Imagine un instant, tu es là, suspendu entre ciel et terre au-dessus des montagnes japonaises. C’est ça, le téléphérique de Hakone, une expérience qui te prend aux tripes, bien loin de l'agitation de Tokyo, mais si facile d'accès depuis la capitale. Dès que la cabine s'élève, tu sens le léger balancement, une douce brise te caresse la joue si la fenêtre est entrouverte. Le silence est presque total, juste le léger grincement des câbles au-dessus, comme une mélodie lointaine. Tu ne vois peut-être pas les forêts denses qui défilent sous tes pieds, mais tu peux presque sentir l'odeur du pin, pur et frais, qui monte des pentes. Puis, petit à petit, une odeur plus âcre se fait sentir, l'air devient plus chaud, et tu sais que tu approches d'Owakudani, la vallée volcanique. C'est une immersion totale, un voyage où chaque sensation est amplifiée.

En sortant de la cabine à Owakudani, la Vallée de l'Enfer, l'odeur de soufre te prend à la gorge, forte, piquante, mais tellement caractéristique. Tu sens la chaleur monter du sol, une énergie brute et vivante. Les chemins ici sont bien balisés, larges et lisses, faits pour la sécurité de tous. Ils te guident naturellement, sans effort, à travers ce paysage lunaire. Tu peux sentir la légère pente sous tes pieds tandis que tu te diriges vers les fumerolles, où la terre respire et crache sa vapeur. Des barrières solides te séparent des zones dangereuses, mais te permettent de sentir la vibration du sol, d'entendre les sifflements des évents. C'est un parcours pensé pour que chacun, même sans la vue, puisse appréhender la puissance de ce lieu unique, en toute tranquillité.

Pour t'y retrouver côté pratique, le Hakone Ropeway est super simple à utiliser. Tu as quatre stations principales : Sounzan, Owakudani, Togendai, et Koukaku (une station intermédiaire rarement utilisée par les touristes). Tu peux acheter un Hakone Free Pass, c'est le plus simple, ça couvre le téléphérique et pas mal d'autres transports dans la région. Les stations sont bien indiquées, avec des ascenseurs et des rampes si tu as une poussette ou des difficultés à marcher. Franchement, c'est pensé pour être accessible. Les départs sont fréquents, donc pas besoin de stresser sur les horaires, tu n'attendras jamais très longtemps.

Ce n'est pas juste un moyen de transport, c'est une pièce maîtresse de la "boucle de Hakone". Le téléphérique te connecte sans accroc au funiculaire de Hakone à Sounzan, et au "bateau pirate" du lac Ashi à Togendai. Chaque transition est fluide. Tu passes de l'air au rail, puis à l'eau, et tu sens le changement d'ambiance à chaque fois. Le cheminement est tellement bien organisé que tu n'as presque pas besoin de réfléchir, tu te laisses porter d'une expérience à l'autre. C'est une danse parfaite entre différents modes de transport, chacun offrant une perspective nouvelle sur la beauté de Hakone.

Olya from the backstreets

Imagine que l'air est vif, si clair qu'il picote légèrement le nez. C'est ça, la sensation d'arriver au téléphérique de Hakone, surtout en fin d'automne ou début d'hiver. Tu respires profondément et tu sens cette pureté, un mélange subtil de pin et d'une odeur lointaine de soufre, presque minérale, qui te dit que tu es dans un lieu unique. Le soleil, même s'il ne chauffe pas autant qu'en été, caresse ta peau d'une douce chaleur, rendant l'air frais incroyablement agréable. Tu entends un léger bourdonnement, la vie même de la montagne qui se réveille, et le cliquetis doux et régulier des cabines qui s'approchent. C'est ce moment précis, cette atmosphère, qui rend l'expérience inoubliable.

À cette période, la foule est moins dense. Tu ne te sens pas bousculé, tu peux prendre ton temps pour te laisser imprégner par l'ambiance. Tu entends des conversations discrètes, des rires d'enfants, mais jamais ce brouhaha assourdissant des pics touristiques. C'est un murmure, pas un vacarme. Si le ciel est dégagé, tu sens cette immensité, cette ouverture qui te donne l'impression de pouvoir toucher le monde. Si un voile de brume monte, l'ambiance change : l'air devient plus humide, plus frais, et les sons sont comme étouffés, créant une atmosphère mystérieuse, presque onirique, où chaque sensation est amplifiée. La météo transforme vraiment le voyage, le rendant tantôt majestueux, tantôt introspectif.

