Imagine le soleil sur ta peau, cette chaleur qui monte de l'asphalte quand tu sors de la voiture. Tu entends déjà le rugissement lointain du Pacifique, une attraction constante, magnétique. Tu marches sur un petit sentier de terre battue, bien tassé sous tes pieds, qui te mène à travers un tunnel d'arbres kiawe. L'air ici est calme, sec, avec une odeur de poussière et de terre chaude. Et puis, d'un coup, ça s'ouvre. Tu sens les grains fins et doux du sable sous tes pieds nus – pas brûlant, mais juste assez chaud, qui cède un peu. C'est l'immense étendue de Big Beach. Le "chemin" ici n'est pas une ligne définie, mais la largeur même du rivage, qui t'invite à flâner librement. Ça s'étire à l'infini, le bruit des vagues qui s'écrasent devient plus fort, les embruns salés te caressent le visage. Maintenant, imagine l'envie d'explorer plus loin. Tu sens un changement sous tes pieds. Le sable fait place à un terrain plus rugueux quand tu te diriges vers le nord, vers la falaise rocheuse. Tu entends le craquement des roches volcaniques sous tes pas, un son distinct du doux murmure du sable. Tes mains pourraient instinctivement chercher à te stabiliser sur la roche de lave lisse et érodée en montant légèrement. Ce chemin, étroit et sinueux, est une aventure sensorielle – les arêtes vives de la roche, l'air plus frais à l'ombre de la falaise, l'odeur de sel séché et de mer.

Pour Big Beach, l'accès est super simple. Les parkings sont proches, et les courts chemins vers le sable sont plats et faciles – pense à de la terre compacte ou même du pavé. Des sandales ou des tongs sont parfaites. Par contre, si tu te diriges vers Little Beach, prépare-toi à un changement court mais marqué. Le chemin qui passe par le cône de Pu'u Olai est inégal. C'est un mélange de gravier meuble et de roches volcaniques plus grosses et lisses. Ce n'est pas raide, mais tu voudras des chaussures qui tiennent bien – des chaussures fermées ou des sandales robustes sont bien meilleures que des tongs fragiles pour éviter les glissades ou de te cogner les orteils. C'est un chemin bien fréquenté, donc facile à suivre, mais prends ton temps.

Au-delà des plages, le tracé de Makena s'étend le long de Makena Road. Cette artère principale est bien pavée et lisse, un ruban clair qui te guide vers le sud. Tu sens la douce courbe de la route qui suit la côte, l'air frais et ouvert. Tu entends parfois une voiture, mais surtout le bourdonnement tranquille du paysage. Tu pourrais remarquer la transition entre les zones aménagées avec des chemins entretenus et des espaces plus sauvages, moins définis. Par exemple, plus au sud, dans des zones comme la réserve naturelle d'Ahihi-Kinau, les "chemins" sont souvent juste des clairières naturelles ou des sentiers tracés dans les anciennes coulées de lave. Tu sentirais la texture coupante et cassante de la lave 'a'a sous tes pieds, exigeant des pas prudents. Il n'y a pas de lignes lisses et guidantes ici – il s'agit de naviguer sur la terre brute et indomptée. Le vent ici porte l'odeur de la broussaille sèche et de la roche ancienne, un contraste frappant avec l'air salé des plages. Ce ne sont pas des chemins qui te guident avec facilité, mais plutôt qui te mettent au défi d'être présent et conscient de chaque pas.

Olya from the backstreets

Imagine que vous êtes là, le soleil n'est pas encore haut dans le ciel, mais sa promesse est partout. Pour moi, Makena est à son apogée entre novembre et avril, surtout aux premières lueurs de l'aube. Vous sentez cette fraîcheur dans l'air ? Ce n'est pas froid, juste une caresse douce qui dissipe la chaleur de la nuit. L'odeur... c'est l'océan, pur et salé, mélangé à une légère humidité de la terre ou parfois une note de fleurs de frangipanier si le vent souffle des terres. Vos pieds s'enfoncent dans le sable encore frais, un velours doux et légèrement humide sous la plante. Et le son ? C'est une symphonie murmurée : le clapotis régulier des vagues, si doux qu'il semble respirer, et le sifflement discret du vent dans les palmiers. Vous marchez, et chaque pas est une méditation. C'est un moment où le temps s'étire, où chaque sens est en éveil.

