Katoomba Falls Tours and Tickets

Imagine que tu arrives à Katoomba Falls, et avant même de voir quoi que ce soit, c'est l'air qui te frappe. Il est frais, humide, chargé de l'odeur de terre mouillée et de l'eucalyptus qui emplit la gorge. Tu l'inspires profondément, et c'est comme si la nature te faisait un câlin. Au loin, tu entends d'abord un murmure, puis un grondement doux qui monte, celui de l'eau qui chute. Les premiers chemins pour te guider sont larges et lisses sous tes pieds, souvent pavés de dalles ou de bitume bien entretenu. Ils t'invitent doucement à avancer, comme une main amie qui te mène vers le spectacle, te donnant le temps d'absorber l'atmosphère avant de plonger au cœur des chutes. C'est une progression douce, une introduction sensorielle qui t'attire irrésistiblement.

Plus tu t'approches, plus la symphonie des chutes s'intensifie, et les chemins se transforment. Tu vas sentir sous tes pieds des surfaces plus variées. Certains tronçons sont toujours lisses et larges, parfaits pour que tu te sentes en sécurité, te permettant de te concentrer sur le son assourdissant de l'eau et la brume fraîche qui commence à caresser ton visage. Mais d'autres sentiers deviennent plus étroits, parfois des chemins de terre battue, d'autres fois des escaliers naturels taillés dans la roche ou des pontons en bois. Ces passages plus intimes te guident à travers la forêt dense, te faisant serpenter entre les arbres massifs, te rapprochant ou t'éloignant des falaises pour te révéler des points de vue inattendus. Chaque tournant est une nouvelle perspective, une nouvelle façon de percevoir l'immensité des chutes, comme si le chemin était un fil d'Ariane qui te déroulait l'histoire du lieu pas à pas.

Pour profiter à fond de cette expérience, mets des chaussures confortables et avec une bonne adhérence, car même si les chemins principaux sont bien aménagés, certaines sections peuvent être un peu glissantes à cause de l'humidité ou des feuilles. Si tu veux explorer au-delà des points de vue les plus connus, sache que les sentiers qui descendent plus profondément dans la vallée, comme ceux qui mènent vers les base des chutes ou qui se connectent au Prince Henry Cliff Walk, peuvent inclure des marches raides ou des surfaces inégales. Ce n'est pas insurmontable, mais ça demande un peu plus d'effort. Et un conseil d'ami : prends ton temps. Ne te précipite pas. Le vrai plaisir est de s'arrêter, de respirer l'air, d'écouter le silence entre les grondements de l'eau, et de laisser le lieu te parler.

Olya from the backstreets

Ah, Katoomba Falls ! Vous savez, il y a des endroits qui ne se contentent pas d'être beaux, ils vous *parlent*. Ils vous enveloppent, vous imprègnent de leur énergie. Et si vous vous demandez quand cette cascade emblématique des Blue Mountains révèle toute sa magie, pour moi, c'est sans hésiter à la fin de l'automne, disons, fin avril ou début mai. Imaginez : l'air est vif, presque croquant sur votre peau, mais pas glacial. Vous sentez cette odeur profonde de terre humide et de feuilles mortes qui se mêle au parfum piquant et frais de l'eucalyptus, comme si la forêt elle-même respirait. Le son de la cascade n'est pas juste un bruit, c'est une vibration sourde qui monte du fond de la vallée, une puissance brute qui résonne dans votre poitrine. Il y a souvent une légère brume matinale qui s'accroche aux falaises, donnant à tout l'endroit une aura mystique, presque irréelle. Les foules sont moins denses à cette période, ce qui permet de vraiment s'immerger, de sentir la fraîcheur de l'eau sur votre visage si vous vous approchez des embruns, et d'écouter le silence profond de la nature, seulement interrompu par le rugissement de l'eau.

Et cette brume, cette météo changeante, c'est comme si le paysage avait mille visages. Par un grand soleil, c'est magnifique, bien sûr : les eaux scintillent, les vues s'étendent à perte, et vous vous sentez connecté à l'immensité du ciel. Mais pour ressentir vraiment la grandeur des lieux, je vous assure, rien ne vaut une journée où le ciel est un peu bas, où une légère pluie fine tombe. Le vert de la forêt devient plus intense, presque fluorescent, et le son de la chute d'eau semble s'amplifier, résonnant dans cette atmosphère dense et humide. Vous sentez l'humidité s'accrocher à vos cils, le vent frais vous caresser le visage. C'est là que la cascade ne se contente plus d'être un spectacle visuel ; elle devient une expérience corporelle complète, une symphonie de sensations où l'eau n'est pas seulement vue, mais sentie, entendue, et presque goûtée dans l'air.

