Imagine le vent de San Francisco qui caresse ton visage. Tu te rapproches de Fort Point, et déjà, tu sens l'air salé, chargé d'histoire. Les premiers pas sur le chemin d'accès sont étonnamment lisses, une sorte de bitume bien entretenu qui te mène vers l'immense structure de briques rouges. Tu entends le clapotis lointain de l'eau, et le cri des mouettes au-dessus. C'est une entrée douce, presque une invitation.

Puis, tu franchis l'entrée massive, et là, tout change. Le sol devient cette pierre froide, irrégulière, parfois un peu glissante si l'humidité s'est installée. Tes pas résonnent. Tu marches sur des pavés anciens, usés par des siècles de passages. Les couloirs sont étroits, sombres par endroits, et ils te guident naturellement d'une casemate à l'autre. Chaque recoin te pousse à explorer, à sentir l'épaisseur des murs, le silence presque étouffant.

Juste un truc à savoir, ami(e) : à l'intérieur, il y a pas mal de petites rampes douces pour passer d'un niveau à l'autre dans les casemates, mais pour monter aux étages supérieurs, ce sont des escaliers. Ils sont larges et robustes, mais garde ça en tête si tu as des soucis de mobilité. Prends ton temps, c'est pas une course.

Ces escaliers, justement, te mènent vers le sommet, vers les remparts. La transition est palpable : tu sens l'espace s'ouvrir, le vent te frapper de plein fouet, et le son des vagues sous le Golden Gate devient un rugissement. Le chemin là-haut est large et dégagé, te permettant de longer toute la façade, avec des balcons occasionnels pour t'arrêter et sentir l'immensité de la baie, le pont juste au-dessus de toi. Tu peux presque toucher les nuages.

Avant de partir, cherche le petit escalier en colimaçon près de l'entrée principale qui monte au niveau supérieur des canons. C'est un peu caché, mais ça te donne une perspective incroyable sur la cour intérieure et l'architecture du fort. Tu sens la fraîcheur de la pierre même en plein soleil. C'est un secret bien gardé.

Max in motion

Fort Point, ce n'est pas juste un fort en briques sous le pont du Golden Gate. C'est une expérience. Tu te demandes quand c'est le meilleur moment pour le vivre pleinement ? Laisse-moi te guider, non pas avec des dates sur un calendrier, mais avec ce que tu peux ressentir. Imagine te tenir là, un matin d'automne ou de tout début d'hiver. L'air est frais, vivifiant, et tu sens cette humidité saline qui picote légèrement la peau et remplit tes poumons. Ce n'est pas le froid mordant, mais une caresse fraîche. Tu entends le clapotis doux des vagues contre les fondations du fort, un murmure constant. Parfois, si la brume est là, tu perçois ce son grave, lointain, presque mélancolique d'une corne de brume qui traverse l'air dense, comme un appel venu d'un autre temps. C'est à ce moment-là que l'endroit te parle le plus fort, quand il n'y a pas encore foule et que l'ambiance est presque méditative.

Si tu cherches cette intimité, cette connexion profonde avec l'histoire et la nature, vise les jours de semaine, tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi avant la fermeture. Le week-end, et surtout en milieu de journée, l'énergie change. Tu entends des rires d'enfants, des conversations animées, des pas plus nombreux sur les dalles de pierre. C'est plus vivant, plus social, mais l'écho des voix peut parfois masquer les murmures du vent et de l'océan. Et puis, il y a le temps, qui est un personnage à part entière ici. Tu as déjà ressenti cette brume épaisse de San Francisco ? Quand elle enveloppe Fort Point, c'est comme si le monde extérieur disparaissait. L'air devient plus lourd, plus saturé. Chaque son est étouffé, feutré, et le fort lui-même semble respirer plus lentement. Tu peux presque sentir l'histoire des lieux transpirer des murs humides. C'est un moment de contemplation, presque solennel. Mais quand le soleil perce et inonde les arches de briques, l'atmosphère est totalement différente. Tu sens la chaleur du soleil sur ton visage, même si l'air reste frais. Les sons sont clairs, tu entends le chant des mouettes, le vent qui siffle joyeusement à travers les ouvertures, et l'énergie est plus légère, plus joyeuse, presque comme une célébration.