À cette heure matinale, la foule est presque inexistante. Vous avez l'impression que la plage entière vous appartient, un sentiment d'immensité qui vous enveloppe. Il n'y a pas de bruits de conversations qui se chevauchent, pas de musique forte. Juste l'espace, le silence, et parfois le cri lointain d'un oiseau marin. C'est une intimité avec la nature. Plus tard dans la journée, bien sûr, l'énergie change. Le sable se réchauffe sous vos pieds, et vous commencez à entendre des éclats de rire, des voix d'enfants qui jouent au loin. La plage s'anime, elle respire d'une autre manière, plus joyeuse et partagée, avec le bourdonnement lointain des parasols qui s'installent. Si vous cherchez cette connexion profonde et tranquille, ce sont les premières heures qui comptent. Si vous aimez l'ambiance plus vivante, l'après-midi offre une atmosphère différente, plus sociable et animée.

Le temps à Makena est un peintre qui change de palette. Sous un soleil éclatant, l'eau scintille de mille feux, une symphonie de bleus et de turquoises qui vous appelle. La chaleur du soleil sur votre peau est réconfortante, et l'air est léger, presque pétillant. Mais si les nuages s'amoncellent, l'ambiance devient plus introspective, plus dramatique. Le ciel se fait plus sombre, l'océan prend des teintes de gris et de vert profond, et le son des vagues devient plus puissant, plus grave, comme un tambour lointain. Vous sentez l'énergie brute de la nature. Un vent léger peut être rafraîchissant, caressant votre peau, mais si le vent se lève, il transforme le sable en une danse tourbillonnante, et vous sentez sa force vous pousser, vous invitant à vous ancrer davantage. Chaque météo révèle une facette différente de Makena, chacune avec sa propre beauté et son propre ressenti. Peu importe le temps, l'expérience est toujours là, il suffit de s'ouvrir à ce qu'elle offre.

Léa from the road

Imaginez un instant. Vous quittez la route, les bruits de la civilisation s'estompent. Une chaleur douce vous enveloppe, celle du soleil hawaïen qui a embrassé la terre toute la journée. Vous sentez cette brise, légère, salée, qui transporte avec elle les parfums lointains de fleurs tropicales et l'odeur iodée de l'océan. Chaque pas sur le chemin de terre est un peu plus lent, comme si le temps lui-même ralentissait pour vous accueillir. Et puis, vous l'entendez, d'abord un murmure lointain, puis un crescendo : le chant des vagues, cette symphonie puissante et constante qui vous appelle vers le sable.

Vos pieds s'enfoncent dans le sable chaud, incroyablement doux, presque comme de la soie. C'est une étendue immense devant vous, une plage si vaste qu'elle donne l'impression que le monde s'ouvre à perte de vue. Le soleil caresse votre peau, vous sentez sa chaleur pénétrer doucement, réchauffant chaque muscle. Les vagues roulent et déferlent avec une énergie incroyable, un grondement sourd qui fait vibrer l'air autour de vous. Vous pouvez presque sentir l'écume sur vos joues quand une vague se brise, et l'air est vibrant de l'énergie de l'océan. C'est une sensation de liberté absolue, d'être petit face à l'immensité, mais connecté à tout.

Pour profiter pleinement de cette immensité, quelques astuces pratiques. N'oubliez pas d'emporter beaucoup d'eau, une protection solaire à indice élevé (et respectueuse des récifs, c'est important ici !) et une serviette. Le stationnement est gratuit mais peut être un défi, surtout les week-ends. Le meilleur moment pour arriver est tôt le matin, juste après le lever du soleil, ou en fin d'après-midi pour le coucher du soleil. Ça vous permettra de trouver une place facilement et d'avoir la plage presque pour vous.

Si vous aimez l'aventure, les vagues de Makena (surtout à Big Beach) sont parfaites pour le bodyboard ou simplement pour sauter dans les rouleaux. Mais soyez toujours vigilant : le "shorebreak" (la vague qui se brise directement sur le rivage) peut être très puissant. Ne tournez jamais le dos à l'océan et, si vous n'êtes pas un nageur confiant, restez dans les zones moins profondes. Il y a des sauveteurs présents, mais votre sécurité est primordiale. Il n'y a pas de commodités pour manger sur place, alors prévoyez des snacks ou un pique-nique si vous comptez y passer la journée.

