Les sentiers menant au phare sont principalement pavés de béton, suffisamment larges pour deux personnes. La montée est progressive au début, puis s'accentue avec des sections plus raides et quelques escaliers. Des rampes et des marches bien définies facilitent la progression sur les pentes abruptes. Le tracé sinueux épouse le flanc de la colline, guidant naturellement vers le sommet.

L'aube hivernale offre au Faro une atmosphère inégalée. L'air frais et sec y caresse le visage, portant une légère brise marine. Seuls les cris des mouettes et le lointain murmure des vagues brisent le silence. La foule est clairsemée, composée d'âmes contemplatives respectant la quiétude du lieu.

Salut les amis voyageurs !

Le Phare de Mazatlán, perché au sommet du Cerro del Crestón, n'est pas qu'un simple point de repère ; c'est une ascension, une récompense. La montée, parfois exigeante, serpente à travers une végétation rocailleuse, offrant déjà des aperçus du Pacifique. Une fois au sommet, le vent marin vous fouette le visage, portant l'odeur du sel et l'écho lointain des vagues. Le panorama est à couper le souffle : la ville s'étale tel un tapis coloré, l'océan s'étend à l'infini, parsemé des contours de l'Isla de la Piedra et de l'Isla de Venados. Ajoutez à cela le Mirador de Cristal, une plateforme de verre qui vous suspend littéralement au-dessus du vide, et l'expérience devient vertigineuse.

Mais au-delà de l'attrait touristique, ce phare a une âme. Pendant des décennies, bien avant le GPS, son faisceau était une bouée de sauvetage vitale. Imaginez un pêcheur mazatèque, perdu dans la fureur d'une tempête nocturne, son petit bateau balloté par des vagues monstrueuses. L'espoir s'amenuisait, jusqu'à ce qu'à travers le rideau de pluie, un flash régulier, puissant, perce l'obscurité. Ce n'était pas juste une lumière ; c'était la promesse du retour, la certitude d'un abri, le gardien silencieux qui ramenait les siens à bon port. Ce phare a littéralement guidé des générations, sauvant d'innombrables vies de l'implacable océan. C'est ça, son véritable héritage.

À la prochaine aventure !

Le sommet du Cerro del Crestón, près du phare, offre le point de vue le plus prisé. Cadrez l'horizon infini du Pacifique et la courbe de la baie de Mazatlán en contrebas. Le lever du soleil baigne la ville d'une lumière rosée, parfaite pour des scènes épurées. Au crépuscule, le soleil couchant embrase l'océan, créant des silhouettes saisissantes.

La vue depuis El Faro est spectaculaire, récompensant l'effort de la montée. La pente est ardue, glissante par endroits et cruellement exposée au soleil. Au sommet, la foule peut gâcher l'intimité du panorama. Pourtant, le mirador de verre offre une surprise vertigineuse inattendue.

La location d'un fauteuil roulant ou scooter est possible dans les grandes pharmacies (Farmacia Guadalajara, Benavides) ou magasins de fournitures médicales en ville. Ces établissements proposent souvent des tarifs journaliers ou hebdomadaires, avec parfois un service de livraison. Demandez "alquiler de silla de ruedas" ou "scooter de movilidad" pour obtenir les détails et disponibilités. Prévoyez de réserver à l'avance, surtout si vous avez des exigences spécifiques ou durant la haute saison.

On gravit le sentier abrupt, le souffle court, jusqu'au sommet rocheux. Là, le regard plonge sur l'immensité du Pacifique, où les vagues déferlent. On distingue les îles au large et la courbe du Malecón, encadrés par le vent. Au crépuscule, le ciel s'embrase de teintes vives sur l'horizon marin.

Salut les amis voyageurs ! Prêts pour une vue qui vous coupera le souffle ?

À Mazatlán, l'ascension vers El Faro, le phare emblématique perché sur le Cerro del Crestón, est bien plus qu'une simple randonnée. C'est une immersion progressive dans la grandeur de la nature locale. Le sentier, bien que rocailleux et escarpé par endroits, offre des paliers de répit où la brise marine, chargée du sel du Pacifique, vient caresser le visage. Une fois au sommet, le panorama est vertigineux : l'océan s'étale à perte de vue, d'un bleu profond, parsemé des îles de Venados et Lobos, tandis que la ville s'étire en contrebas, un patchwork de toits rouges et de plages dorées. Le soleil, souvent intense, dore la roche volcanique, et le cri des mouettes se mêle au lointain murmure des vagues qui se brisent sur la côte.

Mais au-delà de cette magnificence évidente, il y a un son que peu de visiteurs prennent le temps de percevoir. Loin du vent sifflant dans les oreilles, écoutez attentivement lorsque vous vous penchez près des anciennes failles de la roche, là où le sentier se rétrécit avant la plateforme finale. C'est le chant subtil et profond du vent qui résonne à travers ces fissures millénaires, un sifflement grave, presque une respiration tellurique, qui vous relie à l'âme même de cette montagne. C'est un murmure ancien, une mélodie discrète qui appartient au phare et à ses rochers.

Alors, la prochaine fois, prenez le temps de l'écouter. Vos sens vous remercieront !

L'ascension vers El Faro est raide et le sentier peut s'avérer glissant ; privilégiez des chaussures de marche à bonne adhérence. Le soleil intense et la chaleur ambiante exigent une hydratation constante et une protection solaire adéquate. Aux heures de pointe, l'affluence peut rendre la progression difficile ; une visite très matinale permet une montée plus sereine. Près des points de vue, soyez vigilant aux pentes abruptes, surtout avec des enfants, et restez impérativement sur les sentiers balisés.

Le phare de Mazatlán offre une perspective unique pour l'observation aviaire. On y aperçoit souvent pélicans, frégates et mouettes, leurs cris portés par le vent marin. Les sentiers moins fréquentés vers le sommet proposent des points d'observation plus sereins. L'aube est idéale pour capter l'activité matinale et éviter l'affluence.