Tokyo Tower Tours and Tickets

Imaginez, vous êtes là, au cœur de Tokyo, et soudain, elle apparaît. Pas juste une tour, non. Une sentinelle orange et blanche, vibrante de vie. L'air autour d'elle semble crépiter d'une énergie unique. Vous levez la tête, et même sans la voir, vous sentez son immensité, sa chaleur, comme un cœur géant qui bat pour la ville. C'est une présence douce et imposante à la fois, une promesse de vertige et d'horizons lointains.

En approchant, le sol change sous vos pieds. Fini le trottoir urbain. Ici, les allées sont larges et lisses, comme des tapis de bienvenue. Elles s'enroulent doucement autour de la base, vous invitant à la contourner, à découvrir chaque angle sans jamais vous sentir pressé ou perdu. Pas de pavés traîtres ou de chemins étroits ici. C'est une progression fluide, presque une danse, où chaque pas vous rapproche de son cœur. Vous entendez le léger frottement de vos chaussures sur le béton poli, un son doux qui contraste avec le bourdonnement lointain de la ville.

Une fois à l'intérieur, l'espace s'ouvre, l'air est conditionné, doux. Des ascenseurs spacieux vous attendent, des cabines silencieuses où l'on sent à peine le mouvement. La montée est une sensation étrange de légèreté, comme si le sol s'éloignait sous vos pieds sans effort. Arrivé à l'Observatoire Principal (150 mètres), vous sentez l'immensité des lieux. Le sol est stable, large, et le son de la ville monte en un murmure lointain, un tapis sonore qui vous enveloppe, la sensation d'être suspendu au-dessus du monde.

Pour atteindre le point culminant, l'Observatoire Spécial (250 mètres), c'est une autre ascension, plus intime. L'ascenseur est plus petit, plus rapide, et l'air semble se raréfier légèrement à mesure que vous montez encore. Là-haut, l'espace est plus confiné, plus exclusif, comme un cocon suspendu au-dessus du monde. Les vibrations de la tour sont presque imperceptibles, une légère pulsation sous vos pieds qui vous rappelle que vous êtes au sommet d'une structure géante. Le silence est plus profond, interrompu seulement par quelques murmures des visiteurs et le souffle du vent lointain.

Pour les billets, le plus simple est de les prendre en ligne à l'avance pour éviter les files, surtout si vous visez l'Observatoire Spécial. Les heures creuses sont généralement le matin en semaine. La tour est très accessible, avec des rampes et des ascenseurs partout, donc la navigation est facile pour tous. Si vous avez faim, il y a des options rapides au rez-de-chaussée et à l'Observatoire Principal, mais rien d'exceptionnel – plutôt pour dépanner. Prévoyez une bonne heure et demie pour tout explorer sans se presser.

À bientôt sur la route,

Olya from the backstreets

Imaginez un soir de novembre à Tokyo. L'air est vif, presque croquant sur votre peau, mais pas froid au point de vous engourdir. Il y a cette odeur subtile, un mélange de propreté urbaine et d'une pointe de quelque chose de grillé au loin, qui vous enveloppe. Vous levez les yeux et là, elle est. La Tour de Tokyo. Ce n'est pas juste une structure, c'est une présence chaude, un phare orange qui semble respirer avec la ville. Le silence n'est jamais total ici, mais le bourdonnement lointain de la ville devient une mélodie douce, comme une berceuse pour géants. C'est le moment où le ciel est le plus clair, le contraste le plus saisissant, et où la tour ne se contente pas d'être vue, elle est ressentie.

À ce moment-là, la foule n'est pas une masse oppressante. Vous sentez les murmures respectueux autour de vous, des rires étouffés, des soupirs d'émerveillement partagés. Ce n'est pas une cohue, mais une danse lente de corps qui se déplacent, chacun absorbé par la vue. La météo, elle, est cruciale pour cette sensation. Un ciel clair d'automne ou d'hiver, c'est la clé. Le vent souffle une brise rafraîchissante, mais il ne gâche pas la magie. Au contraire, il rend l'air si pur que la lumière de la tour semble percer l'obscurité avec une clarté incroyable. C'est une sensation de netteté, de profondeur. Un jour de pluie ou de brouillard, la tour se fait plus mystérieuse, plus intime, comme un secret murmuré, mais ce n'est pas la même grandeur expansive.