Ma grand-mère disait toujours que Makena, c'était le dernier souffle sauvage de Maui. Elle racontait comment, enfant, elle venait ici avec son père. Il ne pêchait jamais plus que ce dont sa famille avait besoin, toujours en remerciant l'océan. Pour eux, ce n'était pas juste une plage, c'était un "heiau" — un temple à ciel ouvert, où l'on venait se ressourcer, honorer les ancêtres et se souvenir de qui on était. C'est pour ça que Makena est restée si préservée, sans grands hôtels ni constructions. C'est un héritage, un rappel que la nature, parfois, doit juste être laissée telle quelle, pour que l'on puisse encore ressentir cette connexion profonde avec la terre et la mer, comme le faisaient les anciens.

Léa de la route

Makena, à Maui, ce n'est pas juste une plage ; c'est une respiration. Imagine le soleil qui caresse ta peau, une chaleur douce et enveloppante. Tu marches sur un sable fin, presque poudreux, qui s'enfonce légèrement sous tes pieds à chaque pas. Tu entends le roulement incessant des vagues, un murmure puissant qui vient du large, te rappelant l'immensité de l'océan. C'est ce son qui t'appelle, t'invite à te perdre dans l'horizon. L'air sent le sel, l'iode, et quelque chose de sauvage, de pur. C'est là, dans cette immensité, que ton regard se pose, attiré par la promesse d'une image inoubliable.

Pour capturer cette sensation, le spot idéal est souvent là où le sable de Big Beach rencontre les rochers volcaniques à l'extrémité nord, juste avant d'arriver à Little Beach. Tu te tiendrais là, les pieds sur la roche chaude et rugueuse, sentant la brise marine sur ton visage. Autour de toi, d'un côté, l'étendue infinie de sable doré de Big Beach, bordée par une mer d'un bleu profond, parfois agitée. De l'autre, ces formations rocheuses sombres, vestiges anciens d'une activité volcanique, qui plongent directement dans l'eau. Au loin, tu aperçois Molokini et Kahoʻolawe, des silhouettes floues à l'horizon. C'est le contraste entre la douceur du sable et la force de la roche, entre l'immensité de l'océan et la présence des îles lointaines, qui rend ce point de vue si puissant et si photogénique.

Pour la lumière et l'ambiance, la fin d'après-midi est imbattable. Vise l'heure qui précède le coucher du soleil, ce qu'on appelle "l'heure dorée". La lumière est chaude, douce, elle nappe tout d'une couleur incroyable sans créer d'ombres dures. Ça donne une atmosphère magique, presque irréelle, aux rochers et au sable. En plus, la foule commence à se disperser, donc tu auras plus d'espace pour toi. Évite le milieu de journée, le soleil est trop fort, ça écrase les couleurs et ça rend les photos plates.

Un petit truc en plus : prévois des chaussures adaptées si tu comptes grimper un peu sur les rochers pour trouver le meilleur angle, ils peuvent être coupants. Et n'oublie pas de vérifier les horaires de fermeture du parc si tu veux rester jusqu'au coucher du soleil complet, juste pour être sûr de ne pas être pris au dépourvu. L'accès à Little Beach est souvent déconseillé après la tombée de la nuit pour des raisons de sécurité, mais Big Beach reste accessible plus longtemps.

Léa au fil des routes

Salut l'ami(e), je viens de rentrer de Maui et Makena m'a juste... retournée. C'est pas juste une plage, c'est une expérience. Imagine une étendue de sable doré qui s'étire à l'infini, sous un soleil qui te caresse la peau d'une chaleur douce. Tu entends le grondement sourd des vagues, pas des petites clapotis, non, des vraies vagues qui roulent et se brisent avec une puissance incroyable, et tu sens leurs vibrations dans le sol sous tes pieds. L'eau est d'une clarté folle, d'un bleu si profond que tu pourrais presque goûter le sel sur tes lèvres rien qu'en l'imaginant. Il y a cette odeur salée, mélangée à un parfum léger de végétation tropicale, quelque chose de sauvage et d'authentique qui te remplit les poumons.

Et puis, tu marches. Tu marches le long de cette côte et tu réalises à quel point c'est préservé. Pas de grands hôtels, pas de foules compactes. Tu sens l'espace autour de toi, l'air pur qui te pénètre. Cette puissance de l'océan, elle est aussi un rappel constant. Tu entends parfois ce *boom* quand une vague plus grosse se brise, et tu sens les vibrations dans le sable, une sorte de pulsation. C'est magnifique, mais ça te rappelle aussi que l'océan est le maître ici. Il faut le respecter, sentir sa force avant de t'aventurer, et comprendre qu'il y a des jours où il ne faut pas le défier.

