Church of the Gesù (Chiesa del Gesù) Tours and Tickets

Alors, tu veux savoir ce que ça fait de se promener dans l'Église du Gesù à Rome ? Prépare-toi, c'est une expérience !

En entrant, tu sens tout de suite la grandeur. Imagine que tu pousses les lourdes portes, et d'un coup, l'air change. Il est plus frais, légèrement humide, avec une odeur subtile d'encens ancien et de pierre froide. Le son de la ville s'estompe derrière toi, remplacé par un silence feutré, seulement brisé par l'écho lointain de quelques pas. Devant toi s'ouvre une nef immense, large, qui t'aspire littéralement vers l'autel principal. Il n'y a pas d'obstacles, pas de recoins sombres qui te feraient hésiter. Le chemin est évident, grand ouvert, comme un tapis rouge invisible qui t'invite à avancer sans te poser de questions.

Tes pieds glissent sur le marbre lisse et poli du sol. Il n'y a pas de pavés inégaux ici, pas de petits passages tortueux. C'est un espace conçu pour que tu puisses te déplacer avec aisance, pour que ton corps se sente libre de flotter à travers l'immensité. Tu peux marcher droit devant toi, sentir la fraîcheur du sol sous tes semelles, et te laisser guider par cette sensation d'ouverture. Le grand couloir central te tire doucement vers l'avant, vers la lumière qui inonde l'autel, comme un chemin lumineux tracé pour toi. C'est incroyablement facile de s'orienter, car l'espace est si vaste et dégagé.

Mais ne t'arrête pas au centre ! En avançant, tu vas sentir que de chaque côté de cette grande allée centrale, des ouvertures invitent à des chapelles latérales. Ce ne sont pas des chemins étroits ou cachés. Au contraire, elles sont comme des bras ouverts, des alcôves profondes où tu peux t'engager facilement. Tu peux sentir la température changer légèrement en y entrant, l'air devenant un peu plus intime, plus confiné. Le sol reste lisse, mais le silence est plus prononcé, te permettant de te concentrer sur les détails, les sculptures, les fresques. Chaque chapelle est une petite pause dans le grand flux, une invitation à ralentir et à explorer des recoins riches de détails. C'est une progression naturelle, où le chemin principal te mène, mais où tu peux aussi te laisser tenter par des découvertes secondaires sans jamais te perdre.

Olya des ruelles

Tu veux savoir quand la Chiesa del Gesù te parle le mieux, n'est-ce pas ? Oublie les guides qui te donnent des mois. Il s'agit d'une sensation.

Imagine... Tu es là, un après-midi d'automne finissant, quand le soleil commence à s'incliner sur Rome. La chaleur de la journée s'est adoucie, mais l'air porte encore ce parfum unique de la ville : un mélange de pierre ancienne chauffée, de terre sèche et d'un lointain parfum de café. Tu marches et pousses la lourde porte. Immédiatement, une fraîcheur te saisit, un contraste bienvenu avec l'extérieur. C'est l'air de la pierre, un peu humide, un peu poussiéreux, qui emplit tes poumons. Tu entends. Pas le brouhaha de la rue, mais une symphonie étouffée : le froissement doux des pas sur le marbre, le murmure respectueux des visiteurs, parfois le grincement lointain d'un banc, et cette résonance profonde, presque un bourdonnement, que seul un espace aussi vaste et ancien peut produire. Il n'y a pas foule, juste quelques silhouettes éparses, absorbées. Le temps semble ralentir. La lumière, filtrant à travers les hautes fenêtres, n'est plus crue. Elle est dorée, presque liquide, et elle dessine des arabesques de poussière dans l'air immobile. Elle caresse les dorures des fresques, fait scintiller les marbres polychromes et jette de longues ombres dramatiques qui dansent avec les colonnes. Tu sens la fraîcheur du sol sous tes pieds, la texture lisse des bancs de bois quand tu t'assieds un instant. C'est un moment de paix profonde, où chaque détail visuel, même si tu ne peux le voir, est palpable dans l'atmosphère. Le silence te remplit, te permet de sentir le poids de l'histoire, la dévotion qui a imprégné ces murs pendant des siècles. C'est là que la Chiesa del Gesù te touche le plus, quand elle te murmure ses secrets dans le silence.