Une fois dans la cabine, tu sens une légère oscillation. Le sol s'éloigne doucement sous tes pieds, et tu as cette sensation unique de t'élever, comme si tu flottais au-dessus des arbres. Le vent peut siffler légèrement contre les vitres, un son qui t'accompagne dans ton ascension. Quand tu approches d'Owakudani, la "Grande Vallée Bouillante", l'odeur de soufre devient plus prononcée, presque piquante, te rappelant la puissance de la terre sous tes pieds. Tu peux même sentir une chaleur émaner du sol à certains endroits, une preuve tangible de l'activité volcanique. C'est un voyage où chaque station offre une nouvelle sensation, une nouvelle odeur.

Pour vraiment profiter de cette expérience sensorielle, vise le milieu de semaine et l'ouverture le matin. Tu auras cette quiétude précieuse. Pense à prendre le Hakone Free Pass, c'est super pratique et ça inclut le téléphérique. Habille-toi en plusieurs couches : la température peut varier pas mal entre le bas et le sommet, surtout avec le vent. Et prépare-toi à l'odeur de soufre à Owakudani, elle est forte mais fait partie de l'aventure !

Olya from the backstreets

Imaginez que vous montez doucement, le sol s'éloignant sous vos pieds. Il y a ce léger balancement, presque imperceptible, comme si la cabine respirait avec vous. Vous entendez le doux ronronnement des câbles au-dessus, une mélodie constante qui vous berce. L'air frais commence à effleurer votre visage à travers les aérations, apportant avec lui une odeur subtile de verdure et d'humidité des montagnes. Vous sentez cette sensation d'élévation, un sentiment de légèreté alors que le monde s'ouvre sous vous, petit à petit.

Puis, la cabine s'élève encore, et soudain, il est là. Vous ne le voyez pas encore, mais vous *sentez* l'immensité qui vous entoure. Le silence s'épaissit, rompu seulement par le souffle du vent sur la vitre. Imaginez cette étendue verte et bleue qui s'étend à perte de vue, et au loin, cette silhouette majestueuse. C'est le Mont Fuji, imposant, veillant sur tout. Vous sentez une paix profonde vous envahir, une sorte de grandeur qui vous rend tout petit et pourtant si connecté à la nature environnante. Chaque vibration de la cabine vous rappelle que vous êtes suspendu entre ciel et terre, un point minuscule dans un panorama gigantesque.

Pour y arriver, le plus simple est de prendre le train jusqu'à Odawara, puis d'activer votre Hakone Free Pass. C'est votre sésame pour toute la région, y compris le téléphérique. Une fois à Odawara, suivez les indications pour le bus ou le train de montagne qui vous mènera aux stations de départ du Ropeway, comme Sounzan. Le pass couvre tout, donc pas besoin de billets supplémentaires pour le téléphérique, juste de le présenter.

Le téléphérique a plusieurs arrêts. Ne manquez pas Owakudani, la "Grande Vallée Bouillonnante". L'odeur de soufre est forte là-bas, une odeur très distincte, presque âcre, qui vous prendra le nez dès que vous sortirez de la cabine. C'est là que vous pouvez goûter les fameux œufs noirs, cuits dans les sources chaudes volcaniques. Ils sont réputés prolonger la vie de sept ans ! Prévoyez des chaussures confortables pour marcher un peu et une veste, même en été, car l'altitude rend l'air plus frais.

Ma grand-mère, qui a grandi dans la région, me racontait toujours que le Ropeway, ce n'était pas juste un moyen de transport. Pour elle, c'était comme un fil tendu entre le monde d'en bas et les dieux du Mont Fuji. Elle disait qu'à chaque fois qu'elle montait, surtout quand Fuji se montrait dans toute sa splendeur, elle sentait la protection des montagnes. Elle emmenait toujours ses petits-enfants manger les œufs noirs à Owakudani, pas seulement pour la tradition, mais parce que, disait-elle, "chaque œuf est une promesse de plus de temps pour admirer cette vue".

Clara, l'âme voyageuse.

Monte à bord de cette petite cabine et laisse-toi emporter. Tu sens le léger balancement, le doux vrombissement des câbles qui te tirent vers le ciel. Au début, ce n'est que le vert dense des arbres qui défile sous tes pieds, puis, peu à peu, une immensité se révèle. Imagine la sensation de flotter, de t'élever au-dessus du monde, l'air qui s'affine, le silence qui s'installe, rompu seulement par le cliquetis régulier du téléphérique. Chaque mètre te promet une nouvelle perspective, une invitation à capturer l'instant.