Pour que cette expérience soit la meilleure, prévois toujours des couches de vêtements. Même par une journée ensoleillée, le vent sous le pont peut être mordant, et la brume peut arriver sans prévenir. Des chaussures confortables sont un must ; tu vas marcher sur des pavés et des dalles inégales. Vérifie les horaires d'ouverture sur le site officiel avant de te déplacer, surtout si tu vises les premières heures calmes ou la fin de journée. Si tu viens en voiture, le stationnement peut être un défi, surtout le week-end, alors envisage les transports en commun ou un covoiturage pour éviter le stress. Et n'oublie pas de recharger ton téléphone si tu veux immortaliser les sons ou les impressions. C'est un endroit qui demande qu'on prenne son temps, alors ne te précipite pas.

Léa de la route

Salut les baroudeurs ! Quand on pense à San Francisco, on imagine souvent le Golden Gate, les tramways, mais il y a un endroit qui, pour moi, incarne vraiment l'âme de la ville : Fort Point. Imagine le vent qui te fouette le visage dès que tu t'approches, un vent salé, qui sent l'océan et un peu l'histoire. Tu entends le rugissement sourd du Pacifique qui se fracasse contre les piliers du fort, un son profond qui te pénètre jusqu'aux os. Et puis, au-dessus de toi, il y a ce bourdonnement continu, la symphonie des voitures qui traversent le pont, comme un battement de cœur géant. Tu poses la main sur la pierre froide et humide des murs, tu sens la texture rugueuse, le poids des siècles. C'est un lieu qui te prend aux tripes, qui te fait sentir petit face à la grandeur de la nature et de l'ingénierie humaine. Chaque pas sur le sol pavé résonne, comme si tu marchais sur les traces de ceux qui ont veillé ici.

Ma grand-mère racontait toujours que ce fort, c'était bien plus qu'une simple forteresse. Elle disait que c'était le gardien silencieux de la baie, celui qui avait la charge de protéger San Francisco. Elle se souvenait des histoires de son propre grand-père, qui travaillait au port, et qui disait que le fort était la première chose qu'on voyait en revenant de mer, un signe que la ville était en sécurité. Même pendant la Guerre Civile, alors que d'autres endroits du pays étaient déchirés, Fort Point se tenait là, inébranlable, prêt à défendre le détroit contre toute menace. Ce n'était pas juste des canons et des murs, c'était la promesse de protection pour toutes les familles qui vivaient ici, la certitude que leur foyer était veillé par ces pierres massives.

Pour t'y rendre, c'est assez simple. Tu peux facilement marcher depuis Crissy Field, c'est une super balade avec des vues incroyables sur le pont. Si tu n'es pas fan de la marche, le bus 28 te dépose à quelques minutes à pied. Si tu viens en voiture, le parking est petit, donc vise tôt le matin ou en fin d'après-midi pour avoir une chance. Niveau équipement, prévois plusieurs couches de vêtements, car le vent peut être glacial, même en plein été. Des chaussures confortables et antidérapantes sont un plus, car les sols à l'intérieur peuvent être inégaux et humides. Une fois là-bas, prends le temps d'explorer tous les niveaux, il y a des points de vue géniaux sur le Golden Gate Bridge et la baie. C'est aussi un excellent point de départ pour une promenade sur le pont lui-même, juste au-dessus.

Olya from the backstreets

Imaginez le vent frais de San Francisco sur votre visage, portant avec lui le parfum salé du Pacifique. Vous arrivez à Fort Point, ce colosse de briques rouges, niché juste sous l'ombre majestueuse du Golden Gate Bridge. Pour cette photo iconique, celle qui saisit toute la grandeur du lieu, dirigez-vous vers l'étage supérieur du fort, sur la terrasse la plus proche du pont. C'est là, précisément, que la magie opère et que l'échelle du chef-d'œuvre humain et naturel vous enveloppe.

Là, vous entendez le grondement lointain et profond des vagues qui s'écrasent contre la base du fort, un son sourd et constant qui résonne à travers les pierres anciennes. L'air, lui, est un mélange unique : la vivacité iodée de l'océan, la fraîcheur du vent qui siffle parfois à travers les ouvertures du fort, et une légère odeur d'humidité et de terre, celle des vieilles briques qui ont absorbé des décennies d'embruns. Tendez la main, et vous pourriez presque sentir la vibration des milliers de véhicules traversant le pont au-dessus de vous, une énergie sourde qui se transmet à travers l'air et les structures. En contrebas, les murs épais du fort racontent des histoires, chaque fissure, chaque alcôve, un murmure du passé que vous pouvez presque toucher du bout des doigts, sentant la texture rugueuse de la brique et la fraîcheur de la pierre.

