Imagine. Le léger tangage du bateau s'estompe, et sous vos pieds, vous sentez d'abord la douceur, puis la chaleur du sable fin. Ce n'est pas une route, pas même un sentier pavé. Ici, sur l'Isla Catalina, vos premiers pas vous mènent sur une immense plage, le "chemin" principal étant cette étendue de sable clair. Elle est large, ouverte, et vous invite à avancer sans contrainte. Vous entendez le murmure lointain des vagues et le crissement léger du sable sous chaque pas, un son doux qui vous ancre immédiatement dans ce paradis. Parfois, de larges planches de bois, un peu tièdes au soleil, vous guident sur quelques mètres, une texture différente sous la plante des pieds, vous menant vers l'ombre des palmiers ou les installations de base.

Ces "chemins" de sable ne sont jamais étroits ou tortueux. Ils s'étendent devant vous, vastes et accueillants, vous incitant à explorer sans jamais vous sentir enfermé. Pensez-y comme à une toile ouverte, où chaque pas vous pousse plus loin, toujours avec la brise marine sur votre peau. Si vous vous éloignez un peu de la zone principale, vers l'intérieur de l'île, les sentiers deviennent plus naturels, moins définis. Vous sentez alors la terre plus meuble, parfois quelques racines affleurantes, et l'air se charge davantage du parfum des plantes tropicales. Le son des oiseaux se mêle à celui de l'océan, qui reste toujours une boussole sonore, vous rappelant la direction de la côte. C'est une exploration douce, où l'île vous révèle ses secrets sans jamais vous perdre.

Côté pratique pour se déplacer, oubliez les chaussures compliquées. Des tongs ou même pieds nus, c'est parfait pour la plupart des déplacements. Le terrain est globalement plat et le sable fin. Vous ne risquez pas de vous perdre ; l'île est petite et les zones d'activités principales sont bien délimitées et proches de l'eau. L'orientation est intuitive : suivez le son de la mer pour retrouver la plage principale. Pour l'accessibilité, les zones de sable sont larges, mais si vous avez des difficultés à vous déplacer sur du sable, sachez que les planches de bois sont limitées aux zones d'arrivée et de restauration. Le reste, c'est la plage à l'état pur.

Max en mouvement.

L'île de Catalina, ce n'est pas juste une carte postale, c'est une sensation. Et si tu veux la vivre pleinement, la sentir sous ta peau, l'entendre murmurer, il y a un moment précis où elle se révèle. Imagine... c'est entre janvier et mars que l'île déploie sa magie la plus pure. L'air est d'une clarté incroyable, tu le sens sur ta peau, léger, presque soyeux, sans cette lourdeur humide qui peut parfois t'envelopper dans les Caraïbes. Ferme les yeux un instant : tu n'entends que le murmure doux et régulier des vagues, un rythme apaisant qui berce l'île entière. Le parfum ? Un mélange subtil de sel marin, de sable chaud et parfois, si la brise est complice, une pointe de fleur tropicale portée depuis la terre. Le soleil, chaud et généreux, caresse ta peau sans la brûler, te laissant cette sensation de bien-être absolu.

Pendant cette période idéale, oui, il y a du monde, mais c'est une foule joyeuse et diffuse. Tu ne marches pas coude à coude, l'espace reste généreux et tu peux toujours trouver ton coin de paradis. Le son des rires et des conversations lointaines se mêle harmonieusement au bruit des vagues, ajoutant une touche de vie sans jamais briser la sérénité. Mais l'île a d'autres visages. Imagine la saison des pluies, de mai à novembre. L'air devient lourd, collant, tu le sens peser sur tes poumons à chaque inspiration. Le ciel peut se faire menaçant, et le bruit de la pluie sur les feuilles de palmier, bien que beau, change radicalement l'ambiance. L'île se vide, le silence est différent, plus profond, presque mélancolique. L'eau n'est plus ce bleu éclatant et transparent, mais un gris plus profond, moins invitant. La sensation d'humidité constante sur la peau, la sueur qui perle... c'est une autre Catalina, plus introspective, moins exubérante.