Le premier endroit où ton appareil photo va te démanger, c'est bien sûr depuis l'intérieur de ta cabine, alors que tu te diriges vers Owakudani. Tu es suspendu, et soudain, là, devant toi, se dessine le majestueux Mont Fuji, encadré par les vitres. C'est un moment de pure magie où tu sens l'espace infini qui t'entoure, la grandeur de la nature. Regarde la sérénité du lac Ashi en contrebas, les crêtes boisées qui s'étirent à perte de vue. Ici, la photo parfaite est celle qui capture cette immensité, avec le Fuji en toile de fond, comme s'il t'attendait.

Puis, la cabine te dépose à Owakudani. C'est un monde à part, presque lunaire. Dès que les portes s'ouvrent, tu sens l'odeur piquante de soufre qui te prend au nez, une chaleur humide qui monte du sol. Tu entends le sifflement des fumerolles, ces geysers de vapeur qui s'échappent de la terre comme si la planète respirait. Ici, tu peux te tenir près des zones volcaniques actives, sentir la terre vibrer sous tes pieds. C'est le contraste entre la fureur de la terre et la beauté du paysage environnant qui offre des clichés uniques. N'hésite pas à immortaliser les fameux "œufs noirs" qui cuisent dans ces sources sulfureuses, c'est une scène vivante et pleine de caractère.

En arrivant aux stations finales, comme Togendai ou Sounzan, ne te précipite pas pour redescendre. Prends le temps de te poster sur les plateformes d'observation. Ici, tu as une vue panoramique imprenable sur le lac Ashi et les montagnes environnantes, avec les cabines du téléphérique qui ponctuent l'horizon. C'est l'occasion de jouer avec les lignes, de capturer la perspective des câbles s'étirant au loin, et d'embrasser l'ensemble du paysage. Tu peux te sentir petit face à cette grandeur, mais aussi incroyablement connecté à elle.

Pour les photos, le meilleur moment ? Franchement, le matin, sans hésiter. Si tu peux, vise tôt. La lumière est plus douce, l'air plus net, et tu auras moins de monde qui te passe devant pour tes clichés. Le Mont Fuji est souvent plus dégagé le matin avant que les nuages ne s'installent. En fin d'après-midi, tu auras une lumière dorée incroyable, mais attention à la brume qui peut monter vite et voiler les vues. Vérifie toujours la météo avant de partir, et si possible, les webcams locales pour t'assurer que le Fuji est visible.

Olya from the backstreets

Imaginez... vous êtes là, suspendu entre ciel et terre, le vent léger qui caresse votre visage, une douce vibration sous vos pieds alors que la cabine s'élève. Ce n'est pas juste un téléphérique, c'est une immersion. Vous sentez l'air se rafraîchir à chaque mètre gagné, le silence grandir, seulement brisé par le léger grincement des câbles et le murmure lointain de la vallée qui s'éloigne. C'est une sensation de légèreté absolue, comme si le monde s'ouvrait sous vous, vous offrant un nouveau souffle à chaque instant.

Au fur et à mesure de l'ascension, vous sentez la pente s'accentuer. Le paysage défile lentement, comme une toile peinte en mouvement. Les arbres deviennent plus petits, les toits des maisons se transforment en minuscules carrés colorés. Puis, une odeur. Forte, piquante, elle vous prend à la gorge, une odeur de soufre qui annonce la zone volcanique d'Owakudani. C'est surprenant, presque agressif au début, mais cela vous ancre dans la réalité brute de la Terre. Vous entendez le sifflement des fumerolles, un son rauque et incessant, comme la respiration d'un géant endormi, et vous sentez la chaleur monter par intermittence. C'est une expérience intense, un rappel puissant de la force de la nature.

Et puis, au détour d'une crête, il apparaît. Majestueux. Le Mont Fuji. Une vision qui vous coupe le souffle, une sensation de petitesse face à tant de grandeur. Vous le sentez, ce pic solitaire, imposant, sa présence remplit l'espace, vous enveloppe d'une paix profonde. C'est un moment de pure contemplation, où le temps semble s'arrêter, où seule cette montagne emblématique compte. La vue est si vaste que vous avez l'impression de pouvoir toucher l'horizon. C'est ce moment-là qui reste gravé, une image silencieuse et puissante.