Pour la visite, vise le coucher du soleil. Tu verras la ville basculer du jour à la nuit, c'est dingue. Achète tes billets en ligne à l'avance pour éviter la file, surtout si c'est un week-end. Prends un bon manteau, même si la météo est clémente, et des chaussures confortables, tu vas marcher pas mal. Il y a des boutiques de souvenirs en bas si tu veux un petit truc, mais le vrai souvenir, c'est cette sensation en te tenant là. Le métro est super facile pour y aller, descends à Akabanebashi ou Onarimon, c'est à quelques minutes à pied.

Léa de la route

Imaginez un peu. Vous arrivez, et avant même de la voir, vous *sentez* sa présence. C’est comme une vibration dans l’air, un murmure lointain de la ville qui l’entoure. Puis, vous levez les yeux, et elle est là. Ce rouge-orangé profond, presque rouille, qui détonne avec le bleu souvent pâle du ciel tokyoïte, ou qui scintille comme un rubis géant la nuit. Vous marchez vers elle, et à chaque pas, vous réalisez un peu plus son immensité. Le vent, même léger, semble s’engouffrer dans ses structures métalliques, créant une sorte de sifflement doux, une mélodie discrète qui vous enveloppe. C'est un sentiment étrange, celui d'être petit face à une telle grandeur, mais aussi de se sentir connecté à quelque chose d'iconique, de vivant.

Une fois à l'intérieur, vous sentez le sol glisser doucement sous vos pieds. L'ascenseur est rapide, presque sans à-coups, mais vous percevez cette sensation de décollage, ce léger frisson dans l'estomac qui vous dit que vous montez. Et puis, la porte s'ouvre. Et là, c'est comme si le monde entier se déroulait sous vos pieds. Vous ne voyez pas juste des bâtiments, vous *sentez* la pulsation de Tokyo. La ville s'étend à perte de vue, une mer de toits, de néons, d'autoroutes qui serpentent comme des veines lumineuses. Vous pouvez presque sentir l'énergie qui monte de cette mégalopole, le bourdonnement incessant de millions de vies, un ballet silencieux et gigantesque qui donne le vertige, mais un vertige doux, celui de l'émerveillement pur.

Ma grand-mère me racontait toujours une histoire. Quand elle était enfant, juste après la guerre, Tokyo était en ruines. C'était un endroit triste et dévasté. Mais quand la Tour de Tokyo a été construite, c'était comme un signal. Elle disait que tous les soirs, les gens regardaient cette lumière, cette structure qui s'élevait, et ils savaient que la ville n'était pas morte. C'était un point de rendez-vous pour les familles dispersées, un phare d'espoir. Elle disait : "Quand la Tour était là, on savait qu'on allait s'en sortir." C'était plus qu'une tour, c'était le cœur battant de la résilience de Tokyo, un rappel constant que même après le pire, la vie et l'espoir peuvent s'élever.

Pour y aller, le plus simple est le métro. La station Akabanebashi sur la ligne Oedo est à deux pas de l'entrée. La station Onarimon (ligne Mita) ou Kamiyacho (ligne Hibiya) sont aussi de bonnes options, juste un peu plus de marche. Pour les billets, vous pouvez les acheter sur place, mais si vous voulez gagner du temps, regardez sur leur site officiel, parfois il y a des options en ligne. Le meilleur moment pour la visiter ? En fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil. Vous verrez la ville sous la lumière du jour, puis se transformer en un océan scintillant de lumières. C'est magique. Attendez-vous à un peu de monde, surtout en haute saison, mais la vue en vaut la peine.

Léa from the road

Imaginez que vous arrivez près du parc de Shiba. Vous avez entendu parler de la Tour de Tokyo, bien sûr, mais la *voir*, la sentir vraiment d'ici, c'est une autre histoire. L'air change autour de vous. Vous sentez l'immensité de cette structure, la façon dont elle domine le ciel. Vous inclinez la tête en arrière, encore et encore, jusqu'à ce que votre nuque picote, juste pour en saisir toute la hauteur. Elle est si proche, mais parfaitement encadrée par les arbres anciens. Vous entendez le bourdonnement lointain de la ville, un murmure doux, mais ici, c'est presque le silence, juste vous et ce géant rouge et blanc. La lueur orange-rouge, même en pleine journée, est si distinctive. Votre main cherche instinctivement votre appareil photo, mais pour un instant, vous êtes juste *là*, à absorber. C'est l'endroit. C'est ici que ça devient réel.

