Imagine que tu t'approches de la Porte de Bourgogne. Tu ne la vois pas encore, mais tu la ressens. Tes pieds sentent le léger frémissement du sol sous le passage des voitures, puis peu à peu, le bruit s'amplifie. Bientôt, tes pas rencontrent de larges dalles lisses, annonçant les zones piétonnes qui bordent cette imposante structure. L'air change, il se fait plus frais, plus dense, comme si tu t'apprêtais à passer sous une voûte massive. Tu perçois le cliquetis distant du tramway, puis son doux tintement qui s'approche, signalant qu'il partage aussi cet espace. Quand tu es juste dessous, la sensation est saisissante : la lumière diminue, une fraîcheur bienvenue t'enveloppe. Le sol est vaste, une surface plane, large, principalement de l'asphalte lisse là où passent les véhicules, mais flanquée de trottoirs généreux et bien pavés. Ce n'est pas un passage étroit, mais une ouverture grandiose. Les chemins ici ne te contraignent pas, ils t'invitent. Ils s'élargissent pour te guider naturellement de l'agitation de la ville vers l'immense étendue sereine de la Garonne, dont tu peux presque sentir l'odeur dans l'air. C'est une traversée fluide, conçue pour la grandeur, pas pour l'intimité.

Pour le côté pratique, la Porte de Bourgogne est super facile d'accès. Elle est située sur un axe routier important, donc fais gaffe aux voitures et surtout au tram qui passe juste devant et même sous l'arche. Les trottoirs sont larges et bien entretenus, pas de pavés traîtres ou de chemins étroits, ce qui est top si tu as une poussette ou si tu as besoin d'une surface bien stable. C'est vraiment une porte d'entrée pratique entre le cœur de la ville et les quais de la Garonne, impossible de te perdre en la traversant.

Léa de la route

Imagine… tu t'approches de la Porte de Bourgogne alors que la journée commence à s'adoucir. L'air, encore tiède du soleil, porte un murmure de la Garonne – une odeur de pierre humide mêlée à quelque chose de frais, comme des feuilles lointaines et un soupçon de sel. Tu l'entends avant de la voir, ce doux bourdonnement de la ville qui se calme, ponctué par le tintement des verres des terrasses voisines et le murmure des conversations.

Marche plus près, et tu pourrais sentir la chaleur qui émane de la pierre ancienne sous tes doigts, un écho silencieux de siècles passés. L'arche elle-même, immense et silencieuse, encadre le ciel au-dessus. Tu pourrais entendre le cri lointain des mouettes tournoyant au-dessus du fleuve, ou le doux frottement des pas sur les pavés usés sous tes pieds. C'est un moment où la ville expire, et toi, tu inspires tout. La lumière est dorée, peignant la pierre dans des teintes d'ambre et de rose. Il n'y a pas foule, mais un doux flux de personnes – des locaux qui finissent leur journée, quelques promeneurs, un couple partageant un instant de calme. On dirait que la ville te confie un secret, un moment de beauté sereine avant que la soirée ne commence vraiment. Pour moi, c'est là qu'elle brille vraiment : fin du printemps, début de l'été, juste au moment où le soleil descend, vers 19h ou 20h.

Côté foule, attends-toi à un bon mélange. En journée, surtout le week-end, ça peut être animé avec les touristes qui se dirigent vers le vieux Bordeaux ou les quais. Mais c'est rarement oppressant comme un marché. Les soirées sont généralement plus détendues, avec des locaux qui se promènent ou se dirigent vers les restaurants du quartier.

La météo change vraiment l'ambiance. Par une journée ensoleillée et lumineuse, l'arche se découpe nettement sur le ciel bleu, elle paraît grandiose et imposante. Si c'est gris et couvert, la pierre prend une teinte plus profonde et solennelle – presque mélancolique, mais toujours belle, reflétant une lumière plus douce. Après une averse, les pavés brillent, et l'air est super frais ; moins de monde signifie que tu as une sensation plus intime avec le monument. Elle est toujours là, mais elle présente juste un visage différent selon le ciel.

Léa sur la route.

Imaginez...

