Imagine que tu arrives au lac Ashi, là, juste un peu en dehors de l'agitation de Tokyo, dans la région de Hakone. Ce n'est pas juste un point sur une carte, c'est une sensation qui t'enveloppe. Tu respires l'air, frais, un peu humide, avec ce léger parfum de pin et d'eau douce. Tes oreilles s'habituent vite au silence, brisé seulement par le clapotis lointain des vagues sur la rive ou le cri d'un oiseau que tu ne connais pas. C'est comme si le temps ralentissait, tu sens cette paix s'installer en toi, une légèreté qui monte de tes pieds jusqu'à ta tête.

Une fois au bord, tu réalises que le lac Ashi n'est pas juste une étendue d'eau, c'est un ensemble de chemins qui t'invitent. Imagine tes pieds : parfois, tu sens la surface douce et régulière des sentiers bien entretenus, un tapis de terre battue ou de graviers fins qui ne fait qu'un léger froissement sous tes pas, te permettant de marcher avec une fluidité apaisante. D'autres fois, tu poursuis sur des sections plus anciennes, où le chemin se resserre. Là, tu perçois l'irrégularité des pavés, chaque pierre est une petite bosse sous ta semelle, te demandant d'adapter ton équilibre, te connectant au sol d'une manière plus intime. Ces chemins ne sont jamais droits longtemps ; ils serpentent, te guidant doucement à travers la forêt dense, te révélant des clairières inattendues où le vent te caresse le visage, ou te menant soudainement à des points de vue sur le lac, comme si la nature elle-même te tirait par la main pour te montrer ses secrets.

Pour vraiment profiter de ces sentiers, pense à porter des chaussures confortables, même si la plupart sont bien entretenus, quelques tronçons peuvent être inégaux, surtout si tu t'éloignes des zones les plus fréquentées. Les chemins principaux autour du lac sont clairement balisés, ce qui est super si tu veux te promener sans te perdre. Si tu as envie d'explorer davantage, il y a des cartes disponibles aux points d'information et souvent des panneaux explicatifs en anglais. N'hésite pas à prendre une petite bouteille d'eau, même si tu trouveras des distributeurs ou des petits cafés sur les parcours populaires.

Olya from the backstreets

Imagine que tu es là, à Hakone, au bord du lac Ashi, et que le vent frais de l'automne effleure ton visage. Pour moi, c'est vraiment la fin octobre, début novembre, quand les érables et les zelkovas s'embrasent de rouge, d'or et de cuivre. Tu sens cette fraîcheur vivifiante sur ta peau, qui pique juste un peu, et ce parfum boisé et terreux qui monte des sous-bois, mêlé à une légère odeur de soufre qui te rappelle la proximité des onsen. Écoute bien : le clapotis discret de l'eau contre les berges, le craquement doux des feuilles sous tes pas si tu t'éloignes un peu des pontons, et parfois, le sifflement lointain du téléphérique qui monte vers les hauteurs. C'est un tableau sensoriel complet, une symphonie de couleurs et de sensations qui te prend aux tripes.

Forcément, un tel spectacle attire du monde. En pleine saison des couleurs, le lac Ashi peut être assez fréquenté, surtout autour des embarcadères des "bateaux pirates" ou près du sanctuaire de Hakone. Tu entendras le brouhaha joyeux des familles, des groupes d'amis, un mélange de langues du monde entier. Ce n'est pas l'endroit pour une solitude absolue à ce moment-là, mais il y a une énergie palpable, un sentiment de partager un moment de pure beauté. Si tu cherches un peu de calme, mon conseil : lève-toi tôt, vraiment tôt, pour voir le soleil se lever sur le lac avant l'arrivée des foules, ou explore les sentiers de randonnée moins connus qui s'enfoncent dans la forêt. Là, le silence est roi, seulement interrompu par le chant des oiseaux.