Alors, comment attraper cette magie ? C'est simple. Vise la fin d'après-midi, idéalement entre 16h et 17h, surtout en automne (octobre est parfait). À cette heure, la plupart des groupes de touristes sont partis, et ceux qui restent sont souvent plus calmes. Vérifie toujours les horaires d'ouverture sur leur site officiel avant de te déplacer ; ils peuvent changer, surtout autour des fêtes religieuses. Si tu peux, essaie d'être là juste avant une messe du soir. Tu n'as pas besoin d'y assister, mais le simple fait de sentir l'attente, d'entendre les premières notes de l'orgue qui se prépare, ajoute une couche supplémentaire à l'expérience sensorielle. C'est un moment où l'église se prépare à sa fonction première, et cette énergie est palpable. Et un petit conseil d'ami : porte des chaussures confortables. Tu vas vouloir te promener, t'arrêter, t'asseoir. N'oublie pas que c'est un lieu de culte : le respect est de mise, même si tu es juste là pour sentir l'ambiance.

Léa des chemins

Imagine… Tu pousses une lourde porte en bois ancien. Le brouhaha de la rue romaine, l'agitation constante, tout s'estompe instantanément. Tu sens une chute soudaine de la température, une caresse fraîche sur ta peau, un soulagement bienvenu après le soleil. L'air à l'intérieur est différent, plus lourd, imprégné d'une odeur de vieille pierre et d'encens persistant. Tu n'entends pas le silence, mais un profond recueillement. Des murmures lointains, le doux frottement de chaussures sur le marbre, une prière chuchotée. Chaque son semble faire écho, puis s'adoucir, absorbé par l'immense espace qui t'entoure. Tu avances, et tu ressens l'immensité. C'est comme entrer dans une caverne de dévotion, où chaque surface, même l'air, semble chargée de siècles de prières. Ton regard, même si tu ne peux pas voir, est attiré vers le haut, tiré par une force invisible vers une sensation écrasante de hauteur et de grandeur. Ce n'est pas juste un bâtiment ; c'est un sentiment qui t'enveloppe, de tes orteils sur le sol frais jusqu'au sommet de ta tête, frissonnant d'émerveillement.

*Olya from the backstreets*

***

Conseil d'ami : Pour vraiment sentir l'âme du lieu, viens plutôt en fin de journée, juste avant la fermeture. Il y a moins de monde, et la lumière tamisée donne une atmosphère incroyable, comme un cocon. Astuce pratique : Ne te presse pas. Prends le temps de t'asseoir sur l'un des bancs en bois. Ferme les yeux un instant. Laisse l'acoustique de l'endroit te parler. Tu sentiras la résonance du silence et l'immensité de l'espace autour de toi. C'est là que la magie opère. À savoir : L'entrée est gratuite. Il n'y a pas de grands panneaux partout, alors sois attentif pour les petites chapelles latérales, elles sont pleines de détails cachés qui valent le coup d'être "sentis" de près.

*Olya from the backstreets*

***

Tu sais, ma grand-mère romaine me racontait toujours une chose à propos de cette église, la Chiesa del Gesù. Elle disait : "Mon enfant, quand ils ont construit cet endroit, ils ne voulaient pas juste un toit et quatre murs. Ils voulaient que tu lèves les yeux, que tu sentes ton cœur s'emballer, que tu te dises : 'Wow, c'est ça, la grandeur de Dieu'. C'était comme un grand spectacle, mais pour l'âme. Ils ont mis tant d'or, tant de couleurs au plafond, non pas pour impressionner les riches, mais pour montrer à tout le monde que même les plus pauvres pouvaient voir un aperçu du paradis ici sur Terre. C'était leur manière de dire : 'Regarde, crois, ressens !' Et crois-moi, ça marche encore aujourd'hui."

*Olya from the backstreets*

***

En sortant, tu emportes avec toi cette sensation. L'odeur de la cire et du vieux bois semble s'accrocher à tes vêtements, une douce réminiscence. Tu touches le linteau de la porte en sortant, et tu sens la douceur du marbre usé par des millions de mains qui t'ont précédé. C'est l'histoire de Rome, pas dans les livres, mais sous tes doigts, dans l'air que tu respires. Un lieu où l'on ressent la foi, même si on ne la partage pas, juste par la puissance de ce que l'homme peut créer pour l'ineffable, une étreinte silencieuse qui te suit longtemps après avoir quitté ses murs.