Pour la lumière, le matin est votre meilleur allié, sans hésitation. Visez juste après le lever du soleil, idéalement entre 8h et 9h. À ce moment-là, le soleil naissant caresse le Golden Gate Bridge d'une lumière dorée incroyable, le faisant littéralement étinceler sur le ciel souvent voilé de brume matinale. Cette brume, loin d'être un inconvénient, ajoute une atmosphère mystique et douce, un voile de mystère qui enveloppe le pont et le fort, créant des contrastes saisissants entre la structure rouge-orange et le blanc laiteux de la brume. L'après-midi, la lumière peut être plus dure, plus directe, et risque de créer des ombres moins flatteuses sur le fort lui-même, tandis qu'en fin de journée, le coucher de soleil, bien que magnifique, mettra souvent le pont en contre-jour depuis ce point précis, transformant sa silhouette en une ombre puissante mais masquant ses détails éclatants.

Petit conseil entre amis : habillez-vous en couches. Le vent peut être incroyablement mordant et froid ici, même par une journée ensoleillée, alors une veste coupe-vent et un pull sont indispensables. Le fort est un site historique national, donc il y a des rangers sur place. N'hésitez pas à les solliciter ; ils sont une mine d'informations fascinantes sur l'histoire du lieu et peuvent vous indiquer des détails que vous auriez pu manquer. Et enfin, prévoyez de bonnes chaussures de marche, car vous explorerez des escaliers et des surfaces potentiellement inégales à l'intérieur du fort. Prenez votre temps, explorez chaque recoin et laissez-vous imprégner par l'histoire et la grandeur de ce lieu unique.

Olya from the backstreets

Salut ! Je viens juste de rentrer de San Francisco, et il faut absolument que je te parle de Fort Point. C'est un endroit tellement particulier, tu sais, un peu caché sous le Golden Gate Bridge. Dès que tu arrives, tu respires cet air salé, un mélange d'océan et de quelque chose d'ancien. Imagine : tu marches et tu sens le froid qui monte des immenses murs de briques, une humidité presque palpable. Tu entends le vent qui siffle dans les arches, un bruit creux qui te donne l'impression que le fort lui-même respire. C'est comme si chaque pierre racontait une histoire de sentinelles et de canons. Le sol est un peu inégal, tu sens les pavés sous tes pieds, et parfois l'écho de tes propres pas te surprend dans les couloirs sombres. Et puis, tu lèves les yeux, et là, le pont, gigantesque, rouge, qui passe juste au-dessus de ta tête. C'est une sensation incroyable, presque irréelle, d'être au cœur de cette forteresse historique avec un tel symbole de modernité juste au-dessus.

Côté pratique, c'est super accessible, honnêtement. Si tu es en voiture, il y a un petit parking juste à côté, mais il peut vite être plein, surtout le week-end. Le mieux, c'est de marcher ou de faire du vélo depuis le Presidio ou même depuis Crissy Field, c'est une super balade et tu as des vues magnifiques tout le long. L'entrée est gratuite, ce qui est top ! Je te conseille d'y aller le matin, juste après l'ouverture, pour éviter la foule. Tu auras plus de tranquillité pour te balader et vraiment t'imprégner de l'ambiance. Et un conseil d'ami : prévois plusieurs couches de vêtements. Même s'il fait beau en ville, le vent sous le pont peut être glacial, et l'intérieur du fort reste frais et humide.

Ce qui m'a un peu moins plu, ou disons qui m'a surprise, c'est la quasi-absence d'expositions interactives. C'est vraiment un lieu où l'architecture et l'atmosphère parlent d'elles-mêmes, mais si tu t'attends à des panneaux explicatifs ultra-détaillés à chaque coin, tu seras peut-être un peu déçu. C'est plus une expérience sensorielle qu'un musée classique. Et le vent, oh là là, le vent ! Par moments, c'était presque une bataille pour rester debout sur le toit, mais ça ajoute au côté dramatique, non ? La surprise, c'est aussi de réaliser à quel point ce fort, qui était si vital à l'époque, se retrouve aujourd'hui écrasé par la grandeur du pont. C'est un peu un monument oublié sous un géant, et cette dualité est fascinante.