Et le temps, alors ? C'est fou comme il peut transformer l'ambiance du lac. Un jour de grand soleil, le ciel bleu intense se reflète dans l'eau, et le mont Fuji se dresse majestueux, si clair que tu as l'impression de pouvoir le toucher. L'air est vif, les couleurs éclatent. Mais un jour de brouillard ou de pluie fine, le lac Ashi se métamorphose complètement. L'air est plus lourd, les sons sont étouffés, et une brume mystérieuse enveloppe les montagnes, ne laissant entrevoir que des silhouettes. C'est une atmosphère presque mélancolique, très japonaise, qui invite à l'introspection. Si tu ne vois pas Fuji-san ce jour-là, ne sois pas déçu(e) : profite de cette ambiance unique, explore les musées d'art, ou plonge dans un onsen pour te réchauffer. Chaque météo offre une facette différente et tout aussi captivante du lac.

Léa de la route

Salut les amis voyageurs ! Aujourd'hui, je vous emmène dans un lieu qui respire la sérénité au cœur du Japon : le lac Ashi. Imaginez l'air frais qui caresse délicatement votre visage, un air pur, légèrement humide, qui sent la terre mouillée et les pins. Vous entendez le souffle léger du vent qui frôle l'eau, un murmure constant qui vous enveloppe. Le sol sous vos pieds, parfois terreux, parfois doux sous une couche de feuilles mortes, vous guide le long des rives. Vous le sentez, ce calme profond, cette paix qui s'infiltre en vous, comme une douce étreinte. C'est comme si le temps ralentissait, juste pour vous.

Vous marchez le long du rivage, et soudain, au loin, un voile de brume se lève, révélant une silhouette majestueuse. C'est le torii rouge, flottant à la surface de l'eau, comme une porte sacrée entre deux mondes. Vous sentez l'humidité de l'air sur votre peau alors que vous approchez, et le clapotis de l'eau contre les rochers devient plus distinct. Si vous tendez la main, vous pouvez presque toucher la surface calme du lac, sentir sa fraîcheur. Le silence est si profond que vous entendez peut-être le battement de votre propre cœur, ou le cri lointain d'un oiseau. C'est une présence, forte et tranquille, qui vous invite à la contemplation.

Pour y arriver, depuis Tokyo, le train Shinkansen jusqu'à Odawara est top (environ 35-40 min). De là, le mieux, c'est de prendre le Hakone Free Pass. C'est ton meilleur ami pour explorer la région, ça couvre les bus, les trains, le téléphérique et même les bateaux. Pour le lac Ashi spécifiquement, tu prends le bus jusqu'à Moto-Hakone ou Hakone-machi. Facile.

Une fois sur place, la croisière en bateau pirate sur le lac est une expérience en soi, et elle est incluse dans le Hakone Free Pass. Ça te donne une vue imprenable sur le Mont Fuji (si le temps est clair, croise les doigts !) et les alentours. Ne manque pas non plus le téléphérique de Hakone (Hakone Ropeway) qui t'emmène à Owakudani, une vallée volcanique. Là-bas, tu peux goûter les célèbres œufs noirs, cuits dans les sources chaudes volcaniques – on dit qu'ils prolongent la vie de sept ans ! Pour manger, il y a quelques petits restaurants sympas autour des arrêts de bus principaux qui servent des plats locaux simples mais délicieux.

On raconte qu'il y a très longtemps, quand la région était souvent frappée par de violentes tempêtes et que les récoltes étaient menacées, les habitants étaient désespérés. Un vieil homme, sage et respecté de tous, est venu s'asseoir au bord du lac, jour après jour, offrant ses prières pour la paix et la protection. Il ne demandait rien pour lui, seulement pour sa communauté. Et petit à petit, les tempêtes se sont apaisées, les récoltes sont devenues abondantes. Depuis, on dit que le lac Ashi a une âme bienveillante, et qu'il écoute toujours ceux qui viennent avec un cœur pur. C'est pour ça que les gens viennent encore aujourd'hui y chercher la tranquillité et y faire des vœux.