*Olya from the backstreets*

Ah, l'Église du Gesù à Rome ! Un endroit qui te prend aux tripes, c'est sûr. Si tu cherches le spot parfait pour vraiment sentir l'âme du lieu, suis-moi.

Imagine que tu franchis les portes massives et que tu entres. L'air, d'abord : il est plus frais ici, plus lourd, comme si le temps s'y était figé. Tu sens cette immense cavité s'ouvrir devant toi. Tes pas résonnent un peu, puis s'amortissent sur le marbre usé par des siècles de prières et de visites. Lève la tête, non pas pour voir, mais pour *sentir* l'immensité au-dessus de toi. C'est là, au milieu de la nef principale, juste après l'entrée, que tu t'arrêtes naturellement. Tes épaules se relâchent, tu respires plus profondément. Le silence n'est jamais total ici ; il est fait de murmures lointains, du froissement d'un vêtement, parfois le tintement feutré d'une clochette au loin. Tu sens l'odeur du vieux bois ciré, du marbre froid et cette pointe d'encens qui s'accroche encore dans l'air, même des heures après une messe. C'est un endroit où tu te sens à la fois minuscule et incroyablement connecté à quelque chose de grand.

De là où tu te tiens, tu peux vraiment apprécier l'échelle. Devant toi, s'étend l'immense nef, te guidant vers l'autel principal. C'est l'endroit idéal pour saisir l'ensemble de l'espace. Si tu es avec des amis, c'est facile de s'y retrouver sans se perdre. Tu verras aussi des bancs à ta disposition si tu as envie de t'asseoir un instant pour juste *être*. Regarde autour de toi, mais sans forcer tes yeux : les chapelles latérales sont là, comme des alcôves discrètes, chacune avec sa propre atmosphère. Pas besoin de tout détailler, juste de savoir que l'espace se déploie de chaque côté, ajoutant à la grandeur du lieu. C'est l'endroit où tu te sens vraiment au cœur de l'église.

Pour la meilleure ambiance, essaie d'y aller tôt le matin, juste après l'ouverture. Les rayons du soleil, s'ils percent à travers les fenêtres hautes, peuvent créer des colonnes de lumière incroyables qui dansent dans l'air, éclairant la poussière dorée en suspension. Tu ne les verras peut-être pas, mais tu sentiras leur chaleur, leur présence. C'est aussi le moment où il y a le moins de monde. Tu peux te déplacer plus librement, et le son de tes propres pas est plus présent, te permettant de te sentir vraiment seul avec l'histoire et l'atmosphère du lieu. L'après-midi, il y a plus de monde et l'énergie est différente, plus bruyante, moins propice à la contemplation.

Léa de la route

Salut ma belle ! Je viens tout juste de rentrer de Rome et il faut absolument que je te raconte mon passage à l'Église du Gesù. C'est une expérience que je dois absolument partager avec toi.

Imagine que tu pousses cette lourde porte en bois, un peu massive, de la rue bruyante. L'air change instantanément. Tu passes du soleil chaud et du brouhaha ambiant à une fraîcheur enveloppante, un silence profond. Tes pas résonnent légèrement sur le marbre usé, poli par des siècles de passages. Il y a cette odeur inimitable d'encens ancien, de pierre froide et d'histoire qui te prend aux narines, une sensation presque physique. Tu sens l'immensité de l'espace qui s'ouvre devant toi, une pression douce sur tes poumons comme si l'air était plus dense, plus solennel. C'est une sensation de vertige sans même lever les yeux.

Ce qui m'a vraiment scotchée, c'est le plafond. Tu ne t'attends pas à ça. Quand tu lèves la tête, tu sens cette impression bizarre que le plafond n'est pas plat, que des anges pourraient tomber sur toi. C'est le fameux trompe-l'œil, et même sans le "voir" de manière classique, tu sens l'illusion, la profondeur, l'explosion de lumière et de figures qui s'élancent. C'est une sensation de vertige douce, comme si l'espace s'étirait à l'infini au-dessus de toi, te tirant vers le haut. C'est incroyable de sentir cette perspective forcée, cette démesure.

