Les allées extérieures de l'Euskalduna sont en pavé lisse, larges et peu inclinées. À l'intérieur, de vastes couloirs en pierre polie ou moquettés assurent une circulation aisée. Les dénivelés sont gérés par des rampes douces et des ascenseurs, garantissant l'accessibilité universelle. Ces parcours fluides guident intuitivement les visiteurs vers les auditoriums et espaces d'exposition.

L'Euskalduna révèle son âme au crépuscule d'un jour de semaine, hors congrès. L'air frais de la ria s'y engouffre, portant juste le murmure lointain du tramway. Les rares passants adoptent alors une démarche contemplative, l'ambiance y est sereine et propice à la réflexion. Les reflets du Nervión sur ses façades métalliques amplifient cette quiétude.

Salut les amis voyageurs !

Face au fleuve Nervión à Bilbao, le Palais Euskalduna ne se contente pas d'être un centre de congrès ; c'est une sculpture monumentale, un vaisseau échoué volontairement, dont les façades d'acier Corten patiné s'habillent d'un ocre profond, presque rouillé, captant la lumière changeante. Sa silhouette audacieuse, œuvre de Federico Soriano et Dolores Palacios, évoque irrésistiblement la proue d'un navire, un clin d'œil saisissant à son passé. Car c'est ici, sur l'emplacement même des anciens chantiers navals Euskalduna, que ce géant de la culture et des affaires a pris racine.

Imaginez : là où résonnaient autrefois les marteaux et le fracas des tôles, on entend désormais les murmures des congrès internationaux ou les envolées lyriques d'un opéra. Cette transformation est palpable. Une fois, j'ai vu un groupe d'anciens ouvriers navals s'arrêter devant, leurs visages marqués par le temps, mais un sourire de fierté aux lèvres. Pour eux, ce palais n'est pas juste un bâtiment moderne, c'est la résurrection de leur quartier, une nouvelle coque pour Bilbao qui a su larguer les amarres de son passé industriel pour naviguer vers un futur culturel et économique, sans jamais oublier ses racines maritimes. L'intérieur, vaste et lumineux, offre une acoustique impressionnante, faisant de chaque événement une expérience immersive.

À la prochaine pour de nouvelles découvertes !

Le point de vue idéal se trouve sur la rive opposée de la Ría de Bilbao, près du Musée Maritime. De là, cadrez la silhouette complète du palais, évoquant un navire ancré, avec ses reflets sur l'eau. La fin d'après-midi, à l'approche du coucher de soleil, offre une lumière dorée exceptionnelle. Cette lumière rasante sublime les courbes métalliques et les teintes ocres du bâtiment.

Son architecture audacieuse, évoquant un navire, ancre puissamment le renouveau du quartier. Pourtant, de près, son revêtement sombre et sa masse peuvent paraître moins accueillants pour le visiteur occasionnel. La surprise fut l'acoustique exceptionnelle de l'auditorium principal, une vraie prouesse technique. C'est un écrin fonctionnel avant tout, moins une invitation à une flânerie architecturale libre.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité à Bilbao, dirigez-vous vers une "ortopedia". Ces magasins spécialisés, comme Ortopedia Gorliz (plusieurs adresses en ville), proposent une gamme d'équipements à la location. Les tarifs journaliers sont variables, comptez environ 5-10€ pour un fauteuil manuel, avec des forfaits hebdomadaires plus avantageux. Renseignez-vous directement sur place ou par téléphone pour la disponibilité et les conditions, en demandant "alquiler de silla de ruedas" ou "alquiler de scooter".

On s'installe dans l'auditorium pour vibrer au son d'un opéra ou d'un concert symphonique. On participe à des congrès internationaux, échangeant lors de sessions professionnelles. On explore ses couloirs modernes, admirant l'architecture navale qui rappelle le passé de la ville. On assiste à des spectacles de danse, des pièces de théâtre ou des expositions temporaires.

Salut les amis voyageurs ! Aujourd'hui, on met le cap sur une merveille architecturale de Bilbao.

Le Palacio Euskalduna, ancré comme un navire moderne sur les rives du Nervión, ne se contente pas d'être un centre de congrès ; c'est une œuvre d'art brute. Sa silhouette sombre, métallique, évoque les chantiers navals qu'il a remplacés, une histoire gravée dans l'acier et le verre. À l'intérieur, les vastes halls résonnent d'une élégance minimaliste. La lumière naturelle se fraye un chemin à travers d'immenses baies vitrées, peignant des motifs changeants sur les surfaces polies, tandis que le fleuve déroule son ruban argenté juste à l'extérieur. On y perçoit souvent le lointain murmure d'une répétition d'orchestre ou le bourdonnement discret des conversations avant un spectacle, signes de la vie qui anime ses entrailles. Mais si vous prenez le temps de vous écarter des flux principaux, cherchez l'escalier secondaire menant aux étages supérieurs, côté ouest. Là, au palier entre le deuxième et le troisième niveau, le soleil de l'après-midi frappe une section particulière de la façade vitrée. Loin des vues panoramiques évidentes, cette lumière crée un kaléidoscope de reflets sur les panneaux intérieurs en acier brossé, projetant des éclats éphémères qui dansent comme des aurores boréales urbaines, un spectacle intime et fugace que la plupart des visiteurs, pressés, ne remarquent jamais.

Alors, la prochaine fois que vous êtes à Bilbao, ralentissez le pas et laissez-vous surprendre par ces petits trésors cachés. À bientôt pour de nouvelles découvertes !

Lors d'événements bondés, des pickpockets peuvent opérer; sécurisez vos objets de valeur et restez attentif à votre environnement. La vaste structure peut désorienter; prévoyez d'arriver en avance et repérez votre accès pour éviter toute précipitation. Après les spectacles tardifs, les options de transport public se raréfient; organisez votre retour à l'avance, notamment via taxi ou VTC. Les contrôles de sécurité peuvent ralentir l'entrée; voyagez léger et évitez les objets interdits pour un accès fluide.

Pour les ornithologues, le Palais Euskalduna est un centre urbain, mais sa proximité avec la Ría de Bilbao permet d'observer des mouettes rieuses et parfois des cormorans. Privilégiez les rives calmes de la ria, juste à l'ouest du palais, ou les abords moins fréquentés du parc Doña Casilda adjacent. Le chant des merles et le jacassement des étourneaux sont perceptibles depuis les arbres du parc, contrastant avec les cris des goélands sur l'eau. L'aube ou le crépuscule offrent les meilleures chances d'activité aviaire et une atmosphère plus sereine pour l'observation.