Si tu veux vraiment profiter de la clarté de l'eau pour le snorkeling, vise le matin tôt, avant l'arrivée des gros bateaux. La visibilité est dingue à ce moment-là. Apporte de la crème solaire biodégradable, c'est mieux pour les coraux et ta peau. Et un chapeau, le soleil tape fort même quand l'air est doux. Il n'y a pas beaucoup d'infrastructures fixes là-bas, c'est une île sauvage : prépare ton pique-nique ou compte sur les barbecues organisés par les tours. Ne t'attends pas à des restaurants avec service à table. Et de l'eau, beaucoup d'eau. C'est simple, mais vital. Des chaussons d'eau sont aussi une bonne idée si tu veux explorer les rochers sans te soucier de ce qui pourrait se cacher sous tes pieds. Les bateaux partent souvent de La Romana ou de Bayahibe. Vérifie bien l'heure de retour, on ne veut pas te laisser sur l'île au coucher du soleil... sauf si c'est ton plan !

Max en vadrouille

Imaginez que vous descendez d'un petit bateau, le soleil caribéen caressant votre peau dès que vous mettez un pied sur le sable doux d'Isla Catalina. Vous entendez le murmure des vagues qui viennent lécher le rivage, un son apaisant qui remplit l'air. L'odeur du sel marin se mêle à une légère brise chaude, apportant avec elle des effluves de quelque chose d'indompté et de pur. Vous marchez, et sous vos pieds, le sable est si incroyablement fin et blanc, presque comme de la farine, et il est tiède, une douce chaleur qui se répand dans tout votre corps. Le bleu de l'eau n'est pas juste une couleur, c'est une sensation, une profondeur limpide qui vous appelle, vous enveloppe.

Plongez maintenant. L'eau vous accueille avec une douceur inattendue, ni trop froide, ni trop chaude, juste parfaite. C'est comme entrer dans un bain géant où chaque mouvement est sans effort. Vous entendez le léger clapotis de l'eau autour de vos oreilles, un son étouffé et réconfortant. Ouvrez les yeux sous l'eau et laissez-vous émerveiller : des bancs de poissons aux couleurs vives glissent silencieusement, sans se soucier de votre présence, leurs écailles scintillant comme des bijoux sous les rayons du soleil qui pénètrent la surface. Le corail est un jardin sous-marin, avec des formes et des textures que vos doigts ont envie d'effleurer, même si vous savez qu'il faut juste observer. C'est une danse silencieuse, un ballet de vie où vous êtes un invité privilégié, flottant, juste flottant.

Pourquoi cette île est-elle si spéciale ? Ce n'est pas juste pour la beauté. J'ai entendu une fois un vieil homme de La Romana, dont le grand-père était pêcheur, raconter que quand les temps étaient durs, quand la mer était agitée ou que les soucis s'accumulaient, son grand-père venait ici. Il ne pêchait pas toujours, il s'asseyait juste sous un arbre, écoutait le vent et regardait l'horizon. Il disait que l'île avait le pouvoir de calmer l'âme, de remettre les idées en place. Il l'appelait 'el respiro del alma' – le souffle de l'âme. C'est cette vibration que l'on ressent encore aujourd'hui : un lieu où le temps ralentit, où l'on peut juste être.

Pour y aller, c'est simple : la plupart des excursions partent de La Romana, souvent incluses dans des forfaits avec transport et déjeuner. Choisis un tour qui arrive tôt, tu auras l'île presque pour toi. N'oublie pas la crème solaire (biodégradable si possible, pour protéger les coraux !), un chapeau, tes lunettes de soleil et, si tu as, ton propre masque et tuba pour le confort. L'eau est claire, mais une gourde réutilisable est toujours une bonne idée. Les repas sont généralement servis sur l'île par les tour-opérateurs, souvent un barbecue simple mais délicieux, mais quelques snacks perso ne feront pas de mal. Pas besoin de chaussures compliquées, des sandales suffisent, car tu passeras ton temps pieds nus dans le sable.

Olya des ruelles

Bienvenue sur Isla Catalina ! Imagine que tu marches sur un tapis de poudre blanche, si fine qu'elle glisse entre tes orteils, encore fraîche de l'ombre des palmiers. Tu t'avances doucement, et la chaleur du soleil sur ta peau te dit que tu es arrivé. Le son des vagues est comme une mélodie douce, un chuchotement régulier qui te berce. Puis, tu sens cette eau, d'abord un frisson frais sur tes chevilles, puis une caresse tiède qui monte le long de tes mollets. Elle est si incroyablement claire que tu pourrais jurer que tu vois chaque grain de sable sous la surface. Le parfum de l'air est salé, vivifiant, mélangé à une légère odeur de noix de coco. C'est là, juste au bord de l'eau, là où le blanc éclatant du sable rencontre le bleu turquoise irréel de la mer, que tu t'arrêtes. Tu sens la brise marine légère sur ton visage, une sensation de liberté absolue. C'est le spot parfait, un tableau vivant de pureté.

