ne cesse jamais de couler. C'est un écrin de verdure et de paix, malgré la puissance des chutes.

Pour la lumière et l'ambiance, si tu peux choisir, vise la fin de journée. L'heure dorée, juste avant le coucher du soleil, baigne les chutes d'une lumière chaude et magique. Les brumes s'illuminent, les couleurs deviennent plus intenses, c'est vraiment spectaculaire pour les photos. Moins de foule aussi, généralement. Si tu es un lève-tôt, le lever du soleil offre une lumière douce et un calme incroyable, mais le soleil peut être direct. Et si tu restes après la tombée de la nuit, tu auras un spectacle complètement différent : les chutes sont illuminées de mille couleurs. C'est une ambiance féerique, presque irréelle, et les reflets sur l'eau sont magnifiques.

Prépare-toi à être mouillé, même un peu, surtout si le vent souffle. Une veste imperméable ou un petit parapluie, c'est toujours une bonne idée. Et prévois de bonnes chaussures, car tu vas vouloir marcher le long des sentiers pour explorer toutes les vues. Le parc est plus grand qu'il n'y paraît et offre plein d'angles différents.

À bientôt sur la route,

Olya des ruelles

Salut les amis ! Je viens juste de rentrer d'un voyage qui m'a vraiment secouée, et je dois vous parler de Queen Victoria Park à Niagara Falls. Quand tu arrives là-bas, ce n'est pas juste une vue, c'est une immersion totale. Imagine-toi debout, les pieds sur l'herbe fraîche, et tu n'as pas besoin de voir pour comprendre. Tu sens d'abord cette vibration sourde, profonde, qui remonte par le sol, comme si la terre elle-même respirait un son grave. Puis, l'air change. Il devient plus frais, plus dense, chargé de minuscules gouttelettes d'eau, un parfum pur, presque minéral. Tu n'as même pas encore tourné la tête que tu sais qu'elles sont là, les chutes. Et puis, tu les entends. Ce n'est pas un bruit, c'est un rugissement constant, une symphonie de puissance qui remplit l'espace, qui vibre dans ta poitrine. C'est ça, Queen Victoria Park : l'endroit où tu te sens le plus petit et le plus vivant à la fois, le vent sur ta peau, l'humidité dans tes cheveux, le fracas de l'eau qui te lave l'âme. C'est ce que j'ai le plus aimé : cette rencontre brute et sensorielle avec la nature.

Mais attention, prépare-toi ! Si tu veux vraiment en profiter sans te sentir bousculé, mon conseil numéro un, c'est d'y aller tôt le matin. Genre, *avant* 9h. Tu auras une chance de vivre cette immensité sans la foule compacte qui arrive plus tard. Et crois-moi, ça fait toute la différence. Aussi, n'oublie pas ton imperméable ou un bon poncho. Même si tu restes sur les allées principales, la brume des chutes est tellement intense qu'elle te trempe en quelques minutes. J'ai vu des gens finir trempés jusqu'aux os en pensant qu'ils seraient à l'abri. C'est gratuit d'entrer dans le parc, ce qui est génial, mais les snacks et boissons juste à côté des points de vue principaux sont, disons, *chers*. Mieux vaut prévoir ta propre bouteille d'eau ou quelques petites choses si tu veux grignoter sans casser ta tirelire. C'est le petit bémol, cette surcommercialisation juste aux abords immédiats, qui contraste un peu avec la grandeur naturelle du lieu.

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est la façon dont le parc lui-même est conçu comme un havre de paix, malgré le vacarme assourdissant des chutes. Tu imagines peut-être un espace juste pour admirer l'eau, mais c'est bien plus. Tu te promènes le long des allées impeccables, sous l'ombre d'arbres centenaires. Tu peux sentir l'odeur de la terre humide mélangée à celle des milliers de fleurs qui s'épanouissent partout. Il y a des bancs discrets, et si tu t'assois, tu te rends compte que le rugissement des chutes devient presque un bruit de fond apaisant, comme le battement de cœur de la terre. Tu peux fermer les yeux et juste *être*, sentir la brise fraîche sur ton visage, entendre le chant des oiseaux qui réussissent à se faire entendre par-dessus le fracas. C'est cette dualité inattendue – la puissance brute des chutes et la sérénité cultivée du parc – qui m'a le plus marquée. C'est un endroit où tu peux te ressourcer, même au milieu de l'une des merveilles naturelles les plus bruyantes du monde.