Par contre, le grand autel de Saint Ignace... c'est d'une richesse folle, avec tout ce lapis-lazuli, le marbre précieux. J'avoue, il y a un moment où on se sent un peu submergé par tant de magnificence. Et le petit "spectacle" avec la statue qui descend, c'est assez unique et impressionnant techniquement, mais si tu n'aimes pas les foules, essaye d'y aller tôt le matin ou en fin d'après-midi. À midi, c'est blindé et un peu moins intime. Ça peut casser un peu la solennité si tu cherches le recueillement pur, ça devient presque une attraction.

Ce qui m'a aussi frappée, c'est le contraste général. C'est une église jésuite, donc il y a une certaine austérité dans la discipline et la mission de l'ordre, mais l'intérieur est d'une opulence folle, un manifeste de la Contre-Réforme. Tu sens le poids de l'histoire, le pouvoir de l'ordre, et cette volonté d'impressionner et d'éblouir. C'est un endroit où tu peux passer un moment à te poser, à sentir le silence dans les recoins, mais aussi à te laisser éblouir. Juste un petit truc : prends le temps de regarder les détails sur les côtés, il y a des chapelles moins connues qui sont incroyables et souvent plus calmes, où tu peux vraiment te poser et sentir l'atmosphère.

Voilà pour le Gesù ! J'espère que ça te donne une idée de ce que c'est.

Bisous et à bientôt pour la suite de mes aventures !

Olya des ruelles

Ah, Rome… Rien que d’y penser, je sens déjà cette chaleur douce sur ma peau, l’odeur du café fort et des vieilles pierres mêlées. La Chiesa del Gesù, c’est un peu le cœur battant de la ville, un endroit qui vous prend aux tripes sans prévenir.

Imaginez. Vous marchez, et soudain, vous la sentez, cette présence massive. Ses portes s’ouvrent sur un silence profond, presque palpable, qui contraste avec le bourdonnement incessant de la ville. Vous entrez, et là, c’est une explosion de grandeur. Vos yeux ne savent plus où se poser, tellement chaque centimètre est orné, peint, sculpté. Vous sentez l'air plus frais, plus lourd, empreint de siècles d'histoire et de prières. Vous entendez peut-être le doux froissement d'un tissu, un murmure lointain, ou simplement le son de vos propres pas résonnant doucement sur le marbre. Le sol sous vos pieds, poli par des millions de visiteurs, est incroyablement lisse. Chaque recoin est une invitation à la contemplation, une caresse pour l'âme. C'est un lieu qui vous enveloppe, vous fait sentir petit face à tant de splendeur, mais aussi étrangement connecté à quelque chose de bien plus grand.

Alors, pour le côté pratique, si vous avez besoin d'une aide à la mobilité près de la Chiesa del Gesù, voici ce qu'il faut savoir. Trouver un service de location *directement* sur place ou juste à côté est rare, car ce ne sont pas des points de location touristiques classiques.

Mon conseil le plus utile, si vous séjournez à Rome, est de privilégier les services de livraison. Plusieurs entreprises spécialisées louent des fauteuils roulants (manuels ou électriques) et des scooters de mobilité, et les livrent directement à votre hôtel ou appartement. C'est de loin le plus simple et le plus pratique pour éviter de se déplacer pour récupérer le matériel. Faites une recherche en ligne pour "noleggio sedia a rotelle Roma" (location fauteuil roulant Rome) ou "noleggio scooter mobilità Roma" (location scooter mobilité Rome), et vous trouverez des prestataires qui proposent ce service.

Si vous préférez une option physique, les "sanitarie" (magasins de fournitures médicales) sont vos meilleurs amis. Il y en a plusieurs dans le centre de Rome, mais pas toujours à quelques pas de l'église. Utilisez Google Maps pour chercher "sanitaria" autour de la Chiesa del Gesù. Appelez-les avant de vous y rendre pour vérifier la disponibilité. Certaines grandes pharmacies ("farmacia") peuvent aussi avoir quelques fauteuils roulants en location, mais c'est moins courant pour les scooters.

Côté disponibilité et coût, cela varie. Les fauteuils roulants manuels sont généralement plus faciles à trouver et moins chers (comptez environ 10-20€ par jour, avec des tarifs dégressifs à la semaine). Pour les scooters électriques, il est fortement recommandé de réserver à l'avance, surtout en haute saison, car leur stock est plus limité et le prix plus élevé (30-50€ par jour, voire plus). Demandez toujours si un dépôt de garantie est requis.