Autour de toi, ce n'est que l'essence des Caraïbes. Derrière toi, de majestueux cocotiers s'inclinent avec élégance vers l'océan, leurs troncs rugueux offrant un contraste avec la douceur du sable. Devant toi, l'eau s'étend à l'infini, parsemée de quelques petites embarcations de tourisme qui semblent flotter sur l'air tant l'eau est transparente. Tu pourrais apercevoir des petits poissons nager près du rivage, leurs mouvements rapides créant de minuscules ondes. Le fond marin est sablonneux et peu profond sur une bonne distance, ce qui donne cette couleur incroyable. C'est un décor minimaliste mais puissant, où la nature est la seule star.

Pour la lumière et l'ambiance, vise le milieu de la matinée, entre 9h30 et 11h. À ce moment, le soleil est suffisamment haut pour illuminer l'eau d'une façon spectaculaire, faisant ressortir ce turquoise éclatant sans créer d'ombres trop dures sur le sable. L'eau scintillera de mille feux, et tu sentiras la chaleur agréable du soleil sans l'intensité écrasante de midi. L'ambiance est encore relativement calme, juste le bourdonnement lointain des bateaux et le rire occasionnel des premiers arrivants. C'est la période où l'île se réveille doucement, offrant une sérénité parfaite pour capturer sa beauté.

Maxime en vadrouille

Salut ! Je viens de rentrer de l'Isla Catalina, et wow... Laisse-moi te raconter. Imagine un instant. Tu descends du bateau, et la première chose qui te frappe, c'est l'eau. Pas juste bleue, mais une palette de turquoises si intenses que ça te pique les yeux de bonheur. Tu sens le sable fin glisser entre tes orteils, chaud et doux, comme de la farine. Le son des petites vagues qui caressent le rivage est le seul bruit qui compte, une mélodie apaisante qui te vide l'esprit. Et l'air... il sent le sel, la chaleur, et cette promesse d'évasion. C'est ça, Catalina. Pure, simple, et incroyablement belle.

Tu marches un peu, et tu sens le soleil sur ta peau, une caresse chaude mais pas écrasante grâce à la brise légère. Tu t'approches de l'eau, et tu plonges. L'eau t'enveloppe, fraîche et cristalline. Sous la surface, c'est un autre monde. Tu vois des poissons par milliers, des bancs entiers qui scintillent, des bleus, des jaunes, des oranges, qui frôlent tes doigts si tu tends la main. Tu entends juste le léger gargouillis de l'eau autour de tes oreilles. C'est cette explosion de vie sous-marine qui m'a vraiment surprise, cette sensation d'être un intrus bienvenu dans leur ballet silencieux. C'est comme nager dans un aquarium géant et naturel.

Par contre, un truc à savoir : l'île est magnifique, mais prépare-toi à la foule. Surtout si tu y vas en haute saison. Le midi, quand tous les bateaux arrivent, ça peut devenir un peu moins "paradis désert" et plus "plage bondée". Mon conseil ? Essaye d'arriver tôt ou de t'éloigner un peu des zones centrales où les excursions déchargent tout le monde. Il y a des coins plus tranquilles si tu marches un peu sur les côtés. Et les vendeurs ambulants peuvent être un peu insistants, mais un "non merci" ferme et poli suffit généralement.

Autre chose, si tu comptes faire du snorkeling, apporte ton propre équipement si tu peux. Celui qu'ils louent ou prêtent n'est pas toujours au top et tu seras plus à l'aise avec le tien. Pense aussi à prendre de la crème solaire biodégradable, c'est important pour les coraux ! Et de l'eau, beaucoup d'eau. Les prix sur place pour les boissons peuvent être un peu élevés. Pour le déjeuner, la plupart des excursions incluent un buffet, c'est basique mais ça fait le job. Ne t'attends pas à de la grande gastronomie, c'est plus pour recharger les batteries.

Voilà pour Catalina ! J'espère que ça t'aide. Bises,

Léa from the road

Imaginez le soleil sur votre peau, une chaleur douce qui vous enveloppe dès que vous posez le pied sur le sable. Vous sentez cette texture fine et chaude sous vos orteils, un peu comme de la poudre. Autour de vous, l'air est salé, avec une légère odeur d'iode et de quelque chose de floral, porté par une brise légère. Vous entendez le murmure constant des vagues, un son apaisant, régulier, comme une respiration. Parfois, un rire lointain, le clapotis d'une pagaie, ou le chant d'un oiseau exotique vient briser le silence. Vous marchez, et chaque pas enfonce légèrement dans le sable, une sensation de liberté. Puis, vous approchez de l'eau. Imaginez la sensation de cette eau cristalline sur vos chevilles, puis vos jambes – fraîche, mais pas froide, juste parfaite. Vous pourriez y rester des heures, juste en écoutant le monde autour de vous et en sentant le doux balancement de l'océan.

Pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter à mobilité réduite pour votre séjour à Isla Catalina, il faut savoir que vous ne trouverez probablement rien directement sur l'île elle-même. C'est une petite île de jour, principalement accessible par bateau pour des excursions. Votre meilleure option est de chercher à La Romana, la ville principale d'où partent les excursions vers l'île. Ce n'est pas un service aussi courant que la location de voiture, donc la disponibilité peut être limitée sans préparation. Je te conseille vivement de contacter les grands hôtels de La Romana ou les agences de tourisme locales *avant* ton arrivée. Ils pourront te diriger vers des fournisseurs de matériel médical ou des pharmacies qui proposent ce genre de service. Parfois, ils peuvent même organiser la livraison jusqu'à ton logement. Les prix varient beaucoup, donc demande un devis clair avant de t'engager. N'hésite pas à appeler plusieurs endroits pour comparer et t'assurer de la disponibilité, car ce n'est pas toujours en stock et une réservation préalable est souvent nécessaire.

Léa en chemin

Imagine le soleil du matin qui caresse ta peau alors que tu montes à bord. Tu sens la brise marine, légère d'abord, puis plus forte, qui vient te décoiffer. Le moteur ronronne, une mélodie constante sous tes pieds, et tu entends le clapotis de l'eau contre la coque, le cri lointain des mouettes. Tu laisses le continent s'éloigner, juste une ligne floue à l'horizon. Puis, au loin, une tache verte émerge de l'azur, de plus en plus nette à mesure que le bateau fend les vagues – c'est elle, Isla Catalina.

Le bateau ralentit, et tu sens l'odeur du sel devenir plus intense, mêlée à une douceur végétale qui monte de l'île. Quand tu poses le pied sur le sable, il est fin, chaud, presque soyeux sous tes orteils. L'eau te caresse les chevilles, une fraîcheur bienvenue, si claire que tu vois tes pieds au travers. Autour de toi, il y a le murmure des vagues, si doux qu'il est à peine perceptible, et le souffle léger du vent dans les palmiers.

En t'enfonçant un peu dans l'eau, elle t'enveloppe entièrement, tiède et douce. Tu glisses la tête sous la surface, et le monde change. Tu respires calmement par le tuba, le son de ta propre respiration est le seul bruit. Tes yeux s'habituent aux nuances de bleu et de vert, et des poissons aux couleurs vives nagent juste à côté de toi, si proches que tu pourrais presque les toucher. C'est un ballet silencieux et hypnotisant. Pour ça, n'oublie pas ton masque et ton tuba si tu en as un, sinon tu pourras en louer un sur place, mais les tiens seront toujours plus confortables. Le meilleur spot est sur le côté ouest de l'île, près des rochers.

Après l'exploration, une odeur irrésistible de grillades te guide. Le poulet, le poisson, tout est préparé là, sur des barbecues fumants. Tu manges les pieds dans le sable, le goût des épices dominicaines sur ta langue, une boisson fraîche à portée de main. Tu sens la chaleur du soleil sur ton visage, mais aussi la douce ombre des palmiers. C'est le moment où le temps semble s'arrêter, où tu ne fais qu'un avec la tranquillité de l'île. Côté pratique, il y a généralement un buffet inclus dans la plupart des excursions, avec de l'eau et du rhum. Amène une petite gourde pour rester hydraté toute la journée.

Quand le bateau repart, tu sens le vent sur ta peau, te rappelant les embruns de la journée. Le soleil commence à descendre, peignant le ciel de teintes oranges et roses, et tu sens une douce mélancolie te gagner, celle des moments parfaits qui s'achèvent. C'est l'image que tu emporteras : cette lumière chaude, le bruit des vagues qui s'éloignent, et la sensation d'une paix profonde. Pour le retour, prévois une serviette sèche et un petit pull léger car la brise peut être fraîche une fois le soleil couché. La plupart des bateaux partent en milieu d'après-midi, donc tu auras environ 4-5 heures sur l'île.

Olya from the backstreets

Salut les amis voyageurs !