Olya from the backstreets

Imagine que tu te tiens au bord du lac Ashi, à quelques heures seulement de l'effervescence de Tokyo, dans la région de Hakone. Tu sens l'air frais et pur caresser ton visage, un mélange de la brise du lac et du parfum des pins environnants. Le son doux et répétitif du clapotis de l'eau contre la rive est la seule mélodie qui t'accompagne. Et là, devant toi, se dresse l'emblématique portail torii rouge du sanctuaire de Hakone, le "Heiwa no Torii", qui semble flotter sur l'eau. Même sans le voir, tu perçois sa présence imposante, un gardien silencieux face à l'immensité du lac et, si la chance est avec toi, la silhouette majestueuse du Mont Fuji qui se dresse en arrière-plan, une montagne que tu ressens plus qu'une forme, sa grandeur est palpable. C'est l'endroit parfait pour capturer l'essence de ce lieu, un moment de pure sérénité.

Tu marches le long d'un sentier étroit, bordé de cèdres anciens dont les racines noueuses et puissantes s'enfoncent dans la terre. L'ambiance ici est différente, l'air est plus épais, imprégné d'une odeur de terre humide et de bois ancien, un baume apaisant après l'agitation de la ville. Tu pourrais entendre le tintement lointain d'une cloche de temple, portée par la brise légère, ou le doux bruissement des feuilles lorsqu'un oiseau prend son envol. Ce n'est pas juste un point de vue pour une photo ; c'est une pause, un moment de quiétude profonde où tu te sens connecté à quelque chose de bien plus ancien que toi.

Pour obtenir cette photo vraiment magique, le petit matin est ton meilleur allié. Imagine la brume qui s'accroche encore à la surface de l'eau, les premiers rayons du soleil peignant le Fuji de pastels doux. La lumière est incroyablement douce à ce moment-là, parfaite pour capturer cette ambiance sereine et, souvent, la vue la plus dégagée du Fuji avant que les nuages ne fassent leur apparition. Vise à arriver juste après le lever du soleil. Les couches de vêtements sont essentielles – il peut faire frais au bord du lac même si la journée se réchauffe. Vérifie la météo pour la visibilité du Fuji avant de partir ; il est notoirement timide ! Pour t'y rendre depuis Tokyo, prends le train jusqu'à Odawara, puis les transports locaux vers Hakone-machi ou Moto-Hakone. C'est un chemin bien balisé.

Léa from the road

Salut ! Je viens de rentrer d'une escapade incroyable au lac Ashi, pas si loin de l'effervescence de Tokyo, et il faut absolument que je te raconte. Imagine le moment précis où tu arrives : tu descends du bus ou du train, et l'air change. Il est plus frais, plus pur, avec une légère odeur d'humidité et de pin, comme après une pluie fine. Tu entends le clapotis doux des vagues sur la rive, un son apaisant qui contraste tellement avec le brouhaha de la ville. C'est comme si le lac t'accueillait, t'invitait à te détendre. Ce sentiment de calme immédiat, c'est ce que j'ai adoré dès les premières secondes, une vraie bouffée d'oxygène.

Le clou du spectacle pour beaucoup, c'est la traversée en bateau "pirate". Honnêtement, j'étais un peu sceptique au début, pensant que ce serait juste un piège à touristes. Mais une fois à bord, tu sens la brise marine (enfin, lacustre !) sur ton visage, elle te fouette gentiment les joues. Tu entends le sifflement du vent dans les voiles et les cris joyeux des mouettes. C'est une expérience sensorielle étonnante. Ce qui m'a le plus surpris, c'est à quel point le Mont Fuji peut se révéler majestueux ou rester caché. Un jour, il est là, immense, te dominant de toute sa splendeur ; le lendemain, un voile de nuages le dissimule complètement. C'est un jeu de cache-cache permanent avec la nature. Ce qui a un peu moins marché, c'est la foule. Si tu y vas un week-end, prépare-toi à partager l'espace sur les ponts, surtout aux meilleurs spots photo. Mon conseil : pour les billets, prends-les directement aux guichets des ports, c'est simple et rapide.

