Le chemin principal est asphalté, lisse et bien entretenu. Il est suffisamment large pour deux personnes côte à côte, facilitant la circulation. Les pentes sont douces, parfois presque imperceptibles, rendant la promenade accessible. Ces sentiers serpentent naturellement le long de la rivière, offrant des points de vue sur les gorges et les sources.

Jozankei prend sa pleine mesure à l'automne, lorsque l'air est vif et teinté d'une fraîcheur boisée. Le son dominant est le bruissement sec des feuilles sous les pas et le murmure constant de la rivière Toyohira. Bien que les visiteurs soient nombreux, leur humeur reste paisible, captivée par l'intensité des couleurs. C'est une atmosphère vibrante, mais sereine, propice à la contemplation.

Envie d'une échappée hors de l'agitation de Sapporo ?

À seulement une heure de route, la vallée de Jozankei se révèle comme une bulle de quiétude, un écrin naturel où le temps semble suspendu. Dès l'arrivée, l'air frais, teinté des senteurs de pin et de soufre, éveille les sens. Le fleuve Toyohira serpente avec une douce mélodie entre des parois rocheuses imposantes, dont les couleurs se transforment avec les saisons, offrant en automne un spectacle flamboyant de rouges profonds et d'oranges vifs. Les vapeurs d'eau chaude s'élèvent paresseusement des onsen, créant une atmosphère presque mystique.

Plonger dans ces eaux thermales, c'est s'offrir une parenthèse de pure détente. La chaleur minérale enveloppe chaque muscle, dissipant la fatigue et invitant à une profonde relaxation. Ce n'est pas un hasard si ce lieu respire une telle sérénité. Jozankei tire son nom de Miizuma Jozan, un moine ascète qui, au milieu du XIXe siècle, découvrit ces sources et consacra sa vie à les développer pour le bien de tous. Il pavait lui-même les chemins, construisait des auberges rudimentaires, transformant cette vallée sauvage en un havre de guérison accessible. C'est cette dévotion originelle qui imprègne encore l'air, une promesse de revitalisation bien au-delà de la simple chaleur de l'eau. Une expérience qui nourrit le corps et l'âme.

Alors, prêt à vous ressourcer ?

Le Pont Suspendu Futami attire naturellement les photographes pour son iconique structure rouge. Cadrez-le depuis les berges pour inclure la rivière Toyohira et le relief boisé environnant. La lumière matinale offre une atmosphère douce, parfois avec une légère brume sur l'eau. En fin d'après-midi, le soleil couchant sublime le contraste des couleurs automnales et le rouge du pont.

Jozankei excelle comme destination onsen, offrant une immersion relaxante au cœur d'une nature luxuriante, surtout en automne. Cependant, le village lui-même déçoit par son manque de caractère, semblant figé dans une autre époque sans réelle identité distincte. Au-delà des bains, les activités sont étonnamment limitées, incitant à une courte visite plutôt qu'un long séjour. La vraie surprise fut la profusion de petits sanctuaires et statues de kappa cachés, ajoutant une touche ludique et inattendue.

À Jozankei même, la location directe de fauteuils roulants ou scooters de mobilité est rare. Il est préférable de contacter votre hôtel à l'avance pour savoir s'ils en prêtent ou peuvent organiser un service. À Sapporo, des entreprises comme Aoyama Medical proposent la location, mais une réservation préalable est essentielle. Comptez environ 1 000 à 2 000 yens par jour pour un fauteuil manuel; les tarifs exacts sont à confirmer directement.

On s'immerge dans les eaux fumantes des onsen, la chaleur diffusant une douce torpeur. On débusque les espiègles statues de kappa dissimulées le long de la rivière Toyohira. On contemple les gorges profondes, les érables offrant des couleurs flamboyantes en automne. On réchauffe ses pieds dans un bain public extérieur, l'air frais vivifiant le visage.

Salut les amis voyageurs ! Prêts pour une escapade sereine au cœur de la nature japonaise ?

À Jozankei, l'air n'est pas seulement frais, il est imprégné d'une douce vapeur minérale qui enveloppe tout, caressant la peau d'une chaleur subtile même par temps frais. En automne, les flancs des montagnes s'embrasent, un spectacle kaléidoscopique où les rouges carmin des érables rivalisent avec les ors profonds des ginkgos, se reflétant dans les eaux émeraude de la Toyohira. Le fracas doux de la rivière est une bande-son constante, un murmure puissant qui berce l'âme tandis que les ponts vermeils invitent à des promenades contemplatives. On y respire un mélange distinct de pin et de soufre, une odeur terrestre qui ancre l'expérience. Les lanternes des ryokans s'allument à la tombée du jour, projetant des éclats dorés sur les sentiers moussus, transformant le village en un tableau vivant où chaque pas est une découverte sensorielle.

Et voici un petit secret : si vous vous éloignez un peu du pont principal, en suivant un sentier discret le long de la rivière, vous remarquerez un son très particulier. Ce n'est pas le bruit général de la Toyohira, mais un chuchotement rythmique, presque une pulsation, émanant d'une petite poche d'eau où une source chaude souterraine rencontre directement le courant froid. C'est le son unique de la terre qui respire, souvent masqué par le rugissement plus large de la rivière, mais absolument fascinant si vous tendez l'oreille.

À la prochaine pour de nouvelles aventures !

Les sentiers glacés exigent des chaussures de marche antidérapantes, surtout en hiver. Habillez-vous en couches; les températures chutent brusquement, même en journée. Des ours bruns peuvent être présents; respectez les panneaux d'avertissement et restez sur les chemins balisés. Les bus sont moins fréquents en soirée; planifiez votre retour pour éviter d'être bloqué.

Oui, les ornithologues apprécieront Jozankei, réputé pour ses pics japonais et le chant du rossignol boréal. Les sentiers peu fréquentés le long de la rivière Toyohira et les abords du barrage Hōheikyō offrent une tranquillité propice à l'observation. Le printemps et le début de l'été sont optimaux pour l'activité migratoire et la nidification, idéalement tôt le matin. Une paire de jumelles et de la patience augmenteront les chances d'apercevoir le grand-duc de Blakiston.