Imaginez le soleil du matin qui caresse votre joue, doux et prometteur. Il réchauffe les pierres séculaires de Bordeaux, celles qui ont vu passer des siècles d’histoires. Vous marchez, et sous vos pieds, vous sentez le pavé irrégulier, usé par d’innombrables pas, une texture rugueuse et authentique qui ancre chaque foulée. L’air est frais, avec cette odeur particulière de la Garonne toute proche – un mélange subtil d’eau douce, de vase et parfois, juste un soupçon de sel marin venu de l’estuaire. Vous entendez le murmure lointain des mouettes, le cliquetis léger d’un tram qui passe, et le doux brouhaha de la ville qui s’éveille, comme une mélodie familière et réconfortante. Et puis, face à vous, majestueuse et imposante, se dresse la Porte de Bourgogne, une arche de pierre qui semble vous inviter à traverser le temps. Vous la touchez, sa pierre est fraîche sous vos doigts, une sensation de solidité, d’éternité. C’est une porte, oui, mais c’est surtout une respiration, une ouverture vers le cœur de la ville.

Un petit bout d'histoire...

Ma grand-mère, qui habitait tout près des quais, disait toujours que la Porte de Bourgogne n’était pas juste un monument, mais le véritable seuil de Bordeaux, surtout pour ceux qui arrivaient de loin par la Garonne. Elle racontait qu’à l’époque, avant même les grands ponts, les marins et les marchands apercevaient cette porte comme la première accolade de la ville. C’était le signe que le voyage était terminé, que l’on entrait dans un havre de paix, riche de promesses et d’échanges. "Quand tu passes dessous, ma petite," me disait-elle en me tenant la main, "imagine tous les rêves et toutes les espérances qui ont traversé cette arche avant toi. C’est le cœur battant de Bordeaux qui t’accueille." Pour elle, c'était la porte des arrivées, des retrouvailles, et des nouveaux départs.

Conseils pratiques pour vous

La Porte de Bourgogne se trouve à l'extrémité du Cours Victor Hugo, juste en face du Pont de Pierre. Pour vous y rendre, le tram C est idéal, l'arrêt "Porte de Bourgogne" vous dépose juste à côté. Si vous arrivez de la Place de la Bourse, c'est une petite marche agréable le long des quais. C'est un point de départ parfait pour explorer le quartier Saint-Pierre ou pour flâner le long de la Garonne. Le matin tôt ou en fin d'après-midi, la lumière est magnifique pour les photos et il y a moins de monde. Traversez le Pont de Pierre pour une vue imprenable sur la Porte et les quais, c'est un classique.

Léa en Vadrouille

Ah, Bordeaux ! Et la Porte de Bourgogne, ce monument qui vous accueille les bras ouverts au bord de la Garonne… Ce n’est pas juste une porte, c’est une invitation.

Imaginez. Vous marchez le long des quais, et d'un coup, elle se dresse devant vous, massive, imposante. Vous sentez cette brise légère qui vient du fleuve, elle porte avec elle des odeurs un peu iodées, un peu d'eau douce, et cette odeur si particulière de vieille pierre chauffée par le soleil. Vous entendez le clapotis lointain de l'eau contre les berges, le murmure des conversations qui passent, et parfois, le doux tintement du tram qui glisse plus loin. Le sol sous vos pieds, c'est ce pavé ancien, un peu irrégulier, qui vous raconte des siècles d'histoires à chaque pas. Le soleil, s'il est là, caresse votre peau et fait briller la pierre blonde de la Porte, lui donnant une chaleur incroyable. Regardez autour de vous, même si vous ne voyez pas, sentez l'espace immense qui s'ouvre : le fleuve à perte de vue d'un côté, le Pont de Pierre majestueux qui l'enjambe, et de l'autre, la ville qui s'étire, vibrante, derrière cette arche qui fut jadis une entrée triomphale. C'est un point de rencontre entre l'eau et la pierre, entre l'histoire et la vie moderne, et vous êtes là, au cœur de tout ça.

Pour la photo, voici mes astuces, sans chichis :

* Où se placer ?

* Le spot classique, c'est depuis le Quai de la Douane, un peu en amont ou en aval de la Porte. Ça te permet de l'avoir en entier, avec le fleuve et, si tu cadres bien, une partie du Pont de Pierre en arrière-plan. C'est là que tu captures l'échelle et la majesté.