Mais le vrai coup de cœur, ce qui m'a vraiment marquée, c'est la vue depuis le toit du fort. Tu te retrouves sous les piliers massifs du Golden Gate, tu peux presque toucher l'acier rouillé, entendre le léger grincement du pont au-dessus de toi. Tu sens la puissance de cette structure, et en même temps, tu vois les bateaux passer sous toi, la baie s'étendre à l'infini, et les mouettes qui crient en tourbillonnant. C'est une perspective unique sur le pont, totalement différente de celle que tu as depuis les belvédères habituels. On dirait que le temps s'arrête un instant, et tu te sens tout petit face à l'histoire et à l'ingénierie. C'est ça qui rend l'endroit si spécial : la superposition des époques, le contraste entre la pierre brute et le métal rouge. Tu ne le verras jamais de la même manière après l'avoir senti de l'intérieur.

Bisous,

Léa de l'aventure

Imagine le vent salé de San Francisco qui t'enveloppe, te caresse les joues, te murmure des histoires anciennes. Tu sens cette humidité marine, mêlée à l'odeur de la pierre mouillée et d'un lointain parfum de rouille. En t'approchant de Fort Point, tu perçois le grincement lointain des cordages du Golden Gate, un son grave qui vibre dans l'air, presque une respiration géante. Puis, tu marches sur le pavé irrégulier, sentant sous tes pieds le poids de l'histoire, chaque pas résonnant doucement dans le silence relatif du lieu. À l'intérieur, les murs de briques massifs t'accueillent. Tu tends la main et sens la fraîcheur de la pierre, sa texture rugueuse et solide, témoin de tant de tempêtes et de soleils. Les échos de tes propres pas se multiplient dans les arches sombres, te donnant l'impression d'être seul, mais entouré d'une présence invisible, celle des gardiens d'antan. Lève la tête – ou du moins, imagine le faire – et le son du vent change, il siffle à travers les ouvertures, transportant avec lui les cris des mouettes et le fracas lointain des vagues contre les rochers. C'est un lieu qui te prend aux tripes, où le passé et le présent se rencontrent dans chaque sensation.

Pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter de mobilité près de Fort Point, sache que tu ne trouveras rien sur place. Le plus simple, c'est de regarder du côté des entreprises de location spécialisées qui proposent la livraison. Des services comme "Scootaround" ou "Cloud of Goods" opèrent à San Francisco et peuvent souvent livrer l'équipement directement à ton hôtel ou à un point de rencontre convenu, ce qui est super pratique si tu n'as pas de voiture. Il est *essentiel* de réserver à l'avance, surtout pendant les périodes de forte affluence, car leur stock n'est pas illimité. Les prix varient pas mal : attends-toi à environ 20-40$ par jour pour un fauteuil roulant manuel et plus pour un scooter motorisé (souvent 50-100$ par jour, avec des tarifs dégressifs pour des locations plus longues). Le mieux est de les appeler ou de consulter leur site web pour un devis précis et pour t'assurer qu'ils peuvent livrer à l'endroit qui te convient le mieux par rapport à Fort Point. C'est la solution la plus simple pour éviter les tracas sur place.

Léa de la route

Imagine le vent qui vient du large, te fouettant doucement le visage dès que tu t’approches. Tu entends d’abord un murmure lointain, puis le son des vagues qui se brisent contre les rochers juste en dessous. L'air est frais, salé, et porte cette odeur unique d'embruns et de pierre ancienne. Tu marches et soudain, devant toi, se dresse cette forteresse massive, faite de briques rouges, comme un géant endormi. La pierre est froide au toucher si tu la frôles, et tu sens l'humidité ambiante, celle qui s'accroche aux murs depuis des siècles.

En franchissant l'entrée, un silence particulier t'enveloppe. L'écho de tes propres pas résonne dans les vastes couloirs voûtés. L'air y est plus frais encore, presque glacial par endroits, et une odeur terreuse, minérale, te prend au nez. Tu peux glisser ta main sur les murs de briques massives et sentir leur rugosité, leur froideur constante. La lumière peine à pénétrer certaines des pièces intérieures, créant des zones d'ombre profondes qui donnent une impression d'immensité et de mystère.

