Salut les âmes voyageuses !
Loin des artères animées de Sapporo, le fleuve Barato se déroule comme un secret chuchoté. Ses eaux, d'une clarté surprenante, captent les reflets changeants du ciel, peignant des tableaux éphémères. Les rives, ourlées d'une végétation dense et foisonnante, offrent un écrin de verdure où le temps semble suspendu. Ici, le murmure du courant se mêle au frisson des feuilles et au chant discret des oiseaux, créant une symphonie naturelle qui apaise l'esprit. Une brise légère, chargée des parfums d'humus et de fraîcheur aquatique, vient caresser le visage, invitant à une douce flânerie le long des sentiers oubliés. C'est une parenthèse inattendue, une respiration profonde au cœur de l'urbanité.
Il y a quelques automnes, alors que les érables rougissaient les berges, j'ai aperçu un vieil homme, absorbé, un chevalet posé face au courant. Il m'a confié qu'il venait là depuis plus de cinquante ans, que le Barato était son « journal intime » de Sapporo, un témoin silencieux de l'évolution de la ville et de sa propre vie. Pour lui, ce n'est pas qu'une rivière, mais le cœur battant et tranquille de la ville, un lieu où l'âme se ressource, un fil d'Ariane avec la nature originelle de Sapporo.
Alors, la prochaine fois que vous êtes à Sapporo, laissez-vous surprendre par la sérénité du Barato. D'ici là, explorez sans limites !