De là, vous n'avez qu'à faire quelques pas vers le temple Zojoji. Soudain, la Tour n'est plus seule. Elle est encadrée par le bois ancien et sombre du temple, ses toits incurvés, la dignité tranquille d'un lieu de culte. Vous pouvez sentir l'histoire ici, un calme qui contraste si fortement avec la merveille moderne qui s'élève derrière. C'est une juxtaposition que vous pouvez presque *toucher* – la pierre lisse et fraîche du chemin du temple sous vos pieds, les lignes nettes et propres de la Tour perçant le ciel. C'est ici que vous obtiendrez *cette* photo – celle qui raconte une histoire du vieux et du nouveau Tokyo. Placez-vous près de la porte principale, ou même juste à l'intérieur des terrains, en regardant vers la Tour.

Maintenant, parlons du *quand*. Si vous voulez que la Tour chante vraiment, visez la fin d'après-midi, à l'approche du coucher du soleil. À mesure que le soleil descend, la lumière change, peignant le ciel de teintes d'orange et de violet. Vous sentez l'air se rafraîchir, une douce brise du soir. Les lumières de la ville commencent à scintiller en contrebas, comme des bijoux éparpillés. Puis, alors que l'obscurité embrasse pleinement le ciel, la Tour *s'illumine*. Ce n'est pas juste un interrupteur; c'est une transformation. Vous entendez des exclamations autour de vous, un "ahhh" collectif. La lueur rouge-orange contre le bleu profond de "l'heure bleue" est pure magie. C'est à ce moment-là que vos photos captureront sa chaleur emblématique. Arrivez environ une heure avant le coucher du soleil pour profiter de l'heure dorée, restez pendant l'heure bleue, puis vivez l'illumination complète et éblouissante.

Pour la logistique, vous êtes super proche de plusieurs stations de métro : Akabanebashi (ligne Oedo) et Onarimon (ligne Mita) sont probablement les plus proches si vous vous dirigez directement vers le parc ou le temple. Kamiyacho (ligne Hibiya) est aussi une option. Il y a des supérettes à proximité pour des snacks rapides ou des boissons, et quelques petits cafés si vous avez besoin d'une pause-café. Rien d'extravagant, juste des endroits pratiques pour refaire le plein. Si vous voulez monter *dans* la Tour, l'entrée est juste là, évidemment. Sachez juste que ça devient très fréquenté, surtout le soir.

Olya from the backstreets

Salut ! Je voulais te raconter un peu mon passage à la Tour de Tokyo, parce que c'est une expérience à part.

Imagine-toi, la nuit tombe sur Tokyo, et là, elle apparaît. Pas juste une tour, mais une flamme orange géante qui déchire le ciel. Tu la vois de loin, et même si tu sais que c'est une structure métallique, il y a quelque chose de presque vivant dans sa lumière. Quand tu t'en approches, tu sens cette chaleur visuelle, cette promesse d'une ville qui ne dort jamais. C'est comme si elle t'appelait, un phare dans l'immensité urbaine, et tu ne peux pas t'empêcher de lever les yeux, encore et encore, cette couleur orange qui te colle à la rétine.

Une fois là-haut, au pont d'observation principal, c'est comme si le monde s'ouvrait sous tes pieds. Tu ne vois plus les rues, tu vois une constellation infinie de lumières s'étendre à l'horizon. C'est tellement vaste que tu as l'impression de flotter au-dessus d'une galaxie. Tu entends le murmure lointain de la ville, une sorte de pouls silencieux qui te dit que tu es au cœur de tout. Si tu te colles à la vitre, tu sens cette immensité, cette énergie vibrante qui monte des rues. C'est vertigineux, oui, mais aussi étrangement apaisant de voir tout ce mouvement sous tes yeux.

Par contre, soyons honnêtes, l'attente... Mon dieu. Prépare-toi à faire la queue, surtout si tu y vas le soir ou le week-end. C'est bondé, et ça peut un peu gâcher l'expérience si tu n'es pas patient. Et le prix, c'est pas donné non plus pour ce que c'est, surtout si tu veux monter jusqu'au pont supérieur. Franchement, pour l'affluence et le coût, ça peut te faire hésiter par rapport à d'autres points de vue.