Après la traversée, on a marché le long du lac jusqu'au célèbre torii flottant du sanctuaire Hakone Jinja. Imagine le sol sous tes pieds, parfois un peu caillouteux, parfois doux sous les feuilles tombées. Tu peux presque sentir l'énergie tranquille qui émane de ce lieu sacré. Tu entends le doux tintement des clochettes et les prières lointaines du sanctuaire. C'est un moment vraiment poignant. Ce qui m'a un peu déçue, c'est la file d'attente pour prendre une photo devant le torii. Ça casse un peu la magie et la sérénité du lieu. Mais juste à côté, il y a des petites échoppes qui vendent des mochi fraîchement préparés. Tu sens cette chaleur douce dans tes mains, la texture incroyablement moelleuse et un peu collante quand tu le croques, le goût sucré et délicat de la pâte de haricot rouge. Un vrai délice qui te réconforte après la marche et l'attente.

Globalement, le lac Ashi, c'est une immersion dans une nature apaisante avec des touches de culture japonaise. Ce que j'ai adoré, c'est cette sensation d'être loin de tout, même si c'est très accessible depuis Tokyo. Ce qui a un peu moins bien fonctionné, c'est l'aspect parfois un peu trop commercialisé autour des points d'intérêt majeurs, mais c'est un petit prix à payer pour la beauté des lieux. Ce qui m'a le plus surpris, c'est la variabilité de la météo et la façon dont elle transforme complètement le paysage. Un ciel bleu et dégagé offre une vue imprenable sur Fuji, tandis qu'un jour brumeux donne au lac une atmosphère mystique, presque onirique. Mon conseil ultime : chausse tes baskets les plus confortables, car tu vas marcher ! Et si tu peux, pense à prendre le Hakone Free Pass, c'est un sésame pour tous les transports locaux et ça simplifie énormément les déplacements.

Olya des chemins

Imaginez le souffle frais qui vous caresse le visage dès que vous mettez le pied hors du train, un air différent, plus pur, teinté du parfum des cèdres centenaires et de l'humidité douce du lac. Vous entendez le clapotis léger des vagues sur la rive, un murmure constant qui apaise l'esprit. Loin du tumulte de la ville, ici, le silence est profond, seulement interrompu par le chant lointain des oiseaux ou le doux grincement d'un bateau amarré. Sentez la terre sous vos pieds, légèrement humide, et le soleil qui filtre à travers la canopée, dessinant des motifs changeants sur le sol. C'est une immersion totale, un moment où chaque sens s'éveille.

Pour vous y rendre depuis Tokyo, la ligne Odakyu Romancecar est votre meilleure amie. Elle vous emmène directement à Hakone-Yumoto, la porte d'entrée de la région. Une fois là, le réseau de transport local est bien conçu : bus, téléphériques, et même un funiculaire. La plupart sont modernes et pensés pour être accessibles, mais comme partout, il est toujours bon de vérifier les horaires et l'affluence, surtout si vous voyagez en haute saison. Prévoyez vos trajets à l'avance pour éviter les mauvaises surprises et profiter pleinement de chaque instant sans stress.

Une fois au bord du lac Ashi, montez à bord d'un bateau. Peu importe lequel, que ce soit le "bateau pirate" un peu kitsch mais amusant, ou un simple ferry local, c'est l'expérience qui compte. Sentez la brise sur votre peau alors que le bateau fend l'eau, le doux tangage sous vos pieds. Devant vous, si la chance est de votre côté et le ciel dégagé, le Mont Fuji se dresse majestueux, comme une peinture vivante, ses pentes s'élevant vers le ciel. L'air y est différent, plus pur, chargé de l'humidité du lac et du parfum des cèdres. C'est un moment de contemplation, où le temps semble ralentir, vous invitant à simplement être et à absorber la grandeur de la nature.

