Imagine un instant la chaleur du soleil de Campanie sur ta peau tandis que tu poses le pied sur le sol antique du Temple d'Apollon, à Pompéi. Sous tes pieds, ce n'est pas lisse, non. Tu sentiras distinctement le relief des pavés, rugueux et usés par des millénaires de pas. Chaque pierre raconte une histoire, rendant ta marche légèrement inégale, comme une danse douce avec le passé. Tu perçois le murmure lointain de la foule, mais ici, au cœur de ce lieu sacré, c'est le vent qui te parle, caressant les vestiges des colonnes. Ces pavés ne sont pas là par hasard ; ils sont tes guides silencieux, te menant naturellement à travers l'espace.

Ces chemins de pierre, loin d'être rectilignes, te dirigent avec une douce autorité. Une fois passée l'entrée, le terrain s'ouvre, et tu te rends compte que le chemin principal dessine les contours de ce qui était autrefois un vaste portique, une série de colonnes encadrant le temple central. Ce parcours principal n'est pas étroit du tout ; c'est une large boucle qui t'invite à te déplacer dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, te permettant d'appréhender l'immense échelle de l'endroit. Tu seras ensuite naturellement conduit(e) vers le podium surélevé où se dressait le temple lui-même. L'accès à ce podium se fait par quelques marches usées, pas très hautes mais bien distinctes sous tes pieds. De là, ton chemin s'incurvera de nouveau vers le bas, te ramenant face à l'autel, positionné juste devant les marches du temple. L'agencement entier est pensé pour t'offrir une exploration circulaire et fluide, te ramenant toujours à l'axe principal du culte, mais te permettant d'abord de ressentir l'étendue du portique environnant.

Léa de la route

Tu sais, Pompéi, c'est une ville qui te parle avec chaque pierre, chaque ombre. Mais s'il y a un endroit où le temps semble vraiment s'arrêter, c'est bien au Temple d'Apollon. Pour moi, le moment le plus magique, c'est juste après l'ouverture, quand le soleil n'a pas encore pris toute sa force. Imagine. Tu entres dans Pompéi, et le monde extérieur s'estompe. Tu marches sur ces vieilles dalles, et sous tes pieds, tu sens la texture granuleuse du basalte antique. L'air est encore frais, il y a cette humidité délicate qui monte de la terre, chargée d'une odeur de poussière millénaire, de pierre mouillée et d'une légère brise marine qui vient de la baie lointaine. Tes narines captent cette essence unique, un mélange de minéralité et de vie végétale discrète. Tu progresses vers le Forum, et là, sur ta gauche, tu arrives face au Temple d'Apollon. Le silence est presque complet, juste le chant des oiseaux qui résonne dans le ciel clair, et peut-être le lointain frottement d'une brosse des gardiens qui préparent le site. La lumière est douce, les premières lueurs du soleil caressent les colonnes restantes, projetant de longues ombres fines qui dansent sur le sol. Tu peux presque sentir l'histoire vibrer dans l'air, une sensation presque tangible de paix et de grandeur passée.

C'est cette atmosphère de calme qui fait toute la différence. À cette heure-là, la foule est quasi inexistante. Tu n'entends pas le brouhaha des groupes, pas le déclic incessant des appareils photo. Tes oreilles ne perçoivent que le vent léger qui siffle parfois à travers les vestiges, un son presque mélancolique mais profondément apaisant. Tu peux t'approcher d'une colonne, poser ta main sur la pierre. Elle est fraîche au toucher, même si le soleil commence déjà à la réchauffer doucement. Tu peux sentir la texture rugueuse et irrégulière sous tes doigts, imaginer toutes les mains qui l'ont touchée avant toi. L'espace autour de toi est vaste, tu peux respirer pleinement, et même si tu ne peux pas voir les détails, tu ressens l'immensité du lieu, la hauteur des colonnes, l'ouverture du ciel au-dessus. Plus tard dans la matinée, quand le soleil monte et que la chaleur devient écrasante, l'odeur de la pierre sèche et chaude remplace la fraîcheur matinale, et le site est envahi par les voix, les pas. Le Temple d'Apollon perd un peu de cette intimité, de cette connexion silencieuse avec le passé.