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est l'ambiance juste en bas, dans le "Foot Town". C'est un peu kitsch mais super fun, avec des boutiques de souvenirs à gogo, des cafés et même un petit musée One Piece si tu es fan. Mon conseil : arrive juste avant le coucher du soleil pour voir la ville de jour, puis de nuit, c'est magique de voir les lumières s'allumer. Et si tu veux une vue similaire sans la foule (et gratuite !), pense à la tour du Tokyo Metropolitan Government Building à Shinjuku.

Olya des ruelles.

Imaginez-vous au pied de la Tour de Tokyo. Vous sentez l'air frais et vif de la ville, un mélange subtil de modernité et, parfois, une pointe d'encens si une petite échoppe est proche. Le sol est lisse sous vos pieds, le béton poli résonne légèrement avec chaque pas. Levez la tête – même si vous ne pouvez pas voir, *ressentez* l'immensité de cette structure au-dessus de vous. Vous entendez le bourdonnement lointain de la ville, un murmure constant de vie, entrecoupé par le tintement occasionnel d'un train qui passe ou le rire d'enfants. Vous marchez, et l'énergie de Tokyo vous enveloppe, une vibration palpable qui monte des trottoirs jusqu'à vous.

Pour un fauteuil roulant juste à côté de la Tour de Tokyo, c'est super simple. Tu peux en emprunter un gratuitement directement à la Tour, au guichet des billets du pont principal (Main Deck). C'est du premier arrivé, premier servi, donc le matin c'est l'idéal. Il suffit de demander au personnel sur place. Pour un scooter électrique, c'est plus compliqué, les lieux touristiques n'en ont pas souvent. Il faudrait plutôt te tourner vers des entreprises spécialisées en location de matériel médical à Tokyo, mais ça demande de t'organiser à l'avance et de prévoir la livraison. C'est rarement une solution de dernière minute comme le fauteuil à la Tour.

Max en mouvement

Alors, tu te demandes ce qu'on fait vraiment à la Tour de Tokyo ? Laisse-moi t'emmener là-bas, pas à pas. Imagine d'abord son ombre gigantesque qui se dessine à l'horizon, une silhouette familière qui t'attire comme un phare rouge-orange. Tu marches, et le son de la ville s'estompe un peu, remplacé par une sorte de bourdonnement excité, celui des gens qui s'approchent. L'air vibre d'une énergie particulière ici, un mélange d'attente et de grandeur. Plus tu te rapproches, plus tu ressens sa taille, sa présence imposante qui domine le ciel.

Une fois au pied, tu es enveloppé par le mouvement constant. Le sol sous tes pieds résonne des pas, et l'air est rempli d'un doux brouhaha de voix, un mélange de langues qui montent et descendent. Tu sens l'odeur légère du popcorn ou d'une douce friandise du rez-de-chaussée, mêlée à l'air frais et propre des grands espaces intérieurs. C'est un endroit vivant, où les rires d'enfants se mêlent aux conversations plus calmes des adultes. Tu es au cœur d'une fourmilière vibrante, mais tout est étonnamment fluide.

Puis, tu entres dans l'ascenseur pour le Main Deck. La porte se ferme avec un sifflement doux, et une sensation de légèreté te saisit alors que tu commences à monter. Tu sens une légère pression dans tes oreilles, un signe que tu t'élèves. L'air autour de toi devient plus frais, plus pur. Tu ne vois pas le paysage défiler, mais tu sens le mouvement constant, une ascension régulière et puissante qui te tire vers le ciel. L'anticipation monte en même temps que toi.

Une fois arrivé au Main Deck, à 150 mètres, c'est une toute autre atmosphère. L'espace est vaste, ouvert. Tu respires profondément, et l'air semble plus léger, comme si tu étais plus proche des nuages. Autour de toi, tu sens le léger frisson des vitres froides sous tes doigts. Le son de la ville en bas est là, mais lointain, un murmure constant, comme la respiration d'un géant endormi. Tu peux t'approcher des parois vitrées et sentir la vibration subtile de la tour, une sensation étrange et magnifique d'être suspendu au-dessus de tout.