Alors, concrètement, pour en profiter au max, prépare-toi pour le parking. C'est un peu la galère, surtout si tu arrives tard. Il y a quelques parkings officiels, mais ils se remplissent vite. Et n'espère pas trouver des tonnes de restos ou de boutiques juste à côté. Makena, c'est la nature brute, donc prends tes snacks et ton eau, parce qu'une fois sur place, c'est assez limité en commodités. Le meilleur moment pour y aller, c'est tôt le matin. Non seulement pour le parking, mais aussi pour sentir la fraîcheur de l'air avant que le soleil ne tape fort. Ou alors en fin d'après-midi, pour le coucher de soleil, qui est juste irréel là-bas. Tu sens la chaleur du jour s'estomper doucement, et le vent se lève un peu, c'est magique.

Un truc important : les vagues. Elles sont magnifiques, mais elles peuvent être très fortes. Si tu n'es pas un nageur expérimenté, reste là où tu as pied. Tu peux sentir le courant qui te tire un peu, donc sois vigilant. Ce n'est pas une plage pour les petits barboteurs si la mer est agitée. Et la surprise? C'est le calme. Malgré sa popularité, il y a toujours des coins où tu peux te sentir seul au monde. Si tu cherches la tranquillité, continue de marcher un peu plus loin sur la plage. Tu vas sentir le sable sous tes pieds devenir plus fin, et le bruit des vagues sera le seul son qui t'entoure. N'oublie pas ta crème solaire et un chapeau, l'ombre est rare là-bas. Tu sens le soleil sur ta peau en permanence, même si tu ne le vois pas.

Voilà pour Makena ! J'espère que ça te donne une idée. Bises,

Olya des chemins.

Imaginez le soleil de Maui sur votre peau, doux et chaud comme une caresse après une baignade. Vous marchez sur le sable de Makena, fin et doré, qui s'enfonce légèrement sous vos pieds, puis se réchauffe sous les rayons. Vous entendez le murmure constant des vagues qui viennent lécher le rivage, un rythme apaisant qui berce l'âme. L'air est salé, avec juste une pointe de douceur florale, une invitation à respirer profondément. C'est une sensation de liberté pure, celle de l'océan infini devant vous, et l'envie que chacun puisse ressentir cette immensité, sans aucune barrière.

Pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter à proximité de Makena, il faut savoir que la plupart des entreprises de location de matériel de mobilité ne sont pas *à* Makena même, qui est assez isolée. La ville la plus proche où chercher est Kihei, ou même Kahului. Le plus simple est de chercher en ligne des "locations de matériel de mobilité Maui" ou "Maui mobility rentals". Des entreprises comme G & K Mobility ou Island Mobility (ce sont des exemples courants) sont souvent mentionnées. L'avantage, c'est que beaucoup d'entre elles proposent la livraison directement à votre hôtel ou condo, ce qui est extrêmement pratique et vous évite des trajets inutiles.

Concernant la facilité et le coût, c'est généralement un processus assez direct. Le prix varie pas mal selon le type d'équipement (fauteuil manuel simple, fauteuil électrique, scooter) et la durée de la location (à la journée, à la semaine). Attendez-vous à des tarifs journaliers qui peuvent aller de 20-30 $ pour un fauteuil manuel à 50-70 $ ou plus pour un scooter électrique. Le mieux est de les appeler directement avant votre voyage ou dès votre arrivée. Demandez clairement s'ils livrent à Makena, quels sont les modèles disponibles, et si des accessoires comme des rampes portables sont inclus ou peuvent être loués. C'est le moyen le plus sûr d'obtenir exactement ce dont vous avez besoin sans surprise.

Léa sur la route

Imagine le vent chaud qui te caresse le visage, portant déjà une légère odeur de sel et de quelque chose d'indompté. Tu débouches d'une route sinueuse, bordée par une végétation dense qui te frôle presque les bras, et soudain, une immensité s'ouvre devant toi. Tu entends un roulement constant, profond, qui monte de la terre : ce sont les vagues, déjà. Le soleil tape fort, une chaleur enveloppante qui te dit que tu es arrivé.

Tes pieds s'enfoncent dans un sable doux, presque farineux, chaud du soleil. Chaque pas est un peu plus lent, un peu plus lourd, mais c'est une sensation agréable, comme si la terre te retenait doucement. Tu marches vers le bruit des vagues, cette symphonie puissante et répétitive. L'air est vibrant, tu sens les particules de sable voler autour de toi, et une brise marine, plus fraîche, vient parfois te piquer la peau. Tu tends la main, tu ne touches rien, mais tu sens l'espace infini autour de toi, juste le sable, l'air et le son de l'océan.