Pour les aspects plus pratiques, si tu as des difficultés à marcher ou si tu es en fauteuil roulant, le parc est incroyablement accessible. Les chemins sont larges, bien pavés et il y a des rampes presque partout. Tu peux te déplacer sans problème pour atteindre les meilleurs points de vue. Par contre, si tu prévois de manger un vrai repas, ne compte pas trop sur les options *à l'intérieur* du parc lui-même. Il y a quelques stands, mais c'est surtout des choses rapides. Pour une expérience culinaire plus agréable, tu devras t'aventurer un peu en dehors, vers Clifton Hill ou le long de la Niagara Parkway. C'est un peu un piège à touristes, mais il y a des restaurants pour tous les goûts si tu cherches un peu. Et un dernier petit truc : les illuminations des chutes le soir sont magnifiques, mais le parc peut être très bondé à ce moment-là. Si tu veux une expérience plus intime, vise plutôt le lever du soleil.

Olya from the backstreets

Imaginez le souffle puissant des chutes, non pas avec vos yeux, mais avec votre peau. L'air vibre. Vous sentez une brume fine et fraîche se poser sur votre visage, comme une caresse humide. C'est l'écume des milliers de litres d'eau qui plongent, créant une atmosphère unique. Vous tendez la main, et l'humidité est là, palpable. Le rugissement est constant, une basse profonde qui résonne dans votre poitrine, un son primordial qui vous enveloppe. Au-delà, dans le parc Queen Victoria, le bruit se tamise, remplacé par le bruissement doux des feuilles sous une brise légère et le chant lointain des oiseaux. Vous marchez sur des allées lisses, sentant la légère pente du terrain, guidé par les parfums de la terre humide et des fleurs délicates qui flottent dans l'air. C'est une symphonie pour tous vos sens, une expérience que l'on vit avec chaque fibre de son être.

Si l'envie vous prend d'explorer ce parc magnifique ou les abords des chutes avec un peu plus de confort, bonne nouvelle : c'est très simple de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité. Le meilleur endroit, et le plus pratique, est directement au Centre d'Accueil de Niagara Parks, juste à côté de Table Rock Centre. C'est littéralement à quelques pas des chutes du Fer à Cheval et très proche de l'entrée du parc Queen Victoria. Ils ont généralement des fauteuils roulants manuels et des scooters électriques disponibles à la location. C'est assez facile, mais pour être sûr, surtout en haute saison, un petit coup de fil à l'avance à Niagara Parks (leur numéro est facilement trouvable sur le site officiel) peut être une bonne idée pour vérifier la disponibilité et les tarifs actuels. Généralement, la location se fait à la journée. Les prix varient, mais attends-toi à une vingtaine de dollars canadiens pour un fauteuil manuel, un peu plus pour un scooter. N'hésite pas à demander au personnel sur place, ils sont super serviables et habitués aux questions d'accessibilité.

Olya des ruelles

Alors, tu te demandes ce qu'on fait vraiment là-bas, au parc Queen Victoria, près des chutes du Niagara ? Laisse-moi te raconter. Imagine que tu arrives, et avant même de voir quoi que ce soit, tu l'entends. Ce n'est pas un simple bruit d'eau, c'est un grondement profond, une vibration qui te monte des pieds et te parcourt le corps, comme si la terre elle-même respirait fort. Tu sens déjà l'air changer, devenir plus frais, plus pur, te caresser le visage. C'est la bruine des chutes, même de loin, qui te prépare. Elle dépose une légère humidité sur ta peau, comme une promesse. Tu marches, et chaque pas te rapproche de cette puissance brute, le son devenant plus intense, presque physique. C'est ça, le début : une immersion totale avant même d'avoir posé les yeux sur quoi que ce soit.

Puis, tu te promènes. Le chemin est large, facile, tu peux le sentir sous tes pieds, lisse et accueillant. Autour de toi, ce sont des tapis de couleurs. Imagine des parterres où le rouge le plus vif danse avec le jaune le plus doux, où les bleus profonds se mêlent aux violets délicats. Même si tu ne les vois pas, tu peux presque sentir les formes de ces fleurs, leurs pétales veloutés ou leurs tiges fines, et l'air est lourd de leurs parfums. Des effluves sucrées de roses, d'autres plus terreuses de géraniums. Tu entends des rires d'enfants au loin, le murmure des conversations, et toujours, en toile de fond, ce rugissement constant des chutes. Pour les fleurs, c'est vraiment le printemps et le début de l'été les meilleurs moments, quand tout est en pleine explosion. Les chemins sont bien entretenus, parfaits pour une promenade tranquille, peu importe ton rythme.