* Si tu veux un angle différent, avance sous l'arche même et tourne-toi vers la ville. Tu auras la perspective de la Rue des Salinières qui s'enfonce dans Bordeaux, encadrée par la Porte. C'est plus intime.

* Pour une vue d'ensemble qui inclut la Porte, les quais et le fleuve, le Pont de Pierre est ton ami. Traverse-le et regarde vers la rive droite. Tu auras une vue panoramique top.

* Quel moment de la journée ?

* Le lever du soleil : C'est magique. La lumière dorée frappe directement la façade de la Porte, la faisant rayonner. Il y a peu de monde, l'eau est calme, les reflets sont fous.

* Le coucher du soleil : La lumière est chaude, douce, parfaite pour des ambiances plus dramatiques ou romantiques. Les couleurs du ciel se reflètent sur la Garonne, et la Porte se découpe en silhouette ou est magnifiquement éclairée selon l'angle.

* L'heure bleue (juste après le coucher du soleil, quand le ciel est d'un bleu profond mais qu'il fait encore jour) : Les lumières de la ville et de la Porte s'allument, contrastant avec le ciel. C'est souvent le moment le plus photogénique pour l'ambiance nocturne.

Voilà, tu as toutes les cartes en main.

Léa en Vadrouille

Salut l'ami(e) ! Je viens de rentrer de Bordeaux, et il faut absolument que je te parle de la Porte de Bourgogne. C'était une expérience vraiment... sensorielle.

Imagine-toi arriver. Tu sens d'abord cette brise, un mélange d'air frais et de l'odeur un peu salée de la Garonne qui est juste là, à côté. Tu entends le murmure du fleuve, oui, ce son si particulier de l'eau qui s'écoule lentement, et le cri des mouettes qui planent au-dessus. Et puis, tu es là, face à elle. Tu sens sa présence, massive mais élégante, comme une vieille dame sage qui a tout vu et qui t'accueille.

Tu lèves la main, et tu peux presque sentir la texture de la pierre sous tes doigts, rude par endroits, polie par les siècles à d'autres. Elle est immense, oui, mais ce n'est pas une immensité écrasante. C'est comme si elle t'invitait à traverser, à passer un seuil. Tu peux presque entendre les échos des calèches d'autrefois, le pas des marchands, les rires des enfants qui jouaient sous ses arches. Elle te parle d'une époque où elle était la porte d'entrée majestueuse de la ville, un vrai symbole de bienvenue.

Autour d'elle, c'est une toute autre ambiance, mais qui se marie étonnamment bien. Tu entends le cliquetis régulier des tramways qui glissent silencieusement, le doux brouhaha des gens qui se promènent sur les quais, les rires des terrasses voisines. Il y a cette lumière si particulière de Bordeaux, surtout en fin de journée, qui vient caresser la pierre et la faire briller d'un ocre chaud. Tu sens cette énergie de la ville moderne qui vibre à côté de cette histoire si profonde. C'est un peu comme si le passé et le présent se donnaient la main, là, juste sous tes pieds.

Pour y aller, c'est super facile. Tu peux prendre le tram, lignes A ou C, et tu descends à l'arrêt "Porte de Bourgogne", évidemment. Mais le mieux, c'est de marcher depuis le centre-ville, par les quais. Ça te donne une perspective géniale et tu la vois apparaître petit à petit, encadrée par le fleuve. Franchement, le matin tôt ou en fin de journée, c'est magique pour la lumière. Moins de monde aussi, si tu veux des photos sans trop de touristes qui passent devant.

Ce que j'ai adoré, c'est à quel point elle est intégrée à la vie de la ville. Ce n'est pas juste un monument qu'on regarde de loin, c'est un point de repère vivant, un passage quotidien pour beaucoup. J'ai aimé m'asseoir sur les bancs juste en face, sentir le vent sur mon visage et regarder les gens passer. C'est un endroit qui respire l'histoire sans être figé, et ça, c'est rare. Et la vue sur la Garonne depuis ses abords, avec le Pont de Pierre en toile de fond, c'est juste magnifique.

Par contre, ce qui m'a un peu surprise, c'est qu'elle est en plein milieu d'un carrefour très fréquenté. Du coup, il y a pas mal de bruit de circulation, surtout en journée. Ça casse un peu le côté "immersion historique" si tu n'es pas préparé(e). Et j'avoue que je m'attendais à ce qu'il y ait peut-être plus d'explications sur place, des panneaux ou quoi. Mais au final, ça t'oblige à juste la ressentir, à te laisser imprégner par son histoire sans lire des faits. C'était une surprise, mais pas forcément une mauvaise chose. Ça te pousse à te connecter plus profondément.