Alors, pour la question pratique des fauteuils roulants ou scooters près du lac Ashi : il faut d'abord savoir que le lac est à Hakone, pas à Tokyo. C'est une distinction importante car les services ne sont pas les mêmes. À Hakone, les options sont plus limitées qu'à Tokyo. Le plus simple est de contacter l'Office du Tourisme de Hakone (Hakone Tourist Information Center) situé à la gare de Hakone-Yumoto. Ils sont incroyablement serviables et peuvent vous orienter. Demandez-leur spécifiquement pour la location de fauteuils roulants manuels ou, plus rarement, de scooters électriques. Souvent, les grands hôtels de la région en proposent à leurs clients ou peuvent vous indiquer des services locaux. Attendez-vous à des frais de location journaliers, mais le prix exact varie. La disponibilité n'est pas garantie, surtout en haute saison, donc réservez à l'avance si possible. Un fauteuil roulant manuel est généralement plus facile à trouver qu'un scooter. Si vous venez de Tokyo, certaines entreprises de location de matériel médical peuvent livrer à Hakone, mais c'est une option plus coûteuse et complexe à organiser.

Malgré les défis logistiques éventuels, la récompense est immense. C'est un endroit où le temps ralentit, où chaque son, chaque odeur, chaque sensation est amplifiée. Vous repartez avec une sérénité nouvelle, le souvenir du vent dans vos cheveux, le parfum du bois et de l'eau dans votre mémoire, et l'image du Fuji-san gravée dans votre esprit. C'est une expérience qui ne se raconte pas seulement, elle se ressent, profondément.

Léa from the road

Alors, tu me demandes ce qu'on fait vraiment au lac Ashi, près de Tokyo ? Laisse-moi te raconter. Imagine d'abord la sensation de glisser hors de l'effervescence de la ville. Tu sens le rythme des trains ralentir, le paysage qui défile par la fenêtre devient de plus en plus vert, les gratte-ciel cèdent la place à des collines douces. L'air, au fur et à mesure que tu t'éloignes, devient plus frais, plus pur, comme si la ville s'éloignait vraiment de tes épaules. C'est une évasion progressive, une lente décompression où chaque souffle est un peu plus léger.

Puis, tu arrives. Tu ne vois pas tout de suite le lac, mais tu le sens. L'humidité dans l'air, une brise légère qui te caresse le visage, et un silence plus profond, seulement brisé par le clapotis lointain de l'eau. Tu marches quelques pas, et là, il est devant toi : vaste, calme, parfois enveloppé d'une brume mystérieuse qui lui donne un air ancien. Tu peux sentir la terre ferme sous tes pieds, stable, tandis que l'étendue d'eau s'étire à l'infini devant toi, un miroir aux reflets changeants. C'est le moment où tu inspires profondément, et tu sais que tu as laissé le tumulte derrière toi.

L'une des expériences les plus mémorables, c'est de monter à bord de ces drôles de bateaux qui ressemblent à des navires de pirates. Tu sens le bois du pont sous tes pieds, la main courante fraîche quand tu t'y agrippes. Le moteur vibre doucement, puis le bateau s'éloigne du quai. Tu entends le clapotis de l'eau contre la coque, le vent qui siffle légèrement à tes oreilles, et tu sens la brise marine (oui, même ici !) sur ton visage. C'est une sensation de liberté, de glisser sur l'eau, avec les montagnes tout autour de toi. Et si la chance est de ton côté, tu peux sentir la grandeur du Mont Fuji, même si tu ne le vois pas, par la simple immensité de l'horizon qui s'ouvre.

Ensuite, tu débarques, et une autre ambiance t'attend. Tu marches sur un sentier forestier, frais et ombragé, où l'odeur de la terre humide et des pins est omniprésente. Chaque pas est feutré sur le sol tapissé de feuilles. Tu continues jusqu'à ce que tu perçoives une atmosphère différente, plus solennelle. C'est le sanctuaire de Hakone. Tu entends peut-être le son d'une cloche lointaine ou le craquement des graviers sous les pieds des autres visiteurs. Et puis, tu arrives devant le célèbre torii rouge, qui semble flotter sur l'eau. Tu peux presque sentir l'histoire et la spiritualité du lieu, comme une énergie douce et ancienne qui t'enveloppe.

