Salut les amis voyageurs !
Au cœur de la vieille capitale, le Musée de l'Amérique francophone n'est pas qu'un simple recueil d'objets ; c'est une plongée sensorielle dans des siècles d'histoires humaines. Dès l'entrée, l'odeur du bois ancien et la lumière tamisée des salles historiques du Séminaire de Québec vous enveloppent, invitant à la contemplation. On y découvre non seulement les racines de la Nouvelle-France, mais aussi l'étendue souvent méconnue de cette francophonie qui a essaimé sur tout le continent. Chaque vitrine est une fenêtre sur des vies, des défis, des innovations. Des cartes maritimes jaunies aux outils de pionniers usés par le travail acharné, on ressent le souffle de ces hommes et femmes qui ont bâti des communautés loin de tout. Les voix des ancêtres résonnent à travers des témoignages poignants, des chants traditionnels, et des artefacts du quotidien.
C'est là que j'ai été particulièrement touchée par la section dédiée aux *voyageurs* et aux missionnaires. Une vitrine exposait une petite croix en bois sculptée à la main et un journal de bord abîmé par l'eau et le temps, ayant appartenu à un missionnaire oblat parti évangéliser les Premières Nations au-delà des Grands Lacs. Lire ses notes manuscrites, relatant des rencontres, des paysages grandioses et les immenses solitudes, c'était saisir l'ampleur de l'engagement et de la résilience nécessaires pour que la langue et la culture françaises s'ancrent si profondément et si loin. Ce n'est pas juste de l'histoire, c'est le témoignage vivant d'une identité collective forgée à travers des défis surhumains, une preuve tangible de la persévérance de ces bâtisseurs d'Amérique.
Alors, prêts à explorer ces récits oubliés ?