Voilà pour la Porte de Bourgogne ! J'espère que tu as pu voyager un peu avec moi.

Olya des ruelles

Oh là là, Bordeaux ! C'est une ville qui se vit, qui se respire, et qui s'imprime dans chaque parcelle de ton être.

Imagine… Tu es là, juste devant la Porte de Bourgogne. Tu ne la vois pas, mais tu la ressens. C'est comme un souffle d'histoire qui t'enveloppe, une présence massive et ancienne. Tu sens la fraîcheur de la pierre, chauffée par le soleil de l'après-midi, sous tes doigts si tu touches l'une de ses colonnes. Tu entends le doux cliquetis du tram qui passe, ses rails chantant une mélodie urbaine familière, et le murmure des conversations qui s'entremêlent avec le cri des mouettes, venues de la Garonne toute proche. Le vent te caresse le visage, portant avec lui des effluves de vieille pierre, un soupçon de sel de l'estuaire, et parfois, si tu es chanceux, l'odeur sucrée d'une gaufre fraîchement préparée dans les environs. Tu marches le long des quais, et tu sens l'espace s'ouvrir devant toi, immense, libérateur. L'air est doux, et même si tu ne peux pas voir la couleur du ciel qui se reflète sur l'eau, tu perçois la lumière changer, s'adoucir, comme si la ville elle-même se préparait à te raconter ses secrets du soir. C'est une sensation de plénitude, d'être exactement là où tu dois être, au cœur vibrant de Bordeaux.

Léa en Vadrouille

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Pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter de mobilité près de la Porte de Bourgogne à Bordeaux, voici comment ça marche, sans chichis :

1. Le plus simple et souvent le plus proche : les pharmacies. Beaucoup de pharmacies à Bordeaux proposent la location de matériel médical, y compris des fauteuils roulants manuels pour des courtes durées (à la journée ou à la semaine). C'est souvent la solution la plus rapide et la plus pratique pour une location ponctuelle.

* Comment faire : Cherche une pharmacie avec la croix verte lumineuse. La plus directe serait de demander à quelqu'un de te guider vers la pharmacie la plus proche de la Porte de Bourgogne, ou de faire une recherche rapide sur une carte. Le mieux est toujours d'appeler avant de te déplacer pour vérifier la disponibilité.

* Coût : Variable, mais compte entre 5 et 15 euros par jour pour un fauteuil manuel. Pour un scooter, c'est plus rare en pharmacie et plus cher. Une caution est souvent demandée.

* Facilité : Très facile si disponible.

2. Les magasins spécialisés en matériel médical : Si tu as besoin d'un scooter de mobilité, ou si tu préfères plus de choix, les enseignes comme Cap Vital Santé ou France Médical Innovation (anciennement Bastide Médical) sont des options fiables. Ils ont plusieurs adresses à Bordeaux.

* Exemples d'adresses (mais pas directement à la Porte de Bourgogne, tu devras prévoir un transport) :

* Cap Vital Santé : 122 Rue Georges Bonnac, 33000 Bordeaux.

* France Médical Innovation : 20 Rue des Ayres, 33000 Bordeaux (plus central, mais toujours pas "à côté" de la Porte).

* Comment faire : Appelle-les impérativement avant ! Ils te renseigneront sur les modèles disponibles (manuel, électrique, scooter), les tarifs (souvent plus chers pour les scooters, à la journée ou à la semaine), les conditions de location (pièce d'identité, caution) et les options de livraison si tu ne peux pas te déplacer.

* Coût : Pour un scooter, ça peut aller de 30-50 euros par jour et plus pour une location longue. Les fauteuils électriques sont aussi dans cette fourchette haute.

* Facilité : Facile si tu as appelé et réservé. Le déplacement est le point à considérer.

Mon conseil d'ami : Toujours, toujours appeler avant de te déplacer. Ça t'évitera des déceptions et te permettra d'avoir toutes les infos sur la disponibilité et le prix exact.