Bon, côté pratique, si vous voulez éviter la foule, le secret est simple : arrivez tôt le matin, juste après le lever du soleil, ou tentez la fin d'après-midi, quand les groupes commencent à partir. Les jours de semaine sont évidemment plus calmes que les week-ends. Pour les points de vue, beaucoup de gens se contentent de Scenic World, mais n'hésitez pas à explorer les sentiers de randonnée comme le Prince Henry Cliff Walk. Il y a des sections plus reculées qui offrent des perspectives tout aussi incroyables mais avec beaucoup moins de monde. C'est l'occasion de trouver un banc isolé, de prendre un moment pour vous, et de juste écouter la nature.

Et quelques derniers conseils, comme si on se textait : prévois des chaussures de marche robustes et confortables, car les sentiers peuvent être inégaux et glissants, surtout après la pluie. Habille-toi en couches ; la météo peut changer vite dans les montagnes. Une petite bouteille d'eau et quelques snacks sont toujours une bonne idée. Et surtout, même si la tentation est grande de tout photographier, prends aussi des moments pour simplement *être là*, pour respirer l'air, écouter les sons, et laisser la magie des lieux t'imprégner sans filtre.

Olya from the backstreets

Salut les amis voyageurs,

Imaginez un instant que vous êtes là, avec moi, au bord du monde. Vous ne voyez rien encore, mais l'air autour de vous change déjà. Il se fait plus frais, plus humide, et une odeur distincte vous enveloppe, celle de l'eucalyptus mouillé par la brume, mélangée à la terre humide et à quelque chose de sauvage, de minéral. Puis, vous l'entendez. D'abord un murmure lointain, une sorte de chuchotement constant qui grandit, se transforme en un grondement sourd, profond, vibrant dans votre poitrine. C'est la chute, la Katoomba Falls, qui résonne avant même que vous ne puissiez sentir les fines gouttelettes sur votre peau. Vous marchez, le sol sous vos pieds est parfois doux et terreux, parfois dur et rocheux, et à chaque pas, le son de l'eau devient plus puissant, plus enveloppant, comme si l'air lui-même vibrait autour de vous. C'est une sensation de puissance brute, mais aussi de paix, comme si le monde s'arrêtait juste pour ce spectacle.

Pour vous approcher au plus près de cette énergie, empruntez le sentier pavé qui mène aux points de vue principaux. Si vous avez le temps et l'envie, il y a une option géniale : le Scenic Railway, un train super raide qui vous descend au fond de la vallée. De là, des passerelles en bois vous mènent directement au pied des chutes. Prévoyez des chaussures confortables, pas forcément imperméables mais qui tiennent bien la route, car ça peut glisser un peu. Le meilleur moment pour y aller, c'est tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter la foule et profiter d'une lumière plus douce, mais honnêtement, le son et la sensation sont incroyables à toute heure.

Ma grand-mère, qui a toujours vécu dans les Blue Mountains, racontait que les anciens du peuple Gundungurra disaient que les chutes étaient les larmes d'une femme du Rêve, pleurant la perte de son amour. Chaque goutte d'eau qui tombait était un souvenir, et c'est pourquoi l'endroit vibre d'une telle émotion. Elle disait que quand on se tenait près des chutes, on pouvait sentir cette tristesse ancienne se transformer en une force de vie, une sorte de purification. Pour elle, c'était un lieu sacré, un rappel de la connexion profonde entre la terre et les histoires humaines.

Une fois que vous avez bien ressenti les chutes, ne partez pas tout de suite. Le sentier des Prince Henry Cliff Walk est une merveille, facile à suivre et offrant d'autres perspectives sur la vallée et les Three Sisters. Il y a aussi des bancs le long du chemin si vous voulez juste vous asseoir et écouter la nature. Et si vous avez une petite faim, il y a un café près de la station du Scenic World, parfait pour un petit quelque chose avant de continuer votre exploration ou de reprendre le chemin du retour.