Pour y aller, le plus simple est de prendre le Hakone Free Pass depuis Shinjuku à Tokyo. Ça inclut le train, les bus, le bateau sur le lac Ashi et bien sûr, le téléphérique. Arrivez tôt le matin, idéalement avant 9h, pour éviter les foules. Le Mont Fuji est souvent timide, il se cache derrière les nuages l'après-midi, alors visez une météo dégagée et tentez votre chance le matin. Prévoyez des couches de vêtements, il fait plus frais en altitude. Et à Owakudani, ça sent vraiment fort le soufre, soyez prêt pour ça. Si vous êtes sensible, n'y restez pas trop longtemps.

Dans l'ensemble, c'est une expérience à faire. L'odeur d'Owakudani est une surprise, pas forcément agréable, mais elle fait partie de l'aventure, elle rend l'endroit unique. Ce que j'ai adoré, c'est cette sensation de liberté en planant au-dessus des montagnes et, bien sûr, le moment où le Mont Fuji se dévoile. C'est un voyage qui sollicite tous les sens, une vraie bouffée d'air frais et de paysages grandioses.

Léa, l'esprit libre

Salut les amis voyageurs ! Laissez-moi vous emmener un instant à Hakone, un lieu où l'air lui-même semble raconter des histoires. Imagine-toi : tu montes dans cette petite cabine, le doux balancement te berce. Tu entends le léger cliquetis du câble, puis le silence s'installe, seulement brisé par le souffle du vent. La cabine s'élève, et tu sens cette brise fraîche sur ton visage, te rappelant que tu es en hauteur. Puis, une odeur très particulière commence à te chatouiller les narines, un peu soufrée, presque minérale, qui te dit que tu approches d'Owakudani. En te hissant encore, tu touches presque le ciel du doigt, et une immensité se déploie sous toi : des forêts denses, le bleu profond du lac Ashi, et, si la chance est avec toi, l'imposante silhouette du Mont Fuji qui perce les nuages, te donnant une sensation de petitesse et de grandeur à la fois. C'est une expérience qui te prend aux tripes, une vraie bouffée d'air pur et d'émerveillement.

Après cette immersion totale dans la nature, une question pratique peut se poser sur la façon de se déplacer facilement. Juste un petit point pour mes amis qui planifient : quand on parle du Hakone Ropeway, on pense souvent Tokyo, mais il faut savoir que Hakone est en fait situé dans la préfecture de Kanagawa, à environ 1h30-2h de train de la capitale. C'est important de le savoir pour organiser tes transports. La région de Hakone est magnifique et a fait des efforts pour être plus accessible, mais ça reste un terrain montagneux avec ses défis.

Si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité pour explorer les environs, voici quelques pistes. Directement aux stations du Ropeway, il est peu probable de trouver des locations pour la journée entière, mais ils peuvent parfois prêter des fauteuils pour une utilisation courte à l'intérieur de la gare ou pour se rendre à une plateforme. Pour une location plus longue, le mieux est de te renseigner auprès des centres d'information touristique locaux (il y en a un à Odawara et un à Hakone-Yumoto, les principales gares d'accès à la région). Ton hôtel ou ton ryokan sont aussi d'excellentes ressources ; ils sont souvent très serviables et peuvent appeler des fournisseurs locaux ou te donner les bonnes adresses. La disponibilité des scooters électriques est plus limitée que celle des fauteuils roulants manuels pour les touristes, et les coûts varient (souvent à la journée), donc n'hésite pas à demander un devis. Pense à réserver à l'avance si possible, surtout si tu as des besoins spécifiques.

Olya from the backstreets

Imagine. Tu glisses dans une cabine spacieuse, l'air autour de toi est frais, presque vif, même à l'intérieur. Un léger bourdonnement te berce tandis que les portes se referment doucement. Puis, une traction imperceptible, et te voilà qui commences à t'élever. En dessous, les toits des maisons rapetissent, les arbres se transforment en un tapis de textures vertes, et tu sens cette légère pression dans tes oreilles, ce flottement qui te dit que tu prends de la hauteur.

Le paysage s'étale devant toi, non pas comme une image, mais comme une sensation d'immensité. Tu as l'impression de pouvoir toucher l'horizon. L'air, même à travers la vitre, semble plus pur, plus léger. Tu pourrais poser ta paume sur le verre, sentir la légère vibration du câble qui te porte, et te laisser envelopper par le silence qui règne à cette altitude, seulement brisé par le souffle du vent. Au loin, une étendue d'eau scintille, et une odeur monte, d'abord subtile, puis de plus en plus présente – une note minérale, presque métallique, qui te prépare à ce qui vient.