Léa en Vadrouille

Imagine que tu marches le long d'une rue animée, les pavés sous tes pieds te racontent des histoires anciennes. Tu entends le cliquetis lointain d'un tram, un son familier qui se rapproche, puis s'estompe. Soudain, l'espace s'ouvre devant toi. L'air change, il devient plus frais, un peu humide, avec une pointe de sel. C'est l'odeur du fleuve, la Garonne, qui t'appelle. Tu sens la brise légère sur ton visage, une caresse qui te dit que tu es arrivé. Devant toi, une présence immense, solide, s'élève. Tu lèves la tête, et même si tu ne peux pas la voir, tu sens la masse de pierre au-dessus de toi, une sorte de portail qui te fait te sentir tout petit, mais incroyablement connecté à quelque chose de grand. C'est la Porte de Bourgogne qui t'accueille.

Tu t'approches, pas à pas. Tes mains peuvent sentir la fraîcheur de la pierre, sa texture rugueuse et pourtant douce par endroits, polie par les siècles. Tu entres sous l'arche. Le son change instantanément. Les bruits de la ville s'amortissent, se transforment en échos doux. Chaque pas résonne un peu plus. Tu sens une légère vibration dans l'air, comme si l'histoire de ce lieu était palpable. La lumière, même si tu ne la perçois pas directement, se filtre différemment ici. Tu sens l'ombre profonde sous l'arche, puis l'ouverture lumineuse de l'autre côté. C'est un passage, une transition. Tu peux presque sentir le poids des charrettes, des pas, des histoires qui ont traversé cet endroit avant toi. La brise du fleuve te traverse, te rafraîchit, et tu te sens comme une partie de ce courant perpétuel.

Alors, concrètement, qu'est-ce que tu fais là ? La Porte de Bourgogne est super facile à trouver, elle est juste là, face à la Garonne, à la fin du Cours Victor Hugo, sur la Place de Bir-Hakeim. Le tram A et C passent juste à côté (arrêt Porte de Bourgogne ou Place de la Bourse pour une petite marche). Mon conseil : traverse-la à pied. Passe sous l'arche, ressens le changement d'ambiance. Une fois de l'autre côté, tourne-toi et regarde-la de loin, avec le fleuve en arrière-plan. C'est particulièrement sympa au coucher du soleil quand la lumière est douce. Ensuite, tu peux longer les quais de la Garonne, c'est une super balade, ou te diriger vers le centre historique juste derrière toi. C'est un point de départ parfait pour explorer Bordeaux à pied. Pas besoin de rester des heures, mais c'est un arrêt clé pour capter l'ambiance de la ville.

Léa en Vadrouille

Imaginez un instant. Vous êtes là, au cœur de Bordeaux, et une brise douce monte de la Garonne. Fermez les yeux, et sentez cette odeur unique : un mélange subtil d'air salin venu de l'estuaire, de pierre ancienne chauffée par le soleil et, si le vent est bon, cette pointe sucrée et vanillée du canelé qui s'échappe d'une boulangerie voisine. Vous entendez le clapotis lointain de l'eau contre les quais, un son apaisant qui vous ancre dans le présent. Puis, le bourdonnement discret du tram qui passe juste à côté, une mélodie moderne qui se mêle au murmure de l'histoire. Vous avancez, vos pieds sur les pavés inégaux, sentant sous la semelle le passage des siècles. Le soleil caresse votre joue, doux, et vous guide vers l'imposante Porte de Bourgogne. En passant sous son arche massive, vous sentez l'air se rafraîchir d'un coup, comme un souffle ancien. Et si vous tendez l'oreille, vraiment, tout en haut, vous percevrez un sifflement ténu, presque un chant, celui du vent qui traverse les fentes étroites de la pierre, un son que seuls les plus attentifs entendent. Juste à la base, cette mousse vert-de-gris qui s'accroche aux pierres humides sent la terre et la persévérance, une petite vie oubliée là.

Pour y aller, c'est simple : le tram A vous y dépose directement à l'arrêt "Porte de Bourgogne". C'est le spot idéal pour commencer une balade le long des quais, ou pour traverser vers le Pont de Pierre. Le meilleur moment ? Fin d'après-midi, la lumière est dingue et l'ambiance est plus douce. Sinon, tôt le matin pour la tranquillité. Ne te contente pas de la regarder de loin, traverse-la !