Puis, tu commences l'ascension. Ce sont des escaliers en colimaçon, parfois étroits, où le son de tes chaussures sur la pierre est le seul compagnon. Chaque marche te rapproche un peu plus du ciel, et tu sens la température changer progressivement. La lumière naturelle se fait plus présente, te guidant vers le sommet. Tu as cette sensation d'être suspendu entre l'histoire et l'horizon, avec l'excitation de ce qui t'attend au-dessus.

Une fois en haut, c'est une claque visuelle et sensorielle. Le vent, ici, est puissant, il te décoiffe, te siffle aux oreilles. Tu peux presque goûter le sel sur tes lèvres. Le panorama est immense : le Golden Gate Bridge se dresse majestueusement juste au-dessus de toi, si proche que tu as l'impression de pouvoir le toucher. Le bleu intense de la baie de San Francisco s'étend à perte, parsemé de bateaux et, au loin, tu peux distinguer la silhouette d'Alcatraz. Si la brume est là, tu entendras peut-être le son grave et mélancolique des cornes de brume.

Côté pratique, pense à superposer les couches de vêtements. Le vent peut être glacial, même par une journée ensoleillée, et la température chute rapidement dès que le brouillard arrive. Des chaussures confortables, c'est un must ; tu vas marcher sur de la pierre inégale et monter pas mal d'escaliers.

Pour y aller, le plus simple est de marcher ou de faire du vélo le long de Crissy Field depuis le Presidio, c'est une balade magnifique et plate. Si tu viens en voiture, il y a un petit parking juste à côté, mais il se remplit vite, surtout le week-end. Les bus s'arrêtent aussi à proximité.

Une fois là-bas, n'hésite pas à discuter avec les rangers ou les bénévoles ; ils sont souvent passionnants et ont des anecdotes géniales sur l'histoire du fort. Il y a aussi quelques petites salles d'exposition à l'intérieur qui expliquent le rôle du fort au fil des époques, ce qui ajoute une bonne couche de contexte à tout ce que tu as ressenti.

Olya from the backstreets

Imaginez-vous sous le géant d'acier, le Golden Gate Bridge. Le vent vous fouette le visage, apportant l'odeur salée du Pacifique, tandis que vous entendez le rugissement des vagues s'écrasant contre la baie. Vous marchez vers cette forteresse de briques rouges, le Fort Point, et la masse imposante du pont projette déjà son ombre sur vous, vous faisant sentir minuscule. Vous sentez le pavé froid sous vos pieds, menant vers l'entrée voûtée.

Dès que vous franchissez le seuil, une fraîcheur vous enveloppe. Mais ce n'est pas juste le froid. Imaginez cette odeur, unique, que l'on ne trouve dans aucun guide : un mélange profond de brique ancienne, humide, qui a absorbé des siècles de brouillard et de sel marin. Vous la sentez s'infiltrer, cette odeur terreuse et minérale, comme si le fort respirait sa propre histoire. C'est le parfum du temps qui s'est figé dans la pierre, distinct et presque palpable, surtout quand vous vous enfoncez dans les couloirs plus sombres.

Pour vous y rendre, le plus simple est souvent le bus ou un VTC, car le parking est limité et vite saturé, surtout le week-end. Visez une visite en fin de matinée ou début d'après-midi, la lumière est meilleure pour les photos si vous en faites, et il y a souvent moins de monde qu'en plein milieu de l'après-midi. Habillez-vous en couches, même par beau temps, le vent est mordant ici et la température chute rapidement à l'intérieur.

En montant les rampes, vous sentez la pierre froide sous vos doigts, polie par des milliers de pas. Et puis, cet écho... chaque son se propage, amplifié, dans les casemates voûtées. Fermez les yeux un instant et écoutez : c'est le souffle du passé, le son des bottes des soldats, le cliquetis des armes, tout se mélange dans cet espace confiné. Puis, en sortant sur les remparts, vous levez la tête et vous sentez la masse imposante du pont juste au-dessus de vous, un frisson vous parcourt, réalisant à quel point l'ingénierie moderne et l'histoire s'entremêlent ici.

L'accès au fort est gratuit, ce qui est top. Il y a des toilettes sur place et un petit point d'information où des rangers sont présents pour répondre à vos questions. N'hésitez pas à les solliciter, ils sont super sympas et ont plein d'anecdotes sur le lieu. Prévoyez une bonne heure, voire un peu plus, pour explorer tranquillement tous les recoins. Après votre visite, vous pouvez marcher le long de la plage de Crissy Field pour une vue différente sur le pont et le fort, ou même faire un pique-nique si le temps le permet.