Pour le côté pratique, pense à prendre le Hakone Free Pass si tu comptes utiliser le train, le bus, le funiculaire et le bateau. C'est le plus simple pour te déplacer. Les bateaux partent régulièrement, donc pas de stress pour les horaires, mais vérifie bien la météo avant de partir pour être sûr d'avoir une bonne visibilité, surtout si tu espères apercevoir Fuji-san. Il y a de petits restaurants et des cafés autour du lac où tu peux te réchauffer avec un thé ou goûter quelques spécialités locales, comme les "œufs noirs" d'Owakudani si tu pousses un peu plus loin. Les chaussures de marche confortables sont tes meilleures amies, car il y a pas mal de choses à explorer à pied. Et n'oublie pas une petite veste, l'air peut être frais, même en pleine journée.

Olya des ruelles

Imaginez un instant... Vous êtes au bord du lac Ashi, là, au pied du Mont Hakone. On parle souvent des torii rouges qui plongent dans l'eau, de la silhouette du Fuji en toile de fond, mais il y a tellement plus à *ressentir* ici. Fermez les yeux. Sentez cette brise fraîche qui vient du lac, elle porte une odeur légère, presque végétale, de mousse humide et de pin, un mélange si particulier qu'on ne le trouve nulle part ailleurs. Elle vous caresse la peau, vous donne des frissons agréables, même en plein soleil. Vous entendez le clapotis doux des petites vagues contre la rive, un murmure constant qui apaise tout. C'est le son du lac qui respire, lent et profond.

Pour vraiment capter cette atmosphère, le matin tôt, c'est magique. Moins de monde, et la lumière est incroyable. Si vous prenez le bateau, ne restez pas collé à la vitre. Montez sur le pont, même s'il fait un peu frais. C'est là que vous sentirez vraiment le vent et que vous capterez ces odeurs dont je parle. Et prenez un petit pull, même en été, la brise du lac peut surprendre.

Vous marchez sur le sentier boisé qui longe la rive, loin des embarcadères principaux. Le gravier sous vos pieds crisse d'une façon unique, comme si chaque pas racontait une histoire ancienne. Et puis, ça. Un son si discret que vous pourriez le manquer si vous ne faites pas attention. Un petit tintement lointain, presque un souffle métallique. Ce n'est pas une cloche de temple, ni un bateau. C'est le son que font les minuscules coquillages, échoués sur le bord, quand une vague un peu plus forte les pousse et les fait s'entrechoquer. Un son fragile, comme des perles de verre qui dansent. C'est la respiration cachée du lac, son secret chuchoté, que personne ne mentionne jamais.

Si vous voulez trouver ce genre de petits moments, n'hésitez pas à vous éloigner des zones très touristiques. Louer un petit bateau à rames pour une heure, c'est une super idée pour explorer des criques plus calmes. Ou marchez un peu plus loin que le sanctuaire principal, sur les sentiers qui s'enfoncent dans la forêt. Il y a des petits cafés locaux qui ne paient pas de mine, mais où le thé est incroyable et l'ambiance authentique. Demandez un 'matcha latte' chaud, il réchauffe le corps et l'âme après la fraîcheur du lac.

Olya from the backstreets

Imaginez un endroit où le temps semble ralentir, une bulle de sérénité à portée de main depuis l'effervescence de la capitale. C'est le lac Ashi, cette merveille nichée au cœur des paysages volcaniques d'Hakone. Fermez les yeux un instant. Vous respirez l'air pur, frais, qui sent la forêt et l'eau douce. Vous entendez le clapotis doux et régulier des vagues contre les rives, le chant lointain d'un oiseau, et peut-être le souffle silencieux d'une brise qui fait frissonner les feuilles. Vous marchez sur un chemin de terre, sous le couvert dense des arbres, sentant la terre légèrement meuble sous vos pieds, puis le craquement sec de petites brindilles.

Mais même dans ce havre de paix, où chaque sensation est une invitation à la contemplation, il y a des petites choses à savoir pour que ton expérience reste sereine et sans accroc. Les allées autour du lac, surtout après une averse ou simplement à l'ombre persistante, peuvent être étonnamment glissantes. Imagine la sensation de tes chaussures sur une pierre recouverte de mousse humide, ou sur une surface en bois un peu patinée par le temps et l'humidité. Ça peut surprendre et te faire perdre l'équilibre. Mon conseil ? Prends des chaussures avec une bonne adhérence. Marche doucement et sois particulièrement attentif aux surfaces qui brillent un peu ou qui semblent plus sombres, signe d'humidité.