Quand tu t'avances vers l'eau, les premières vagues viennent lécher tes chevilles, fraîches, puis douces. Tu sens le courant te tirer un peu, te pousser, comme une invitation. L'eau t'enveloppe, et ton corps devient léger, porté par les creux et les sommets. Si tu laisses ton visage s'immerger, le monde extérieur se tait, et tu n'entends plus que le murmure de l'eau autour de tes oreilles, le battement de ton propre cœur. Le sel picote tes lèvres, et tu sens une liberté immense.

Pour être à l'aise, pense à prendre de quoi te protéger du soleil – chapeau, crème solaire (minérale, pour les récifs !), un t-shirt léger. Et surtout, de l'eau, beaucoup. Le parking peut être un défi, il arrive qu'il faille marcher un peu depuis ta voiture, alors prévois des chaussures faciles à enlever. Il n'y a pas de commodités directes ici, donc anticipe pour les toilettes.

Le meilleur moment pour y aller, c'est tôt le matin. Tu évites la foule et la chaleur intense de midi. Pour manger, il n'y a pas de restaurants sur la plage même. Mais en remontant un peu la route, tu trouveras des food trucks sympas avec des options locales, souvent du poisson frais ou des fruits coupés. C'est simple, mais délicieux et parfait après une baignade.

En fin de journée, si tu t'aventures un peu plus loin, au-delà de ce petit chemin rocailleux, tu vas sentir l'ambiance changer. L'air se charge d'une énergie différente. Parfois, tu entends le rythme des tambours, une vibration grave qui monte de la terre et te traverse le corps. Les rires et les conversations sont plus forts. Le soleil descend, et tu sens l'air se rafraîchir doucement sur ta peau. Les couleurs chaudes peignent le ciel, et le son des vagues semble s'adoucir, comme un murmure qui te dit au revoir. C'est une sensation de plénitude, un moment que tu gardes avec toi longtemps après.

Max in motion

Imaginez le sable le plus doux sous vos pieds, chaud mais jamais brûlant, s'étendant à perte de vue. Bienvenue à Makena, à Maui, un lieu où le temps ralentit et où chaque sensation est amplifiée. Vous sentez cette brise légère caresser votre peau, portant avec elle des promesses de liberté. Le soleil ne tape pas, il vous enveloppe, vous invitant à vous fondre dans le paysage. Vous entendez le roulement constant de l'océan, une symphonie apaisante qui vous invite à respirer profondément, à relâcher toute tension. C'est une sensation de pureté, de l'air salé qui remplit vos poumons au contact doux du sable sous vos orteils.

Alors que vous marchez le long de cette immensité, laissez votre esprit vagabonder. Vous entendez le murmure des vagues, oui, mais si vous tendez l'oreille, vous percevrez un autre son, plus intime : le *craquement délicat* des gousses de kiawe séchées sous vos pas, ou le léger cliquetis de celles qui pendent encore aux branches des arbres balayés par le vent, juste derrière la plage. C'est un son sec, presque musical, mêlé à une odeur unique, celle du bois de kiawe chauffé par le soleil, une note terreuse et légèrement épicée qui se fond dans l'air salin. C'est ce petit détail, ce parfum et ce bruit discrets, qui ancrent Makena dans votre mémoire sensorielle, bien au-delà de ses plages célèbres.

Côté pratique, Makena, c'est la simplicité. Le parking principal peut vite être plein, surtout en milieu de journée. L'astuce ? Arrivez tôt le matin, avant 9h, ou en fin d'après-midi, vers 16h, pour trouver plus facilement une place et profiter de la lumière magique. Il n'y a pas de stands de nourriture, de boutiques ou de locations d'équipement sur la plage même. Pensez à emporter tout ce dont vous aurez besoin : de l'eau en quantité, des snacks, une bonne protection solaire (chapeau, crème, parasol léger) et des serviettes. Pas de fioritures ici, c'est ce qui fait son charme sauvage.

L'eau peut être agitée par moments, surtout l'après-midi, alors soyez vigilant si vous n'êtes pas un nageur expérimenté. Respectez toujours les drapeaux et les indications des lifeguards. Et surtout, Makena est un trésor naturel : laissez l'endroit tel que vous l'avez trouvé, ou mieux encore, plus propre. Emportez tous vos déchets, même les plus petits. C'est un lieu qui respire la sérénité, et une grande partie de cette magie vient du respect que chacun lui porte. Profitez de chaque instant, déconnectez-vous et laissez la nature faire son œuvre.