À la prochaine aventure,

Olya from the backstreets

Tu sais, il y a des endroits qui te prennent aux tripes, et les chutes de Katoomba, c'est exactement ça. Si tu cherches l'endroit parfait pour capter leur âme, suis-moi. Imagine-toi sur la plateforme principale, juste là, où le rugissement de l'eau commence à te murmurer à l'oreille avant même que tu ne la voies. Tu sens cette brise fraîche, chargée de micro-gouttelettes ? C'est le souffle des chutes qui t'accueille. Tes poumons se remplissent de l'odeur de la terre humide et de l'eucalyptus, un parfum si pur qu'il te nettoie l'esprit. Tu entends d'abord le grondement sourd, puis le sifflement de l'eau qui s'écrase sur les roches en contrebas. Tes yeux, même s'ils ne voient pas, peuvent *sentir* l'immensité de la gorge qui s'ouvre devant toi, un vert profond mêlé au bleu lointain des montagnes. C'est là, juste là, que tu sens l'énergie brute de la nature. Le cadre idéal pour ta photo, c'est d'inclure cette chute majestueuse qui se jette dans le vide, avec en toile de fond la Jamison Valley et la brume bleue qui lui donne son nom.

Mais ce n'est pas seulement le spectacle visuel. C'est la sensation de petitesse face à tant de grandeur. Tu pourrais presque toucher le voile d'eau avec tes doigts, sentir sa puissance. Le soleil, quand il arrive, joue avec la brume, créant parfois de fugaces arcs-en-ciel qui semblent nés de l'eau elle-même, comme des promesses éphémères. Pour vraiment *ressentir* l'âme de cet endroit, il y a un moment magique. Imagine la lumière qui caresse doucement les falaises, les couleurs qui s'adoucissent, les ombres qui s'allongent et donnent du relief à chaque creux de la roche. C'est quand le monde ralentit et que la nature te parle à voix basse, te révélant ses secrets les plus intimes.

Alors, quand y aller ? Pour la lumière et l'ambiance, vise tôt le matin, juste après le lever du soleil, ou en fin d'après-midi, une heure ou deux avant le coucher. Le matin, la lumière est douce, dorée, et elle illumine les chutes sans créer d'ombres dures. C'est aussi le moment où il y a le moins de monde, tu auras presque l'endroit pour toi. En fin de journée, les roches des falaises se teintent d'orange et de rose, et la brume des chutes peut prendre des allures mystiques. Évite le milieu de journée, la lumière est trop dure et écrase les détails. Pense à prendre une veste légère, l'air près des chutes est toujours un peu frais. Et même si tu ne vois pas, sache que le chemin est bien balisé et accessible, pour que tu puisses t'y rendre sans souci.

Les chutes de Katoomba sont super faciles d'accès depuis le centre de Katoomba, juste à côté des célèbres Three Sisters. Il y a des parkings et des sentiers bien entretenus qui mènent aux points de vue. Tu peux même faire une petite balade le long de la crête si tu as envie de prolonger le plaisir sensoriel et de découvrir d'autres perspectives. C'est une expérience qui te marque, bien au-delà de ce que tes yeux peuvent percevoir.

Olya from the backstreets

Salut les amis ! Je viens de rentrer de Katoomba Falls, près de Sydney, et il faut absolument que je vous raconte. Imagine un voile d'eau, pas une chute unique, mais une série de cascades qui dévalent la roche. Tu sens déjà cette brume fine sur ton visage ? C'est comme si la montagne respirait juste devant toi. Le son, c'est pas un grondement violent, plutôt une mélodie constante, un chuchotement puissant qui t'enveloppe. Tu respires cet air frais, pur, teinté d'humidité et d'une légère odeur de terre mouillée et de feuilles. C'est ça, la première impression, et c'est absolument envoûtant.

Tu te laisses guider par le sentier, le sol sous tes pieds est parfois doux, parfois un peu rocailleux, mais toujours vivant. Tu entends le craquement des petites branches sous tes pas et le chant des oiseaux qui se mêle à la symphonie des chutes. Et puis, tu te retrouves face à cette immensité verte, avec les falaises de grès qui se dressent autour, comme des géants endormis. La lumière filtre à travers les eucalyptus, créant des taches de soleil sur le chemin. C'est cette sensation d'être tout petit face à la nature, mais aussi de faire partie de quelque chose de grand et d'intemporel.

