Salut ! Je reviens tout juste de Vancouver, et il faut absolument que je te parle de Stanley Park. Franchement, je m'attendais à un joli parc urbain, mais c'est bien plus que ça. Imagine, tu arrives, et la première chose qui te frappe, c'est cette immensité. C'est comme si la ville s'effaçait derrière toi, laissant place à une bulle de verdure et d'air frais. Tu respires à fond, et l'odeur du sel marin se mêle à celle des pins, c'est vivifiant. Tu sens le vent léger sur ta peau, même par une journée calme, et c'est une caresse qui te dit que tu es loin du béton. On a l'impression d'être avalé par la nature, en plein cœur de la ville, c'est ça qui m'a scotchée dès le départ.
Une fois dedans, tu te diriges naturellement vers la Seawall, cette promenade côtière qui fait le tour du parc. Tu peux la longer à pied, mais honnêtement, tu devrais louer un vélo. Tu pédales, et tu sens l'effort dans tes jambes, mais c'est tellement gratifiant. Le vent siffle dans tes oreilles, et tu entends le clapotis de l'eau contre les rochers. À ta droite, l'océan à perte de vue, les montagnes enneigées au loin qui te donnent l'impression d'être dans une carte postale géante. À ta gauche, la forêt dense, sombre et mystérieuse. La piste est large, tu te sens libre, et même si c'est populaire, il y a de la place pour tout le monde. C'est une expérience sensorielle complète, la brise marine, le soleil sur ton visage, le son des mouettes. Compte au moins deux bonnes heures pour en faire le tour à vélo tranquillement, c'est une belle boucle d'environ 10 km.
Mais le vrai choc, c'est quand tu t'aventures un peu à l'intérieur, loin de la Seawall. Tu quittes le bord de mer et tu t'enfonces dans la forêt. Là, l'ambiance change du tout au tout. Les bruits de la ville disparaissent presque complètement. Tu marches sur un tapis de feuilles et d'aiguilles de pin, et tu entends juste le craquement sous tes pieds. La lumière du soleil peine à percer le couvert dense des arbres géants, des cèdres et des sapins de Douglas qui se dressent vers le ciel comme des cathédrales végétales. L'air est plus frais, plus humide, et il sent la terre mouillée, la mousse et le bois ancien. Tu peux toucher l'écorce rugueuse de ces arbres millénaires, et tu sens leur immensité, leur histoire. C'est un silence profond, presque sacré, et tu te sens tout petit face à la majesté de cette nature préservée. C'est là que j'ai réalisé à quel point le parc est sauvage, un véritable poumon vert, bien plus qu'un simple parc urbain.
Ce qui m'a un peu moins plu, c'est que certains points comme les Totem Poles peuvent être très très fréquentés, surtout en pleine journée. Ça perd un peu de son charme quand tu es entouré de centaines de personnes. Mais la surprise, c'est la faune ! J'ai vu des écureuils partout évidemment, mais aussi des ratons laveurs et même un coyote en pleine journée, super discret. C'était inattendu de voir autant d'animaux sauvages si près de la ville. Et puis, il y a des petites plages cachées, des criques rocheuses où tu peux te poser et juste écouter les vagues. C'est là que tu te rends compte de la diversité des paysages à l'intérieur du parc.
Pour les infos pratiques, si tu y vas, prévois de bonnes chaussures si tu comptes marcher, ou loue un vélo dès l'entrée du parc ou en ville, c'est plus simple. Il y a quelques petits cafés et camions de nourriture, mais rien d'incroyable, donc si tu restes longtemps, prends de quoi grignoter et surtout de l'eau. Le parc est immense, tu peux facilement y passer une demi-journée ou même une journée entière sans t'ennuyer. L'accès est facile en bus depuis le centre-ville. Et un petit conseil : si tu veux éviter la foule sur la Seawall, vas-y tôt le matin. C'est magique avec le brouillard qui se lève.
En bref, Stanley Park, c'est une expérience à part entière. C'est la nature qui t'embrasse, te nettoie les poumons et te rappelle à quel point on a besoin de ces échappées belles. Tu repars avec cette sensation d'avoir été reconnecté, les sens en éveil, et le cœur léger. C'est un endroit qui te marque, bien au-delà de la simple balade.
Olya from the backstreets