Max en vadrouille

Salut les baroudeurs ! Aujourd'hui, on va parler d'un endroit qui m'a vraiment marquée à Maui : Makena. Imagine un peu... le soleil caresse ta peau dès le matin, une chaleur douce qui te dit que la journée sera belle. Tu entends d'abord le murmure des vagues, un son constant, apaisant, comme une berceuse géante. Puis, tu sens cette brise marine, légère, qui apporte avec elle l'odeur du sel et de quelque chose de frais, de végétal, un parfum d'ailleurs. Tu marches, et sous tes pieds, le sable est fin, presque soyeux, chaud mais pas brûlant, et tu as cette sensation d'immensité qui s'ouvre devant toi. C'est Makena, un souffle pur.

Tu avances doucement, guidé par le son des oiseaux tropicaux qui se mêlent au ressac. Chaque pas t'enfonce un peu dans le sable, une sensation agréable de mollesse. Le vent joue avec tes cheveux, et si tu tends la main, tu peux presque toucher l'air salin. C'est un endroit où tu te sens vivant, où chaque détail devient une expérience. La roche volcanique, sombre et texturée, contraste avec le bleu éclatant de l'océan, et tu perçois cette puissance tranquille de la nature tout autour de toi. C'est une symphonie pour les sens, un lieu où la terre et la mer se rencontrent avec une force tranquille.

Alors, pour que cette expérience reste magique, quelques petites choses à savoir. Quand tu explores les zones rocheuses ou les sentiers qui mènent aux criques cachées, fais gaffe où tu mets les pieds. Le sol peut être super inégal, avec des pierres volcaniques acérées ou des racines d'arbres qui affleurent. Et surtout, près de l'eau, les rochers peuvent être hyper glissants à cause de l'humidité ou des algues. Prends des chaussures adaptées, pas juste des tongs, et regarde toujours où tu marches. C'est pas pour te faire peur, juste pour que tu puisses profiter de chaque recoin en toute sécurité.

Et un dernier conseil, comme entre potes : même si l'ambiance à Makena est super chill, reste toujours vigilant avec tes affaires. Ne laisse rien de valeur en évidence dans ta voiture ou sans surveillance sur la plage. Malheureusement, comme partout dans les lieux touristiques, il y a des opportunistes. Garde un œil sur tes sacs, ne te promène pas avec des sommes folles d'argent et fais attention aux "bonnes affaires" trop alléchantes proposées par des inconnus. La prudence est de mise pour éviter les mauvaises surprises et garder ce voyage gravé dans ta mémoire pour les bonnes raisons.

Makena, c'est une perle, un lieu de sérénité et de beauté brute. Profite de chaque seconde, de chaque sensation, mais avec cette petite dose de bon sens qui te permettra de revenir avec des souvenirs plein la tête et le cœur léger.

À la prochaine aventure,

Olya from the backstreets

Imaginez le sable doux sous vos pieds, encore frais de la nuit, et cette brise légère qui caresse votre peau. Le soleil commence à peine sa danse au-dessus de l'horizon, projetant des teintes or et rose sur l'océan. Vous respirez profondément, sentant l'air salin et cette douce odeur de terre sèche chauffée par les premières lueurs. Et puis, vous entendez... pas seulement le murmure des vagues, mais une symphonie plus discrète, une mélodie venue des buissons et des rochers. C'est là que l'âme de Makena se révèle pour les amoureux des oiseaux, un ballet sonore et aérien qui se déroule juste à côté de la plage.

Oui, les amoureux des oiseaux y trouveront leur compte ! Le meilleur moment pour les observer est tôt le matin, juste après le lever du soleil, ou en fin d'après-midi, avant que le soleil ne se couche. Vous pourriez apercevoir des Kōlea (Pluvier doré du Pacifique), surtout en hiver, se nourrissant sur le sable humide, ou des 'Ūlili (Chevalier errant) le long du rivage. Si vous vous éloignez un peu de la foule, vers les zones plus rocailleuses ou le début des sentiers qui s'enfoncent dans le maquis sec derrière la plage, tendez l'oreille. Vous entendrez les chants des tourterelles zébrées et des mainates religieux, très communs ici. Pour être vraiment tranquille, dirigez-vous vers les petites criques plus isolées au nord ou au sud des plages principales, elles sont moins fréquentées et offrent un meilleur point d'observation.

Olya from the backstreets