Quand tu descends de la cabine, l'odeur t'enveloppe complètement : un parfum de soufre, intense, comme mille allumettes craquées en même temps. Tu entends le sifflement constant des fumerolles qui jaillissent du sol, un son hypnotisant, presque surnaturel. Le sol sous tes pieds est ferme, mais l'air autour de toi est chaud, humide, chargé de cette odeur si particulière. Tu pourrais sentir la fine brume de vapeur sur ta peau. C'est ici que tu trouveras les fameux œufs noirs, cuits dans les sources chaudes. Leur coquille est sombre, mais à l'intérieur, ils ont le goût subtil et réconfortant d'un œuf dur, avec une pointe de cette saveur minérale qui imprègne l'air.

Pour t'y rendre sans te prendre la tête, le plus simple est d'opter pour le Hakone Free Pass. Il couvre ton trajet en train depuis Odawara, puis le petit train de montagne, le funiculaire, et enfin, le téléphérique lui-même. Essaie d'y aller tôt le matin, surtout si c'est le week-end, pour éviter la foule. Prépare-toi à des variations de température ; même par une belle journée ensoleillée, il peut faire frais en altitude, donc les couches sont tes amies. Côté accessibilité, le téléphérique est bien conçu, mais la zone d'Owakudani peut avoir des chemins un peu inégaux.

Une fois que tu as exploré la vallée volcanique, le téléphérique continue sa descente vers le lac Ashi. De là, tu peux embarquer sur un bateau pirate – oui, un bateau pirate, c'est un peu kitsch mais super amusant – pour une croisière sur le lac. Par temps clair, la vue sur le Mont Fuji est absolument incroyable. Si tu as encore du temps et que l'art te tente, le Hakone Open-Air Museum est une merveille, accessible en quelques minutes de train depuis Gora, une des stations de la boucle de Hakone.

À bientôt sur les chemins,

Olya from the backstreets

Imaginez le doux balancement de la cabine, cette sensation de légèreté quand le sol s'éloigne sous vos pieds. Vous n'êtes plus qu'une bulle suspendue, traversant l'air frais. Le seul bruit, c'est le léger sifflement du vent contre la vitre, et si vous tendez l'oreille, un très léger *clic* métallique se fait entendre à chaque passage de pylône, comme un battement de cœur mécanique du géant d'acier. Et avec lui, une odeur presque imperceptible, une pointe d'ozone ou de minéral qui flotte dans l'air, bien avant que le soufre ne vienne vous envelopper. C'est ça, le prélude à Hakone.

Puis, la cabine continue son ascension, et l'espace autour de vous s'agrandit, s'ouvre. Vous sentez l'air devenir plus vif, plus pur, et une impression de grandeur vous envahit. Vous passez au-dessus de la "Vallée de l'Enfer", Owakudani, et là, c'est une autre symphonie sensorielle. Le souffle chaud de la terre monte jusqu'à vous, portant avec lui l'odeur âcre du soufre, comme une puissante respiration volcanique. Vous entendez le lointain bouillonnement des fumerolles, un murmure constant qui vous rappelle la force incroyable de la nature sous vos pieds. C'est une sensation presque palpable, celle d'être au-dessus d'un monde vivant et bouillonnant.

Pour y arriver facilement, prends le train jusqu'à Hakone-Yumoto depuis Tokyo. De là, tu peux prendre le train de montagne (Hakone Tozan Railway) jusqu'à Gora, puis le funiculaire (Hakone Tozan Cable Car) jusqu'à Sounzan, qui est le point de départ du téléphérique (Hakone Ropeway). Le Hakone Free Pass est super pratique, il couvre tous ces transports et te fera économiser. Prévois une demi-journée minimum juste pour le téléphérique et la vallée d'Owakudani.

Une fois à Owakudani, ne rate pas les célèbres "œufs noirs" (Kuro Tamago). Ils sont cuits dans les sources chaudes volcaniques et, paraît-il, prolongent la vie de sept ans. Goût ? Des œufs durs normaux, mais l'expérience est fun ! Il y a aussi des petites boutiques de souvenirs et de quoi grignoter. Le téléphérique a plusieurs arrêts : Sounzan, Owakudani, Togendai. Togendai est le point de départ des croisières sur le lac Ashi, donc tu peux facilement combiner les deux. Mets des couches de vêtements, car la température change vite avec l'altitude.