Pour monter encore plus haut, jusqu'au Top Deck à 250 mètres, c'est une autre expérience. Il y a un sentiment d'exclusivité, un petit groupe de personnes qui partagent cette ascension supplémentaire. L'ascenseur est plus rapide, plus intime. En haut, l'espace est plus restreint, plus feutré. Le silence est plus profond, interrompu seulement par quelques chuchotements. Tu sens la tour bouger très légèrement, une sensation à peine perceptible mais réelle, comme un navire sur une mer calme. C'est là que tu te sens vraiment au sommet du monde.

La descente est plus rapide, une sensation de chute contrôlée mais rapide. Tu ressens l'air qui s'épaissit à nouveau autour de toi, et les sons de la base de la tour deviennent plus distincts, plus proches. En sortant, tu es de nouveau au milieu de l'agitation, mais avec une nouvelle perspective, un sentiment d'avoir vu et ressenti Tokyo d'une manière unique. La tour elle-même semble différente, plus familière, comme une amie que tu viens de mieux connaître.

Côté pratique, pour t'y rendre, le plus simple c'est le métro. La station Akabanebashi (ligne Oedo) est la plus proche, à quelques minutes à pied. On peut aussi arriver par Kamiyacho (ligne Hibiya) ou Onarimon (ligne Mita). Pour les billets, tu as le choix entre le Main Deck (150m) ou un combo Main Deck + Top Deck (250m). Tu peux acheter les billets sur place, mais pour le Top Deck, il vaut mieux réserver en ligne à l'avance, surtout si tu y vas le week-end ou le soir. Ils sont ouverts assez tard, ce qui est top pour les lumières nocturnes. La tour est très accessible, avec des ascenseurs partout, donc pas de souci si tu as une poussette ou si tu te déplaces en fauteuil roulant. Et oui, il y a des petites boutiques de souvenirs et quelques options de restauration rapide à la base, au cas où tu aurais un petit creux.

Léa from the road

Alors, tu arrives à Tokyo, et inévitablement, ton regard est attiré par cette flèche rouge et blanche qui transperce le ciel : la Tour de Tokyo. Imagine un instant le cou de la girafe, tendu vers l'immensité bleue, une silhouette familière qui te salue dès que tu lèves les yeux. Tu marches, et elle est là, grandissant à chaque pas, une présence rassurante mais aussi incroyablement imposante. Tu sens l'air frais sur ta peau, le léger bourdonnement de la ville qui t'entoure, et une excitation monte en toi.

Une fois à l'intérieur, quand l'ascenseur t'emporte vers les hauteurs, tu sens cette légère pression dans tes oreilles, cette sensation unique de s'élever au-dessus du monde. Puis, les portes s'ouvrent, et l'horizon se déploie. Tu sens le verre froid sous tes doigts lorsque tu t'approches des fenêtres, et la ville s'étend à perte de vue. Ce n'est pas juste une image, c'est une pulsation que tu perçois, un murmure lointain de millions de vies, le souffle même de Tokyo qui te parvient, te faisant sentir petit et immense à la fois.

Mais il y a un détail, un souffle discret de la tour elle-même, que tu ne trouveras pas dans les guides. Écoute bien quand tu es au pied, ou même dans les premiers étages. Ce n'est pas le vent hurlant des sommets, mais ce léger, presque imperceptible, *thrum* des immenses ascenseurs qui vous montent. C'est le cœur de la tour, une vibration subtile sous tes pieds, un son profond et régulier qui te dit que ce géant de métal est bien vivant, qu'il respire. Et avec ça, un parfum unique : cette odeur propre, légèrement métallique, mélangée à la douceur subtile des pâtisseries *omiyage* des boutiques d'en bas, qui monte avec les courants d'air. C'est le secret de la tour, son murmure.

Pour t'y rendre, c'est super simple. Le métro est ton meilleur ami à Tokyo ! Tu peux descendre à la station Akabanebashi (ligne Oedo), ou Onarimon (ligne Mita), c'est à quelques minutes à pied. Le meilleur moment pour y aller, si tu veux éviter la foule et avoir une lumière dingue, c'est en fin d'après-midi. Tu pourras voir la ville sous le soleil couchant, puis les lumières de Tokyo s'allumer une par une, c'est magique. Achète tes billets en ligne si tu peux, ça te fera gagner du temps.