Bon, soyons honnêtes. Ce qui m'a un peu moins plu, c'est la foule. Surtout si tu y vas pendant les vacances ou un week-end ensoleillé. Les points de vue les plus connus peuvent être un peu bondés, et ça enlève un peu de la magie si tu cherches la tranquillité absolue. Aussi, attention aux parkings. Ils se remplissent vite, et tu risques de devoir te garer un peu plus loin et marcher un petit bout pour arriver au point de départ des sentiers. Prépare-toi à ça si tu es en voiture.

Mais ce qui m'a vraiment surprise, c'est l'ambiance au coucher du soleil. J'y suis restée un peu plus longtemps que prévu. Imagine : les couleurs changent, le orange et le rose peignent le ciel juste derrière les cascades, et la brume des chutes prend une teinte dorée. C'est comme si la nature elle-même se mettait à briller. Et là, le son de l'eau devient encore plus présent, presque méditatif, car les bruits de la foule s'estompent. C'est un moment de pure contemplation, où tu sens l'humidité sur ta peau devenir plus fraîche, et l'air se remplir d'un calme profond et d'une odeur plus intense de terre mouillée.

Si tu y vas, pense à prendre de bonnes chaussures de marche, même si certains chemins sont faciles, d'autres peuvent être glissants. Et une veste imperméable, même par beau temps, la brume des chutes est bien réelle ! Pour éviter la foule, vise tôt le matin ou en fin d'après-midi, et si possible en semaine. C'est le meilleur moment pour vraiment t'imprégner de l'endroit. Prévois aussi de l'eau et quelques snacks, il n'y a pas beaucoup d'options une fois sur place. Profite bien !

Olya from the backstreets

Alors, pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter de mobilité près des chutes de Katoomba, il y a un truc important à savoir : Katoomba n'est pas vraiment "à Sydney" mais dans les Blue Mountains, à environ deux heures de route. C'est une excursion à part entière qui vaut le détour !

Pour ce qui est de la location, ce n'est pas comme si tu trouvais ça à tous les coins de rue. Le plus simple, c'est de t'organiser à l'avance. Ton meilleur pari est de contacter directement les pharmacies (ils appellent ça des "chemists" là-bas) ou les magasins de fournitures médicales dans la ville de Katoomba elle-même. Ils sont souvent les seuls à proposer ce genre de service pour une courte durée.

Je te conseille vivement d'appeler plusieurs d'entre eux avant ton départ pour vérifier la disponibilité et les prix. Demande s'ils font de la location à la journée ou à la semaine. Les coûts varient pas mal, mais attends-toi à payer une cinquantaine de dollars australiens par jour pour un fauteuil roulant manuel, et potentiellement plus pour un scooter motorisé. La disponibilité peut être limitée, surtout en haute saison, donc anticiper, c'est la clé.

Une autre ressource super utile, c'est le Blue Mountains Visitor Information Centre à Echo Point (juste à côté des Three Sisters et des chutes). Ils n'ont pas de matériel à louer eux-mêmes, mais ils sont super bien informés sur les services locaux et pourront te donner les coordonnées des commerces qui proposent ce genre de location. C'est un bon point de départ si tu es déjà sur place et que tu as besoin d'aide pour trouver un contact. En gros, prévois, appelle, et ça devrait rouler (sans mauvais jeu de mots !).

Olya from the backstreets

Imagine le moment où tu quittes l'effervescence de Sydney. La route s'étire, et peu à peu, la ville s'estompe derrière toi. L'air change, il se fait plus frais, plus pur, et cette odeur... ce parfum d'eucalyptus qui commence à te chatouiller les narines, même avant d'arriver. C'est une promesse de verdure, de grandeur. Puis, soudain, tu es là, au bord de cette immensité verte et bleutée des Blue Mountains, un silence profond, seulement brisé par le souffle du vent dans les arbres.

Tu t'engages sur le sentier qui mène aux chutes. Sous tes pieds, le sol craque doucement avec les feuilles séchées, un rythme apaisant. Écoute bien : le chant des oiseaux, parfois un peu lointain, parfois juste au-dessus de ta tête, et le bruissement des feuilles dans la brise. Cette brise légère vient caresser ta peau, portant encore plus intensément ce parfum boisé, un mélange de terre humide et d'eucalyptus. Tu sens l'humidité monter à mesure que tu t'approches, une promesse de fraîcheur.