Pour demander de l'aide sur place, votre concierge d'hôtel est une ressource précieuse. Ils ont souvent des contacts avec des entreprises de location ou peuvent vous orienter vers la "sanitaria" la plus proche et même appeler pour vous. Sinon, n'hésitez pas à demander dans une "farmacia" (pharmacie) : même s'ils ne louent pas, ils pourront vous indiquer une "sanitaria" fiable.

Voilà, j'espère que ça vous aidera à profiter pleinement de la splendeur de Rome.

Olya des ruelles.

Alors, tu te demandes ce qu'on "fait" vraiment à l'Église du Gesù à Rome ? Laisse-moi te guider, pas comme un plan, mais comme une sensation.

Imagine d'abord que tu es dans le bouillonnement des rues romaines, le soleil sur ta nuque, le brouhaha des conversations et des scooters. Et puis, tu tournes un coin. Soudain, une ombre fraîche t'enveloppe. Tu sens la masse énorme de la façade te dominer, une présence imposante qui semble absorber le bruit autour de toi. L'air devient plus calme, presque solennel, avant même que tu n'aies franchi le seuil.

Tu pousses une lourde porte en bois. L'air change instantanément : il est plus frais, plus dense. Le vacarme de la ville s'estompe, remplacé par un silence profond, un murmure vaste qui semble résonner des siècles passés. Tes pas, d'habitude si nets sur le pavé, deviennent de légers clics sur le marbre lisse et froid sous tes pieds. Lève la tête, non, ne regarde pas, *sens* plutôt. Sens comme l'espace au-dessus de toi semble s'étirer à l'infini, tirant ton regard vers le haut. C'est comme si l'air lui-même était peint, reculant dans un ciel infini, avec des formes qui tourbillonnent très, très loin au-dessus, presque à portée de main si tu pouvais t'envoler. Il y a une légèreté, une sensation d'être soulevé, même si tes pieds restent fermement ancrés au sol.

Ne te contente pas de la nef principale. Prends ton temps pour explorer les chapelles latérales. Sur ta gauche, vers l'avant, il y a un autel dédié à Saint Ignace de Loyola qui se transforme d'une manière assez magique à certaines heures. Demande à l'un des gardiens, ou même à un membre du personnel, quand les lumières sont allumées. C'est une explosion de chaleur et de brillance, un contraste saisissant avec la pénombre relative de l'église. C'est un moment bref mais intense, comme si l'espace prenait vie sous tes yeux.

Olya des ruelles

Imaginez que vous poussez ces lourdes portes en bois du Gesù, juste là, au cœur vibrant de Rome. Le brouhaha incessant de la rue, les klaxons et les voix s’éteignent d’un coup, comme si une main invisible avait tiré le rideau. Un silence épais vous enveloppe, un silence qui n’est pas vide, mais imprégné de siècles d’histoire.

Alors que vos pas feutrés résonnent à peine sur le marbre usé, tendez l'oreille. Au-delà des murmures des visiteurs et de l'écho lointain d'une messe, il y a un son que peu remarquent. C’est le *clic* doux et le très léger *grincement* d'une petite porte en bois, discrètement placée à l'arrière, peut-être près d'un confessionnal oublié. C’est la porte de la sacristie, ou d’une pièce de service. Ce n'est pas un son grandiloquent, non. Mais il murmure la vie quotidienne de cet endroit, les passages discrets, les petites tâches accomplies loin des regards.

Et avec ce son, une odeur. Pas l'encens puissant d'une cérémonie, mais une fragrance plus douce, plus profonde. L'odeur du bois ciré depuis des siècles, mêlée à celle de la pierre froide et d'un soupçon d'humidité sacrée qui témoigne du temps. C’est l’odeur de toutes ces prières silencieuses, de toutes ces vies simples qui se sont déroulées ici, jour après jour. C'est ça, le Gesù, quand on y prête vraiment attention : une symphonie de détails minuscules qui le rendent incroyablement humain et vivant.

Olya des ruelles

Imagine que tu franchis le seuil d'une porte massive. Immédiatement, tu sens l'air changer, plus frais, plus lourd. Le bruit de la rue s'estompe, remplacé par une immense, profonde résonance. Chaque pas sur le marbre poli fait écho doucement. Tu lèves la tête, même si tu ne peux pas voir, tu *sens* l'immensité de l'espace au-dessus de toi, une voûte si haute qu'elle semble toucher le ciel. Il y a une odeur subtile ici, un mélange de pierre ancienne, d'encens persistant et d'une touche de poussière d'histoire. Tu perçois la vibration des pas lointains, des murmures étouffés, le léger froissement des vêtements. C'est un lieu qui enveloppe, qui te tire vers le haut.