Chloé du chemin

Salut les explorateurs !

Imaginez un instant. Vous êtes là, au cœur de Bordeaux, et devant vous se dresse la Porte de Bourgogne. Ne la voyez pas seulement, *sentez-la*. Elle est massive, imposante, comme un gardien silencieux des siècles passés. Le soleil, s'il est là, caresse ses pierres anciennes, vous invitant à lever la tête, à sentir cette grandeur qui vous enveloppe.

Vous marchez doucement, et sous vos pieds, vous entendez le léger crissement des pas sur les pavés. L'air ici est un mélange subtil : il y a cette odeur un peu saline de la Garonne toute proche, le fleuve qui respire doucement juste derrière, et puis ce parfum de ville, de cafés qui s'éveillent, de vie qui bourdonne. Tendez la main, et si vous effleurez la pierre, vous sentirez sa fraîcheur, sa texture rugueuse et pourtant douce, polie par tant de mains et de vents. C'est une porte qui ne vous barre pas le chemin, mais qui vous invite à traverser le temps, à écouter les échos des calèches et des pas d'autrefois, mêlés au doux murmure du tramway moderne. C'est un point d'ancrage, un repère qui vous dit : "Bienvenue, tu es bien ici, au cœur de l'histoire bordelaise."

Maintenant, parlons pratique, entre nous. C'est magnifique, cette Porte, mais comme tout lieu ancien et vivant, il y a deux-trois astuces pour en profiter à fond et sans souci.

D'abord, les sols. Autour de la Porte et sur les quais, les dalles et les pavés sont superbes, mais attention ! Après une averse ou même juste un peu d'humidité matinale, ils peuvent devenir incroyablement glissants. C'est comme marcher sur de la glace si vous n'êtes pas attentif. Donc, prenez votre temps, ne vous précipitez pas, et privilégiez des chaussures avec une bonne adhérence. Ce n'est pas le moment de tester vos patins à roulettes invisibles.

Ensuite, ces mêmes pavés, si charmants, sont aussi capricieux. Ils sont inégaux, certains un peu plus hauts, d'autres un peu plus bas, comme une surface légèrement ondulée. Il faut bien sentir le sol sous vos pieds, ou si vous avez l'œil, regarder où vous mettez les pieds pour éviter de trébucher. C'est un peu un parcours d'obstacles discret, alors soyez juste conscient que chaque pas peut réserver une petite surprise.

Enfin, comme dans toutes les zones très touristiques, il y a parfois des personnes qui essaient de profiter de la distraction des visiteurs. Si quelqu'un vous approche de manière trop insistante pour vous faire signer une pétition, vous offrir un "cadeau" ou vous proposer une "aide" qui ne semble pas naturelle, soyez juste vigilant. Un "non merci" ferme et poli, et continuer votre chemin, est souvent la meilleure réponse. Votre instinct est votre meilleur guide ici ; s'il y a un doute, c'est qu'il n'y a pas de doute.

Profitez bien de la Porte, elle est sublime !

Clara en vadrouille

Salut ! Pour les amoureux des oiseaux à Bordeaux, la Porte de Bourgogne, c'est un oui clair.

Tu ne verras pas forcément des espèces rares, mais la Garonne attire pas mal de vie. Tu entendras surtout les mouettes rieuses et les goélands argentés, très présents sur le fleuve. Il y a aussi des canards colverts qui barbotent près des quais. Si tu es attentif et que tu as un peu de chance, tu pourrais apercevoir des bergeronnettes grises qui se faufilent sur les berges, ou même des hirondelles et des martinets en saison, qui tourbillonnent au-dessus de l'eau.

Pour être tranquille, éloigne-toi un peu de l'axe principal de la porte. Marche le long des quais, soit vers le Pont de Pierre, soit vers le Quai des Salinières. Trouve un banc ou un rebord un peu à l'écart, près de l'eau, et reste silencieux. C'est là que tu auras le plus de chances d'observer sans déranger.

Le meilleur moment, sans hésitation, c'est tôt le matin, juste après le lever du soleil. Il y a moins de monde, le bruit de la ville est encore doux, et les oiseaux sont généralement les plus actifs. La fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil, est aussi un bon créneau, mais il y aura plus de passants.

Léa de la route