Imagine. Tu as marché sur le sable chaud de la plage principale de l'Isla Catalina, le soleil tape, l'air vibre de rires et de musique lointaine. Mais maintenant, fais quelques pas en arrière, juste sous la canopée épaisse des arbres de mer, là où l'ombre est profonde. La lumière change, elle devient tamisée, douce. L'air, lui aussi, est différent. Ce n'est plus seulement cette odeur salée de l'océan ; il y a une douceur sous-jacente, terreuse, presque comme des feuilles chaudes et sèches mêlées à une note lointaine et subtile de coco tombée. Si tu tends l'oreille, au-delà du murmure des vagues, tu pourrais entendre un minuscule, presque imperceptible, *scratch-scratch-scratch*. C'est le son des bernard-l'hermite, affairés dans leur monde secret sous les feuilles, un détail si infime, si vivant, que peu y prêtent attention. C'est le battement de cœur discret de l'île.

Pour te rendre sur l'île, la plupart des visiteurs optent pour une excursion organisée, partant généralement de Bayahibe ou de La Romana. C'est presque toujours un forfait tout compris (transport en bateau, repas, boissons). Mon conseil : réserve à l'avance, surtout si tu voyages en haute saison. Les places sont limitées et partent vite.

Une fois que tu as posé le pied sur le sable, sens-le. Il est fin, presque comme de la poudre par endroits, doux et tiède sous tes pieds. L'eau, quand tu y entres, est une caresse. Elle est d'une clarté incroyable, si transparente que tu peux voir tes orteils même à quelques mètres du bord. Laisse-toi flotter, sens le soleil sur ta peau et le clapotis doux des vagues contre tes oreilles. Il n'y a pas de courant fort ici, juste une douce ondulation qui te berce. C'est une sensation de paix absolue, comme si le temps ralentissait juste pour toi.

Côté pratique, même si c'est souvent tout compris, il y a quelques essentiels. Crème solaire (idéalement respectueuse des récifs coralliens, c'est important !), un chapeau à large bord, et une bouteille d'eau réutilisable. Si tu as des chaussures d'eau, prends-les, ça peut être utile pour marcher sur les fragments de corail au bord de l'eau. Et un peu de monnaie locale si tu veux acheter un petit souvenir ou donner un pourboire.

Et puis il y a le monde sous-marin. Plonge ta tête sous l'eau. Tu entends un silence assourdi, juste le son de ta propre respiration. Tes yeux s'ouvrent sur un kaléidoscope de couleurs : des poissons bleus électriques, des jaunes vifs, des rayures zébrées qui glissent sans effort parmi les formations coralliennes. Tu peux presque sentir le mouvement de l'eau autour d'eux, les voir brouter doucement les algues, sans se soucier de ta présence. C'est une danse silencieuse et hypnotisante, un spectacle vivant qui te coupe le souffle.

Pour le snorkeling, les meilleurs spots sont souvent accessibles directement depuis le bateau, avant d'arriver sur la plage principale, ou un peu plus loin sur le récif. Les excursions te mèneront aux bons endroits. Écoute bien les instructions de ton guide, ils connaissent les coins les plus riches en vie marine. Profite de la clarté de l'eau, c'est un aquarium géant à ciel ouvert !

Léa en vadrouille

Imagine l'air chaud et salé qui caresse ton visage dès que tu mets le pied hors du bateau, un mélange doux de sel marin et d'un parfum lointain de végétation tropicale. Tu entends le murmure des vagues caressant le sable, un rythme apaisant qui te berce instantanément. Chaque pas sur le ponton résonne sous tes pieds, et tu sens le bois chauffé par le soleil sous la semelle de tes sandales. C'est ça, Isla Catalina. Une île qui respire la tranquillité, où le bleu de l'eau est si intense qu'il semble irréel, et la lumière du soleil est une étreinte douce sur ta peau. Tu sens la promesse d'une journée de liberté, où le seul impératif est de se laisser porter par la beauté naturelle.

Poursuis ton chemin sur le sable fin, et ressens la texture changer sous tes pieds – d'abord doux et chaud, puis un peu plus frais et humide à mesure que tu t'approches de l'eau. Le son des rires lointains se mêle au chant des oiseaux, et tu peux presque sentir l'odeur des cocotiers juste au-dessus de toi. Si tu t'éloignes un peu de la plage principale, vers les sentiers moins battus, tu sentiras le sol devenir plus ferme, parsemé de petites pierres et de coquillages brisés. C'est une invitation à explorer, à sentir la terre sous toi, à écouter le bruissement des feuilles dans la brise. L'île te chuchote ses secrets, et tu te sens enveloppé par sa nature sauvage et préservée.