Et ce n'est pas la seule particularité du terrain. En t'éloignant un peu des chemins principaux, ou même sur certaines sections des sentiers balisés, tu pourrais sentir sous tes pieds des pavés irréguliers, des racines d'arbres qui soulèvent le sol, ou des marches inégales, parfois cachées par les feuilles. C'est comme une petite danse inattendue avec le terrain, où chaque pas demande un peu plus d'attention. Sois attentif aux changements de niveau, même légers. N'hésite pas à utiliser une canne si tu en as une, ou à te tenir à une balustrade si disponible. Tes chevilles te remercieront.

Enfin, un dernier petit conseil pour que ton esprit soit aussi léger que l'air du lac. Bien que le Japon soit un pays très sûr, comme partout ailleurs, on peut parfois croiser des personnes un peu trop "entreprenantes". Imagine quelqu'un qui t'approche un peu trop près, ou qui te propose une "aide" non sollicitée d'une voix un peu trop insistante, te poussant vers un service ou un produit dont tu n'as pas besoin. Ce n'est pas effrayant, juste un petit signal que quelque chose ne sonne pas juste. Garde tes affaires près de toi, dans un sac fermé. Si quelqu'un t'approche et que tu ne te sens pas à l'aise, un simple "Non, merci" ferme mais poli, ou un hochement de tête négatif, suffit amplement. Ne te sens pas obligé d'interagir si tu as un doute. Fais confiance à ton instinct.

Avec ces quelques précautions, tu pourras te plonger entièrement dans la beauté du lac Ashi, en toute tranquillité, et en profiter pleinement avec tous tes sens.

Léa sur la route

Si tu aimes les oiseaux, alors oui, le lac Ashi est une pépite, un véritable havre de paix et une évasion parfaite depuis l'agitation de Tokyo. Imagine le silence qui s'installe autour de toi, juste le doux clapotis de l'eau contre la rive et, si tu tends l'oreille, le chant clair et cristallin d'un troglodyte niché dans les buissons tout près. Tu sentiras l'humidité fraîche de l'air sur ta peau, te rappelant que la nature est vivante autour de toi. Tu y croiseras sûrement des canards mandarins, leurs couleurs éclatant sur l'eau calme comme des bijoux, ou des hérons cendrés, immobiles comme des statues au bord des roseaux, guettant leur prochain repas. Écoute bien, car tu pourrais aussi entendre le tambourinement lointain d'un pic-vert ou le joyeux bavardage d'une mésange charbonnière.

Pour vraiment te fondre dans le paysage et ne pas déranger la faune, tu peux te diriger vers les sentiers moins battus. Tu marches sur un tapis de feuilles humides, l'odeur de la terre et des pins t'enveloppant. Les petites criques discrètes le long de la rive sud, juste après Moto-Hakone en direction de Hakone-machi, sont parfaites. Cherche les chemins qui s'enfoncent un peu dans la végétation dense. Il y a souvent de petits promontoires naturels ou des coins abrités par les arbres où tu peux te poser, immobile, et simplement observer sans être vu. La patience est ta meilleure amie ici.

Le tout petit matin, juste avant le lever du soleil, c'est le moment magique. L'air frais du matin te pique légèrement les joues, et le lac est souvent enveloppé d'une légère brume qui ajoute au mystère. C'est là que les oiseaux sont les plus actifs, cherchant leur nourriture ou entamant leur concert matinal. Les saisons du printemps (avril-mai) et de l'automne (octobre-novembre) sont idéales ; moins de monde, des températures agréables et des périodes de migration qui peuvent t'offrir des observations inattendues. N'oublie pas tes jumelles, c'est indispensable pour ne rien manquer. Un petit thermos de thé chaud est aussi une excellente idée pour les matins frais.

Olya from the backstreets