Les chemins riverains de la Thu Bồn sont principalement pavés de dalles ou de béton lissé. Leur largeur varie de passages étroits d'un mètre à des promenades de plusieurs mètres, adaptées aux flâneurs. Les gradients sont quasiment nuls, les sentiers étant plats et épousant le niveau de l'eau. Ces allées sinueuses guident naturellement les visiteurs le long du fleuve, reliant quais et ruelles anciennes.

La rivière Thu Bon est la plus agréable de février à avril, l'air doux et moins humide. Le son ambiant se réduit au clapotis de l'eau et aux rames des sampans. L'ambiance est sereine, les foules se dispersant ou s'installant calmement. Une quiétude palpable enveloppe alors les rives.

Salut les amis voyageurs !

Le Thu Bồn n'est pas qu'un fleuve ; c'est l'artère vitale de Hoi An, le témoin silencieux de siècles de commerce et d'échanges. Sous le soleil de l'après-midi, ses eaux, d'un brun profond et terreux, reflètent les silhouettes des vieilles maisons coloniales et des sampans colorés qui glissent sans hâte. On y entend le clapotis doux des rames, le lointain appel d'un vendeur et le frottement des paniers en bambou chargés de marchandises, un ballet incessant qui rythme la vie locale.

Mais c'est au crépuscule que le Thu Bồn révèle son âme la plus poétique. Des milliers de lanternes de soie s'allument, transformant les rives en un tableau vivant, vibrant de reflets dorés et rouges. Je me souviens d'une soirée de pleine lune, le long de ses rives. Des centaines de petites lanternes en papier, chacune portant un vœu ou un souvenir, glissaient silencieusement sur l'eau sombre. Une vieille dame, son visage ridé éclairé par la lueur vacillante de sa propre lanterne, m'a expliqué que c'était une tradition pour honorer les ancêtres et apporter la chance. Ce simple geste, répété par tant de mains, transformait le fleuve en un miroir céleste, un fil d'Ariane entre le passé et le présent, montrant à quel point le Thu Bồn est l'âme battante de Hoi An, bien plus qu'un simple cours d'eau.

Alors, si vos pas vous mènent à Hoi An, laissez-vous bercer par les murmures du Thu Bồn. À très vite pour d'autres découvertes !

Le long des quais de la vieille ville et depuis le pont An Hoi, les vues sur la rivière sont emblématiques. Cadrer les sampans traditionnels et les reflets des bâtisses anciennes offre des compositions pittoresques. L'aube apporte une lumière douce et la brume matinale, idéales pour des ambiances sereines. Le crépuscule, avec ses lanternes allumées, transforme la rivière en un tableau vibrant et photogénique.

Le Thu Bon se révèle enchanteur au crépuscule, ses barques illuminées créant une atmosphère unique. En journée, la pollution est visible et l'acharnement des rabatteurs diminue le charme. L'eau du fleuve est souvent trouble, bien loin des clichés. La surprise réside dans la persistance d'une vie locale authentique, discrète, loin du flux touristique.

Pour la location d'un fauteuil roulant ou scooter de mobilité à Hoi An, les grands hôtels près de la rivière Thu Bon sont le point de contact le plus fiable. Ils collaborent souvent avec des prestataires locaux, simplifiant grandement l'organisation. Les tarifs journaliers peuvent varier, mais comptez environ 100 000 à 200 000 VND pour un scooter. Il est fortement recommandé de réserver à l'avance, car la disponibilité est limitée.

Glissez en barque traditionnelle, observant les toits anciens et les cocotiers défiler le long des berges. Lancez une lanterne votive sur le courant, son halo flottant se mêlant aux autres lumières. Observez les pêcheurs jeter leurs filets ronds, un geste ancestral rythmant la fin de journée. Écoutez le clapotis de l'eau et les lointains appels des bateliers, une symphonie fluviale.

Salut les amis voyageurs !

Sur les rives de la rivière Thu Bồn, loin des lampions chatoyants et de l'animation du soir, il existe un instant suspendu, une symphonie presque inaudible qui se joue à l'aube. Tandis que la brume matinale caresse encore l'eau, et que les premiers rayons du soleil n'osent qu'à peine percer l'horizon, écoutez attentivement. Non pas le clapotis des sampans touristiques, mais le *thump-thump* régulier et feutré, presque méditatif, d'une petite pirogue en bois. C'est le son d'une seule rame, utilisée non pas pour avancer, mais pour stabiliser l'embarcation contre la rive, là où le fleuve s'élargit légèrement après les maisons anciennes.

Ce battement rythmique accompagne le geste ancestral d'un pêcheur solitaire. On perçoit le léger froissement de son filet, lourd d'humidité et d'histoire, qu'il déploie avec une lenteur calculée. L'odeur, elle aussi, est unique : un mélange subtil de vase fraîche, de bois mouillé et d'une pointe d'encens qui s'échappe d'un temple voisin, porté par la brise naissante. C'est le Thu Bồn des habitants, un rituel quotidien silencieux, invisible à la plupart, où le temps semble se dilater dans l'attente patiente de la pêche. Un moment d'une rare authenticité, avant que la ville ne s'éveille vraiment.

À la prochaine pour d'autres découvertes !

Avant une excursion sur le Thu Bon, assurez-vous de la présence et de l'état des gilets de sauvetage à bord. Négociez toujours le tarif et la durée de la promenade en barque avant d'embarquer pour éviter les surtaxes. Le fleuve est pollué; minimisez le contact avec l'eau pour prévenir les problèmes cutanés ou gastro-intestinaux. Soyez vigilant face aux offres trop insistantes et à la foule, surtout après la tombée de la nuit.

Les ornithologues apprécieront la rivière Thu Bon pour ses martin-pêcheurs, aigrettes et échassiers communs. Les meilleurs spots tranquilles se trouvent en amont de la vieille ville, vers Cẩm Kim ou les berges moins développées. Le lever du soleil offre l'activité maximale; cherchez les martins-pêcheurs pie ou écoutez le bruissement des roseaux.