Puis, le son. D'abord un murmure lointain, qui enfle, devient un grondement sourd et constant. C'est le bruit de l'eau, cette force tranquille qui dévale les roches. Tu avances, et là, tu sens cette fine brume sur ton visage, comme une caresse rafraîchissante. C'est l'âme des chutes, cette humidité qui imprègne l'air, te donnant l'impression de respirer l'eau elle-même. Même sans les voir, tu ressens la hauteur, l'immensité de ces parois rocheuses qui t'entourent, te faisant te sentir tout petit face à la grandeur de la nature.

Pour vraiment sentir les chutes sous tous les angles, tu as plusieurs options. Imagine monter dans le Scenic Skyway : tu te retrouves suspendu au-dessus du vide, le vent sur ton visage, et cette sensation d'immensité sous tes pieds, avec les chutes qui se déroulent comme un ruban blanc loin en dessous. Ou alors, tu peux prendre le Scenic Railway, le train le plus raide du monde. Tu sens la pente, l'inclinaison, le crissement des roues, et tu te laisses glisser doucement vers le fond de la vallée, au plus près des arbres. Là, tu peux marcher sur le Scenic Walkway, un chemin doux au cœur de la forêt tropicale, où le silence est seulement interrompu par le chant discret des oiseaux et le murmure lointain de l'eau. Chaque chemin t'offre une nouvelle symphonie de sons et de sensations : le vertige de la hauteur, le souffle de l'eau ou la paix enveloppante de la forêt.

Pour que ta visite soit au top, essaie d'y aller tôt le matin ou en fin d'après-midi. Moins de monde, et la lumière est incroyable sur les roches. Prévois de bonnes chaussures de marche, ça monte et ça descend, et des couches de vêtements, le temps peut changer vite en montagne. N'oublie pas une bouteille d'eau et un petit en-cas. Il y a des cafés à Scenic World si tu as faim, mais c'est toujours bien d'avoir de quoi recharger les batteries. Compte au moins une demi-journée pour bien en profiter et ne pas te sentir pressé.

Léa en Vadrouille

Imagine que tu te tiens au bord de quelque chose de vaste, d'ancien. Tu ne regardes pas seulement les chutes de Katoomba ; tu les *respires*. Ferme les yeux un instant. Tu sens l'air ? Ce n'est pas juste frais ; c'est une fraîcheur profonde, vivante, qui s'enfonce dans ta peau, portant avec elle l'odeur légère et terreuse de l'humus humide et de la roche mouillée. Et écoute attentivement, au-delà du rugissement de la cascade principale. Tu l'entends ? Un minuscule *plink-plink-plink* persistant – pas des chutes principales, mais de minuscules filets d'eau cachés dans la paroi rocheuse, comme si la montagne elle-même pleurait des larmes silencieuses et constantes dans les fougères en contrebas. C'est un son que tu ne trouveras dans aucun guide, un murmure secret des Blue Mountains.

Tu marches le long des sentiers, et à chaque pas, l'air change. Un instant, c'est une brume douce qui caresse ton visage, laissant de minuscules perles sur tes cils. L'instant d'après, tu es enveloppé par la puissance brute des chutes, le rugissement te remplit la poitrine, vibrant à travers tes os. Tu pourrais tendre la main et toucher une fougère, ses frondes lourdes de rosée, étonnamment douces sous tes doigts. Ce n'est pas juste une vue ; c'est une étreinte immersive de la nature, le sentiment d'être à la fois infiniment petit et pourtant totalement connecté à quelque chose d'immense.

Bon, parlons pratique deux secondes. Si tu y vas, porte absolument de bonnes chaussures. Les sentiers peuvent être humides et un peu glissants, surtout près des points de vue inférieurs. Pas juste confortables, mais avec une bonne adhérence. Et essaie d'y aller tôt, avant 9h si tu peux. Tu auras les sentiers presque pour toi seul, et la lumière du matin sur la brume est juste magique – bien mieux pour les photos et pour vraiment t'imprégner de l'endroit sans la foule autour de toi.

Prevois aussi de l'eau et peut-être un encas. Il n'y a pas beaucoup d'endroits pour acheter quelque chose juste à côté des chutes, alors viens préparé. Et si tu as plus de temps, envisage de combiner ta visite avec une partie du Prince Henry Cliff Walk. Ça se connecte magnifiquement et offre des perspectives différentes sur la vallée et les chutes. C'est un peu une montée par endroits, mais ça vaut vraiment le coup pour les vues que tu obtiens loin des principaux points touristiques.