Tu t'arrêtes. Le grondement est maintenant une symphonie assourdissante, et tu sens la puissance de l'eau bien avant de la "voir". Le vent te pousse légèrement, c'est le souffle des chutes elles-mêmes, chargé de cette bruine qui maintenant te couvre le visage, les bras, comme des milliers de micro-caresses glacées. Tu peux la goûter sur tes lèvres, fraîche et minérale. Imagine cette masse d'eau, ininterrompue, qui tombe avec une force inimaginable, créant un voile blanc et brumeux qui monte vers le ciel. C'est une sensation d'humilité et d'émerveillement. Tu sens les vibrations dans ta poitrine, le sol sous tes pieds vibre aussi. Ce n'est pas juste un spectacle, c'est une expérience qui te prend tout entier, te rappelle la grandeur de la nature.

Et si tu continues de marcher le long de la promenade, tu peux explorer encore plus. Le parc Queen Victoria est juste un début. Tu peux suivre les chemins pavés qui longent la rivière Niagara sur des kilomètres, avec toujours les chutes en toile de fond, ou te diriger vers des endroits comme la Floral Showhouse, un peu plus loin, pour une explosion de fleurs tropicales et de plantes exotiques, peu importe la saison. C'est super si tu as envie de prolonger la magie des fleurs sans te soucier de la météo. N'oublie pas des chaussures confortables, parce que tu vas vouloir explorer à pied. Et même si l'air est frais, surtout près des chutes, pense à te protéger du soleil si c'est une journée ensoleillée et à avoir une bouteille d'eau. C'est une journée où tu bouges beaucoup !

Léa en chemin

Imagine que tu arrives, et avant même de voir quoi que ce soit, tu *sens* l'air. Il est chargé, vivant, d'une fraîcheur humide qui te caresse le visage. Ce n'est pas juste de l'humidité, c'est l'haleine même des chutes du Niagara. Tu *entends* ce grondement profond, constant, qui vibre dans ta poitrine, comme si la terre elle-même respirait fort. Tu marches sur l'herbe douce, encore mouillée de la brume matinale, et chaque pas te connecte un peu plus à ce spectacle colossal qui t'attend au Queen Victoria Park.

Puis, alors que tu t'enfonces un peu plus, loin des foules qui se pressent aux points de vue principaux, tu découvres un autre parfum. C'est subtil, presque timide, mais tellement caractéristique. C'est l'odeur de la terre mouillée, profonde et riche, mélangée à celle des pétunias fraîchement éclos – ces petites trompettes colorées que l'on plante partout ici. Et par-dessus, une note métallique, presque électrique, l'ozone pur des chutes qui se décompose dans l'air. C'est un mélange unique, une signature olfactive que tu ne trouveras nulle part ailleurs, une odeur de pure vitalité, d'eau et de terre qui s'embrassent.

Pour que ta visite se passe au mieux, pense à ça : même par beau temps, un petit imperméable léger ou un coupe-vent est une bonne idée. La brume des chutes est constante et peut te tremper. Les chemins sont larges et très bien entretenus, parfaits pour les poussettes ou si tu as besoin de te déplacer facilement. Il y a des toilettes publiques propres et des fontaines à eau un peu partout, ce qui est super pratique. Et un petit conseil : le matin tôt ou en fin d'après-midi, le parc est beaucoup plus calme, tu pourras vraiment t'imprégner de l'ambiance sans la foule.

Si tu as le temps, n'hésite pas à t'aventurer un peu au-delà des allées principales, vers les zones plus boisées du parc. Le son des chutes y est un peu plus diffus, laissant place à la symphonie des oiseaux et au murmure du vent dans les feuilles. C'est là que tu peux t'asseoir sur un banc, sentir la fraîcheur du bois sous tes doigts, et simplement *être*. C'est une autre facette du parc, plus intime, où la nature reprend ses droits, juste à côté du vacarme des chutes.