Léa en vadrouille

Imaginez le vent marin de San Francisco caresser votre visage, apportant avec lui le parfum salé de l'océan et une pointe de l'air frais typique de la baie. Vous êtes là, au pied du majestueux Golden Gate Bridge, et le monde semble s'ouvrir devant vous. Vous entendez le cri lointain des mouettes, le murmure incessant des vagues qui viennent se briser doucement sur les rochers en contrebas, et parfois, le vrombissement sourd des voitures passant au-dessus. C'est plus qu'une vue, c'est une sensation qui vous enveloppe, un mélange puissant d'histoire et de nature brute. Vous levez les yeux vers cette structure emblématique, si proche que vous pouvez presque sentir la vibration de l'acier.

Puis, vous franchissez le seuil de Fort Point, et l'atmosphère change instantanément. L'air devient plus dense, plus frais, chargé de l'humidité des siècles passés. Vous sentez sous vos doigts la texture rugueuse et froide des briques anciennes qui ont résisté à tant de tempêtes et d'histoires. Chaque pas résonne doucement dans les couloirs voûtés, et vous pouvez presque entendre l'écho des voix d'autrefois, des soldats qui ont veillé ici. La lumière du jour peine à percer certaines ouvertures, créant des jeux d'ombres qui invitent à la contemplation. C'est une immersion totale dans le passé, une sensation de robustesse et de résilience.

Un petit conseil amical, l'ami : à l'intérieur du fort, surtout par temps humide ou après la pluie, le sol peut être assez glissant. Les vieilles dalles de pierre ne sont pas toujours très adhérentes. Prends ton temps, et regarde bien où tu mets les pieds, car il y a aussi des pavés et des marches qui peuvent être un peu inégaux. Rien de grave, juste de quoi faire attention pour ne pas trébucher. Des chaussures confortables et avec une bonne semelle, c'est l'idéal pour explorer en toute sérénité.

Et en parlant de l'extérieur, comme pour tout lieu touristique très fréquenté, une petite vigilance s'impose. Autour du fort, et notamment sur les parkings ou dans les zones très passantes, garde toujours un œil sur tes affaires personnelles. Ne laisse rien de valeur en évidence dans ta voiture si tu en as une, même pour quelques minutes. Les arnaques de rue ou les vols à la tire sont rares mais peuvent arriver, donc un peu de bon sens suffit. Profite de l'incroyable panorama sans te soucier, juste en étant un peu conscient de ton environnement.

Olya des ruelles

Imaginez le vent salé sur votre visage, un souffle puissant qui vient du large, apportant avec lui l'odeur iodée de l'océan et le cri lointain des mouettes. Vous marchez sur des pierres chargées d'histoire, sentant sous vos pieds la solidité d'un passé qui a résisté aux assauts du temps. Le bruit des vagues s'écrase en contrebas, un rythme constant et apaisant qui accompagne chacun de vos pas. Le fort vous enveloppe, ses murs épais vous parlent du froid, de l'attente, mais aussi de la majesté de cette baie. Le Golden Gate Bridge, juste au-dessus, émet parfois un léger bourdonnement quand le vent le traverse, une mélodie discrète qui se mêle aux sons de la nature.

Alors, pour les amoureux des oiseaux, est-ce que Fort Point vaut le coup ? Absolument ! Ici, vous n'êtes pas seul. Vous entendrez souvent les mouettes rieuses avec leurs cris perçants, mais regardez bien. Les cormorans de Brandt plongent et sèchent leurs ailes sur les rochers juste en dessous, et avec un peu de chance, vous verrez des pélicans bruns majestueux planer au-dessus de l'eau, leurs becs immenses prêts à pêcher. Pour les observer sans les déranger, dirigez-vous vers les niveaux inférieurs du fort, côté ouest, là où le bruit de la foule est moins présent. Il y a des recoins plus calmes, des ouvertures donnant directement sur l'eau où vous pouvez vous appuyer et juste écouter. Le meilleur moment ? Sans hésiter, le petit matin, juste après l'ouverture, quand le site est encore endormi, ou en fin d'après-midi, avant le coucher du soleil. Les oiseaux sont plus actifs, la lumière est magnifique, et il y a moins de monde.

Olya from the backstreets