Léa from the road

Imagine-toi, tu arrives, et l'air change. Il n'est plus sec, il est vivant, chargé de l'humidité des eucalyptus et d'une fraîcheur qui te monte aux narines. Tu entends d'abord un murmure lointain, une rumeur qui enfle, comme la respiration profonde de la terre. C'est le son des Katoomba Falls qui t'appelle. Tu marches, et le sol sous tes pieds, même s'il est encore sec, semble vibrer de cette énergie aquatique. Tu sens déjà cette puissance avant même de l'apercevoir, une promesse de grandeur qui te fait frissonner d'anticipation.

Puis, tu t'approches. Le murmure devient un rugissement assourdissant, une symphonie d'eau qui frappe, qui se brise, qui s'élance. Tu tends la main et tu sens déjà les fines gouttelettes sur ta peau, une brume rafraîchissante qui caresse ton visage, tes bras. L'air est plus frais encore, il te donne l'impression de respirer plus profondément, plus pur. Tu peux presque goûter cette pureté sur tes lèvres. Le sol sous tes chaussures commence à être légèrement humide, te connectant directement à cette force vive. C'est comme si les chutes t'enveloppaient, t'invitaient à faire partie de leur danse éternelle.

Une fois que tu es là, au plus près de ce spectacle, il est facile de se laisser emporter. Mais un petit conseil amical : les chemins et les plateformes d'observation autour des chutes peuvent devenir incroyablement glissants. Entre la brume constante des cascades et les pluies occasionnelles qui s'infiltrent dans la roche, certaines surfaces sont comme du savon. Pense à porter des chaussures avec une bonne adhérence, et prends ton temps. Chaque pas compte, surtout sur les dalles de pierre polies par l'eau et le passage. Il ne s'agit pas d'être alarmiste, juste de rester bien ancré pour profiter pleinement.

En te baladant sur les sentiers qui serpentent le long des falaises, tu vas rencontrer des sections où le chemin est moins uniforme. Attends-toi à des racines d'arbres qui affleurent, des roches inégales ou des dalles de grès qui ne sont pas parfaitement plates. C'est le charme de la nature sauvage, mais cela demande un peu plus d'attention à l'endroit où tu poses tes pieds. Regarde bien devant toi, anticipe les irrégularités. Ce n'est pas un tapis rouge, mais une exploration authentique qui demande juste un peu de vigilance pour éviter les faux pas.

Enfin, même dans un cadre aussi majestueux et naturel, la vigilance reste de mise, surtout si tu te trouves dans les zones plus fréquentées, comme les points de vue populaires ou même dans la ville de Katoomba avant ou après ta visite. Garde toujours un œil sur tes affaires personnelles – sac à dos, portefeuille, téléphone. Les "arnaques de rue" sont rares ici, mais il est toujours sage d'être conscient de ton environnement et des personnes autour de toi, comme tu le ferais dans n'importe quel lieu touristique. Un simple sac à dos bien fermé et porté devant peut faire toute la différence pour voyager l'esprit tranquille.

Léa la vagabonde.

Absolument, si tu aimes les oiseaux, tu vas adorer Katoomba Falls, même si c'est dans les Blue Mountains, à environ deux heures de Sydney. C'est un super spot.

Tu peux t'attendre à entendre le fameux lyrebird (oiseau-lyre), un imitateur incroyable qui reproduit tous les sons qu'il entend. Côté visuel, cherche les perruches colorées comme les rosellas écarlates ou les loriquets arc-en-ciel. Tu verras aussi des méliphages et, avec un peu de chance, des petites fées des buissons (fairy-wrens) bleues et agiles.

Pour te poser tranquillement et les observer sans les déranger, éloigne-toi des plateformes principales. Les sentiers qui descendent vers la base des chutes ou qui longent la crique sont parfaits. Le Lyrebird Dell est un endroit connu pour ça. Le long de la Prince Henry Cliff Walk, il y a des petits recoins un peu en retrait où tu peux t'arrêter et écouter.

Le meilleur moment, c'est sans hésiter tôt le matin, juste après le lever du soleil. Les oiseaux sont les plus actifs, c'est le moment du "chœur de l'aube", et il y a beaucoup moins de monde. Sinon, la fin d'après-midi, avant le coucher du soleil, est aussi une bonne option.

Max en mouvement