Olya des chemins

Imaginez un instant. Vous êtes là, au cœur de Queen Victoria Park, et la première chose qui vous frappe, ce n'est pas ce que vous voyez, mais ce que vous ressentez. C'est le souffle puissant des chutes du Niagara, une vibration sourde qui monte du sol et traverse tout votre corps, une symphonie de puissance brute. L'air est frais, saturé de minuscules gouttelettes d'eau, une brume vivifiante qui caresse votre peau, comme un voile léger et rafraîchissant. Vous entendez le rugissement constant, une mélodie hypnotique qui noie tous les autres sons, vous invitant à vous laisser emporter par sa grandeur. C'est un sentiment d'immensité qui vous étreint, vous faisant sentir à la fois minuscule et pourtant étrangement connecté à cette force de la nature.

Puis, vos pas vous mènent plus loin, sur les allées sinueuses du parc. Vous sentez l'odeur de l'herbe fraîchement coupée, mêlée parfois à celle des fleurs qui éclosent en saison – un parfum doux et terrestre qui contraste avec la puissance de l'eau. Peut-être que votre main effleure le tronc rugueux d'un vieil arbre, ou la fraîcheur d'un banc en pierre où vous pourriez vous asseoir un instant. Vous entendez le chant des oiseaux, plus distinct ici, loin du grondement principal, comme des petites notes de musique dans le silence relatif. C'est un espace où vous pouvez respirer, où l'immensité des chutes se transforme en une paix florale, un lieu de contemplation où chaque sens est éveillé, invité à se connecter à la beauté qui vous entoure.

Maintenant, parlons pratique. L'humidité constante près des chutes, si elle est magnifique pour l'expérience sensorielle, rend aussi les sols glissants, surtout sur les dalles et les pavés. C'est comme marcher sur une surface légèrement huilée. Mon conseil d'amie : prévois des chaussures avec de bonnes semelles antidérapantes. Et surtout, garde un œil sur tes pieds, surtout si tu es absorbé(e) par le spectacle. Mieux vaut prévenir une petite glissade que de gâcher ta journée.

En vous promenant, surtout si vous vous aventurez un peu en dehors des chemins les plus fréquentés ou si vous montez vers les points de vue plus élevés, tu pourrais rencontrer des zones où le pavé est un peu inégal ou où des dalles de pierre ont bougé avec le temps. Imagine un peu un chemin de campagne avec quelques cailloux qui roulent sous le pied. Rien de dangereux en soi, mais ça demande juste un peu plus d'attention à l'endroit où tu poses le pied, surtout si tu es distrait(e) par la vue. Un petit coup d'œil en bas de temps en temps, et tout ira bien.

Enfin, comme dans toute zone très touristique, sois juste un peu conscient(e) de ton environnement. Parfois, des gens essaient de vendre des choses un peu trop chères, ou proposent des services qui ne sont pas toujours très clairs. Mon astuce : si quelqu'un t'approche avec une offre qui semble trop belle pour être vraie, ou te demande de l'argent de façon insistante, un simple sourire et un "Non merci" ferme suffisent. Garde tes objets de valeur en sécurité, près de toi, et profite de l'ambiance sans te laisser perturber. La grande majorité des gens sont là pour la même chose que toi : profiter de la beauté des chutes.

Léa from the road

Imaginez l'air vif et frais qui monte des chutes, une fine brume caressant votre visage, légère comme un secret murmuré. Vous marchez sur les sentiers sinueux de Queen Victoria Park, l'herbe douce sous vos pieds, peut-être encore perlée de rosée si vous venez tôt. Au-delà du grondement puissant et constant des chutes, tendez l'oreille. Vous entendez un monde de sons plus subtils : des sifflements courts, des trilles joyeux, comme une conversation animée qui se déroule dans les arbres. C'est un jardin où la nature reprend ses droits, et où chaque branche semble abriter une mélodie.

Pour vraiment les apprécier, côté espèces, attendez-vous à voir et entendre des merles d'Amérique, des cardinaux rouges (incroyables au printemps !), et des mésanges charbonnières. Avec un peu de chance, vous apercevrez même des pics mineurs. Le coin le plus tranquille pour les observer, c'est le long des allées secondaires, celles qui s'éloignent un peu du chemin principal des chutes. Cherchez les bosquets plus denses vers l'extrémité sud du parc, près des jardins botaniques. Il y a des bancs cachés là-bas, parfaits pour s'asseoir sans déranger. Le meilleur moment, c'est sans conteste le lever du soleil. Les oiseaux sont les plus actifs et le parc est presque vide. Sinon, la fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil, est aussi une bonne option.

Olya from the backstreets