Quand tu explores cette magnificence, tu sens le sol sous tes pieds, lisse et frais. Mais attention, ces superbes marbres peuvent être traîtres. Imagine que tu marches, un peu absorbé par l'atmosphère, et que ton pied glisse légèrement sur une zone particulièrement lustrée. Pour que ton exploration reste sereine, un petit conseil : les sols en marbre poli, surtout par temps humide ou s'il y a eu beaucoup de passages, peuvent être *vraiment* glissants. Prends ton temps, et si tu as des chaussures à semelles lisses, sois doublement vigilant.

Plus loin, en te déplaçant vers les chapelles latérales ou les abords moins fréquentés, tu remarqueras peut-être un changement sous tes pieds. Tu peux sentir des dalles qui ne sont pas parfaitement alignées, des pierres usées par des siècles de pas. Imagine que tu avances, ton pied rencontre un petit dénivelé inattendu qui te fait perdre l'équilibre un instant. Pour éviter toute surprise, mon astuce : sois attentif aux variations du sol. Certaines dalles sont inégales, d'autres ont des bords usés. Rien de grave, juste de quoi te rappeler de regarder où tu mets les pieds, ou plutôt de *sentir* où tu les poses.

Quand tu sors de l'église, l'air de Rome te saisit à nouveau. Tu entends le brouhaha de la ville, les klaxons, les discussions. Parfois, tu peux sentir une présence un peu trop proche, ou entendre une voix qui t'interpelle soudainement pour te proposer un "cadeau" ou une "aide". Imagine une main qui se tend vers toi avec un bracelet, ou quelqu'un qui te demande de signer une pétition. Pour que ta sortie reste aussi paisible que ton entrée : aux abords de l'église, comme dans de nombreux lieux très fréquentés à Rome, sois vigilant aux sollicitations. Des personnes peuvent tenter de te vendre des choses, de te demander de l'argent ou d'attirer ton attention pour un moment d'inattention de ta part. Un sourire poli et un "No, grazie" ferme suffisent généralement. Garde tes affaires près de toi, surtout ton sac et ton téléphone.

Léa en vadrouille

Alors, cher ami amoureux des oiseaux, la Chiesa del Gesù à Rome, ce n'est pas exactement une réserve ornithologique, soyons clairs ! Mais si tu aimes observer la vie sauvage même au cœur de l'urbanité, alors oui, tu pourrais y trouver ton compte, à ta manière.

Imagine-toi debout sur la Piazza del Gesù, le soleil du matin caressant les pierres séculaires de la façade. Tu n'es pas là pour la grandeur baroque, mais pour ce qui vit autour. Tu entends le pépiement incessant des moineaux qui se disputent les miettes sur les bancs, le roucoulement profond des pigeons perchés sur les corniches. Lève les yeux vers les cieux, et surtout, écoute bien : au printemps et en été, les martinets noirs, ces acrobates aériens, fendent l'air avec leurs cris stridents, tournoyant autour des hauts clochers et des toits, cherchant les recoins pour leurs nids. Ils sont là, invisibles si tu ne les cherches pas, mais tellement présents par le son.

Pour un peu de calme, trouve un coin un peu à l'écart sur la place, peut-être contre un mur moins fréquenté, ou même dans une petite rue adjacente si tu peux t'y glisser. L'intérieur de l'église est magnifique, mais rarement silencieux pour l'observation des oiseaux. C'est dehors que ça se passe ! Cherche les arbres et les buissons autour de la place, ou lève les yeux vers les toits, les cheminées et les statues. Les oiseaux urbains adorent ces perchoirs.

Le meilleur moment, sans hésiter, c'est tôt le matin. Avant que la ville ne s'éveille vraiment, avant que les bus ne klaxonnent et que la foule ne se presse. Les oiseaux sont plus actifs, et le niveau sonore ambiant est bien plus bas. Ou alors, en fin d'après-midi, quand le soleil commence à décliner et que l'agitation diminue un peu, les oiseaux font leur dernière ronde avant la nuit.

Olya from the backstreets.