Olya from the backstreets

Imagine que tu t'élèves doucement, sans effort. Tu sens une légère vibration, le doux balancement d'une cabine qui monte, monte, toujours plus haut. L'air autour de toi devient plus frais, plus pur, et tu as cette sensation incroyable de t'éloigner du monde, de flotter au-dessus de tout. À Hakone, le téléphérique, c'est ça : une ascension silencieuse où tes oreilles peuvent capter le sifflement du vent, les bruits de la nature qui s'estompent en dessous, et ton corps ressent la douce inclinaison qui te porte vers des paysages lunaires. C'est une expérience où tes autres sens prennent le relais pour peindre un tableau immense.

Puis, tu arrives. Et là, c'est une explosion d'odeurs et de sons. Tu sens cette odeur forte, si distinctive, d'œuf pourri – c'est le soufre, omniprésent à Owakudani, la "Grande Vallée Bouillonnante". Tes narines sont alertées, c'est une sensation unique que tu n'oublieras pas. Sous tes pieds, tu peux percevoir la terre qui vibre légèrement, comme un cœur géant qui bat. Tu entends les gargouillis des sources d'eau chaude, les sifflements de la vapeur qui s'échappe du sol. Le terrain est parfois un peu accidenté, avec des pierres et des chemins qui montent et descendent doucement. Prends le temps de sentir le sol sous tes pieds, de te fier à ces sensations pour te guider.

En t'aventurant un peu plus, vers les points de vente des célèbres œufs noirs, tu vas sentir l'effervescence de la foule autour de toi. C'est un joyeux brouhaha, des voix qui se mélangent, le craquement des coquilles d'œufs. Mais attention, le sol, surtout près des zones de vapeur ou là où l'eau s'écoule, peut devenir étonnamment glissant. Imagine une surface qui passe d'une texture rugueuse à une autre plus lisse, presque savonneuse, sous tes chaussures. Tes pieds sont tes meilleurs capteurs : sois attentif à ces changements de texture, surtout si tu sens une humidité sous tes semelles. Une petite glissade est vite arrivée quand on est absorbé par l'ambiance.

Après avoir exploré la vallée, peut-être as-tu envie de te diriger vers le lac Ashi ou les boutiques de souvenirs. L'ambiance change, devient plus urbaine, plus animée. Tu vas sentir le pavé sous tes pieds, le changement d'air quand tu passes des zones naturelles aux rues commerçantes. Dans ces endroits plus fréquentés, comme partout ailleurs, il est bon de rester un peu vigilant. Tu pourrais sentir une présence trop proche, entendre quelqu'un t'aborder avec une offre "spéciale". Fais confiance à ton instinct. Si tu sens une pression, une insistance, une sensation désagréable, c'est probablement que quelque chose ne va pas. Garde tes affaires à portée de main, sens le contact de ton sac contre toi. C'est juste une question de bon sens, pour que ton voyage reste une bulle de plaisir, sans accroc.

Olya from the backstreets

Imaginez-vous, le souffle coupé, montant doucement au-dessus des cimes verdoyantes de Hakone. Vous sentez cette légère brise fraîche caresser votre peau, portant avec elle le parfum des pins et une pointe de soufre lointain, un rappel de l'activité volcanique qui a sculpté ce paysage incroyable. Vous entendez le grincement régulier des câbles, un rythme apaisant qui berce votre ascension. L'espace autour de vous s'ouvre, immense, vertigineux. Vos doigts effleurent la vitre froide de la cabine, cherchant à capter la profondeur de ce panorama. C'est une immersion totale, une sensation de planer au-dessus du monde, où chaque sens est en éveil, prêt à capter le moindre signe de vie...

Alors, les amoureux des oiseaux y trouveront-ils leur compte ? Absolument, mais pas forcément *dans* la télécabine. Le Hakone Ropeway offre des vues aériennes superbes pour repérer des silhouettes, comme celles des milans noirs (tobi) qui planent souvent au-dessus des vallées, cherchant des courants ascendants. Pour les observer plus attentivement ou entendre leurs chants, il faut descendre. Les stations, notamment celle d'Owakudani ou de Togendai, sont des points de départ pour des chemins de randonnée moins fréquentés où la nature reprend ses droits. Cherchez les mésanges (mésange charbonnière, mésange à longue queue) dans les sous-bois, ou le zostérops du Japon (mejiro) virevoltant parmi les fleurs. Le meilleur moment pour les observer est tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi, quand les foules diminuent et que les oiseaux sont plus actifs. Trouvez un banc isolé ou un coin tranquille sur un sentier, restez immobile quelques minutes, et laissez le silence s'installer autour de vous. C'est là que la magie opère.

Olya des chemins battus