Juste un petit conseil d'amie : sur la plage, surtout près des bars de fortune ou là où les gens se rincent, le sol peut devenir super glissant. Entre le sable mouillé, l'eau et parfois des algues, ça peut surprendre. Prends ton temps, surtout si tu as les mains pleines ou si tu sors de l'eau. Une petite chute est vite arrivée, et ce serait dommage de gâcher ta journée pour ça. Tes pieds te remercieront !

Si l'envie te prend d'explorer un peu plus l'intérieur de l'île, au-delà de la plage principale, sache que les chemins ne sont pas toujours lisses comme des pistes d'athlétisme. Tu vas rencontrer des racines d'arbres, des rochers affleurants, et des zones où le sol est vraiment inégal. C'est ce qui fait le charme sauvage de l'île, mais ça demande un peu d'attention. Prévois des chaussures qui tiennent bien au pied – des sandales de marche ou des chaussures d'eau avec une bonne semelle sont idéales. Les tongs, c'est bien pour la plage, mais pour l'exploration, elles risquent de te faire trébucher.

Et un dernier truc, juste pour que tu aies l'esprit tranquille : même si l'île en elle-même est un havre de paix, le voyage pour y arriver ou le retour à La Romana peut parfois te mettre en contact avec des "deals" un peu trop beaux pour être vrais. Que ce soit pour les excursions, les taxis ou les souvenirs, fais toujours confiance à ton instinct. Si quelqu'un te propose une offre mirobolante, ou te pousse un peu trop à acheter, c'est souvent un signal d'alarme. Préfère les opérateurs reconnus et n'hésite pas à demander un prix clair avant de t'engager. Mieux vaut prévenir que guérir, non ?

Léa from the road

Imagine-toi, tu poses le pied sur le sable chaud, et la première chose que tu ressens, c'est la caresse du vent salé sur ta peau. Tu entends le doux clapotis des vagues qui se retirent, un rythme apaisant qui te dit que tu es loin de tout. Puis, au-delà de cette mélodie marine, un autre monde sonore s'éveille autour de toi. C'est un murmure, un sifflement, un chant lointain qui te tire vers l'intérieur de l'île, vers la promesse d'une nature intacte. Tu sens la terre sous tes pieds, parfois ferme, parfois plus meuble, et l'air se remplit d'une odeur de verdure tropicale, de sel et d'une pointe sucrée de fleurs cachées. C'est une invitation à te fondre dans le paysage, à devenir une partie silencieuse de ce réveil.

Tu te tiens là, immobile, et tu sens l'humidité ambiante qui enveloppe tes bras. Le soleil n'est pas encore pleinement levé, et l'air est doux, presque frais, une bénédiction avant la chaleur du jour. C'est maintenant que l'île te parle vraiment. Tu entends un chant clair et répété, si mélodieux qu'il semble presque irréel, suivi d'un cri plus bref et perçant. C'est comme si chaque feuille, chaque branche résonnait de vie. Imagine une petite vibration dans l'air, presque inaudible, qui te signale le passage furtif et rapide d'un colibri tout près de toi. Puis, plus loin, le crépitement sec d'un oiseau qui tambourine sur un tronc, un son qui porte loin dans le silence matinal. C'est le moment où tes sens sont les plus aiguisés, où le moindre froissement de feuilles, le plus petit bruissement te connecte à ce monde vibrant.

Alors, pour les détails pratiques et si tu veux les observer de près : oui, les amoureux des oiseaux vont adorer Isla Catalina. Tu pourrais y voir le Moqueur brun (Brown Thrasher) avec son chant varié, le Pic d'Hispaniola (Hispaniolan Woodpecker) facilement reconnaissable à son tambourinage, et l'Émeraude d'Hispaniola (Hispaniolan Emerald), un petit colibri rapide. Près de l'eau, cherche les sternes et les pélicans bruns. Pour être tranquille, dirige-toi vers les sentiers moins fréquentés qui serpentent à travers la mangrove et la forêt sèche, juste derrière la plage principale, loin des zones de débarquement des bateaux de tourisme. Le meilleur moment pour y aller, c'est vraiment au lever du soleil, entre 6h et 8h du matin, avant l'arrivée des foules et que la chaleur ne devienne trop intense. Les oiseaux sont les plus actifs et les plus audibles à cette heure-là.

Olya des ruelles.