Olya from the backstreets

Imaginez-vous là, au pied de cette géante d'acier. Vous levez la tête et elle s'étire, rouge et blanche, vers le ciel immense. La brise légère caresse votre peau, et même si vous ne voyez pas les lumières scintillantes la nuit, vous *sentez* leur présence, une chaleur, une vibration dans l'air, une promesse de grandeur. C'est l'âme de Tokyo qui vous accueille, immense et vibrante.

Vous commencez à vous déplacer, le sol lisse sous vos pieds. Il y a une certaine élégance dans la façon dont les allées pavées mènent à l'entrée. Juste une petite chose à garder en tête, mon ami : après une pluie, ou même juste avec l'humidité du matin, certaines surfaces peuvent devenir un peu glissantes. Rien de méchant, mais soyez juste attentif à vos pas, surtout si vous portez des chaussures à semelles lisses.

En vous éloignant un peu, vous découvrez les petits parcs et les chemins qui serpentent autour de la tour. Vous marchez, et sous vos pieds, la texture change. Parfois, le pavé est ancien, avec des pierres un peu décalées, ou des racines d'arbres qui soulèvent légèrement le chemin. C'est le charme de l'ancien qui rencontre le moderne ici. Donc, gardez une conscience sur l'endroit où vous mettez les pieds, surtout si vous êtes absorbé par l'ambiance et les sons de la ville.

En redescendant vers les rues plus animées, vous entendez le bourdonnement constant de la ville, le mélange des langues, les rires. C'est une énergie incroyable. Mais comme dans toute grande métropole touristique, il y a toujours quelques opportunistes. Si quelqu'un vous approche avec une offre trop belle pour être vraie, ou insiste pour vous vendre quelque chose que vous n'avez pas demandé, soyez juste poli mais ferme. Votre instinct est votre meilleur guide ici. Concentrez-vous sur l'expérience, pas sur les distractions.

C'est ça, la Tour de Tokyo. Une expérience qui se vit avec tout le corps, une danse entre l'émerveillement et la prudence. Profitez de chaque instant, de chaque sensation.

Olya des ruelles

Imaginez-vous là, en plein cœur de Tokyo, levant les yeux vers cette structure d'acier qui perce le ciel. Vous sentez cette légère brise qui monte, même en bas, comme une promesse de hauteur. Puis, vous montez. L'ascenseur vous emporte, et quand les portes s'ouvrent, c'est comme si la ville entière s'étendait à vos pieds, un tapis infini de lumières et de toits. Vous entendez le bourdonnement lointain de la métropole, un murmure constant, mais aussi le silence relatif de l'altitude, juste le vent qui caresse les fenêtres. C'est une sensation incroyable de dominer le monde, de voir les minuscules voitures filer comme des fourmis et les gratte-ciel ressembler à des Lego géants.

Maintenant, si vous êtes un amoureux des oiseaux, vous vous demandez peut-être si ce point de vue aérien offre des opportunités. Soyons honnêtes, la Tour de Tokyo n'est pas une réserve ornithologique. Vous n'y trouverez pas une grande variété d'espèces rares. Cependant, elle offre une perspective unique sur la vie aviaire urbaine. C'est l'occasion de voir les oiseaux sous un angle différent, de les observer voler *à votre hauteur* ou même *en dessous* de vous, ce qui est assez rare.

Vous verrez principalement les habitants habituels des villes japonaises : des corneilles (elles sont partout, imposantes et intelligentes), des moineaux, et bien sûr, des pigeons. Mais si vous avez de la chance, surtout au printemps ou en été, vous pourriez apercevoir des martinets ou des hirondelles qui filent à toute vitesse autour des structures élevées, chassant les insectes. Occasionnellement, un rapace solitaire pourrait planer bien au-dessus, utilisant les courants d'air chaud. Pour les observer au mieux, dirigez-vous vers les fenêtres du Main Deck (l'observatoire principal) qui sont moins fréquentées, souvent celles orientées vers les quartiers résidentiels plutôt que le centre-ville. Évitez les zones de photos et les boutiques. Le meilleur moment ? Sans hésiter, juste à l'ouverture, vers 9h du matin. Il y a moins de monde, le bruit ambiant est minimal, et les oiseaux sont souvent plus actifs tôt le matin. C'est le moment idéal pour trouver un coin tranquille et juste observer le ballet aérien.

Olya from the backstreets