Donc, pour être franche, si tu veux vivre cette expérience sensorielle au maximum, vise l'ouverture du site. C'est le tout premier créneau. Ça veut dire qu'il faut prévoir ton coup pour y arriver. Si tu es à Naples ou Sorrente, prends le train Circumvesuviana super tôt. Vérifie bien les horaires d'ouverture de Pompéi avant de partir, ils peuvent varier un peu selon la saison. Une fois sur place, dirige-toi directement vers le Forum et le Temple d'Apollon qui est juste à côté. Mets des chaussures confortables, parce que même si tu y vas tôt, tu vas marcher sur des pavés irréguliers. Et même si l'air est frais au début, le soleil monte vite, alors n'oublie pas une bouteille d'eau et de quoi te protéger du soleil pour plus tard dans la journée. C'est le genre de visite qui se savoure à son rythme, sans précipitation.

Olya from the backstreets

Imagine la chaleur du soleil sur ta peau, une chaleur ancienne, qui imprègne les pierres millénaires sous tes pieds. Tu marches sur des pavés inégaux, certains lisses d'avoir été foulés par des millions de pas, d'autres rugueux, érodés par le temps. Écoute attentivement : il n'y a pas de vacarme de voitures ici, seulement le léger crissement de la poussière volcanique sous tes semelles, le chant lointain des cigales et parfois, le souffle du vent qui s'engouffre dans les ruelles désertes, comme un murmure de l'histoire. Tu respires l'odeur sèche de la terre et des vieilles pierres, un parfum d'éternité. Chaque pas est un voyage dans le temps, une sensation d'être à la fois minuscule et profondément connecté à ceux qui ont foulé ce même sol il y a deux mille ans.

Pour te balader confortablement, prévois absolument de bonnes chaussures fermées. C'est un site immense, tu vas marcher des kilomètres sur des surfaces irrégulières. Une gourde est indispensable, surtout en été, car le soleil tape fort et les points d'eau sont rares. Pense aussi à un chapeau et de la crème solaire. Crois-moi, tu me remercieras !

Tu t'engages dans une maison, peut-être la Maison du Faune, et tu sens le silence s'épaissir autour de toi. Tes doigts effleurent les murs de pierre, rugueux et frais à certains endroits, lisses et polis à d'autres, là où d'anciennes fresques ont laissé place à la roche nue. Tu peux presque sentir l'écho des voix, l'agitation des esclaves, le rire des enfants qui jouaient dans ces cours. Ferme les yeux et imagine l'ombre projetée par les colonnes sur les mosaïques du sol, la fraîcheur des fontaines intérieures. C'est un silence habité, où chaque recoin semble retenir un souffle du passé, te permettant de le sentir, de le toucher presque.

Côté ravitaillement, il y a quelques cafés et des distributeurs de boissons à l'intérieur du site, mais les prix sont élevés. Le mieux est d'emporter des snacks et ta propre eau. Si tu veux manger un vrai repas, attends d'être sorti. Tu trouveras des restaurants sympas et plus abordables juste en face de l'entrée principale, côté gare Circumvesuviana.

En approchant du Temple d'Apollon, tu sens l'espace s'ouvrir, le vent y circule plus librement, comme si l'air lui-même portait les prières d'antan. Ma grand-mère napolitaine m'a raconté que ses propres aïeux disaient que ce temple n'était pas juste un lieu pour les dieux, mais le cœur battant de la cité. Les jours de marché, on disait que l'air autour du temple vibrait des espoirs et des craintes de chaque Pompéien : le fermier qui venait prier pour la pluie, le commerçant pour une bonne affaire, les jeunes amoureux pour une bénédiction. Ce n'était pas qu'un bâtiment ; c'était l'endroit où la vie de la ville se mêlait à la foi, où chacun venait déposer ses vœux les plus profonds, sentant la présence d'Apollon veiller sur eux et sur la cité.

Pour éviter la foule et la chaleur, essaie d'arriver à l'ouverture, dès 9h, ou en fin d'après-midi. Les billets peuvent être achetés en ligne à l'avance, ce qui te fera gagner un temps précieux et t'évitera la file d'attente à l'entrée. C'est vraiment le meilleur conseil que je puisse te donner pour profiter pleinement de ta visite.

Léa en vadrouille

Imaginez que vous marchez. Non pas sur un trottoir, mais sur des pierres millénaires, polies par des millions de pas. L'air est chaud, sec, imprégné d'une odeur de terre et de soleil brûlé. Vous arrivez sur le Forum de Pompéi, cet espace immense où la vie grouillait autrefois. Le silence n'est jamais total ici ; il y a toujours le murmure du vent, le crissement de vos pas sur le gravier, et parfois, au loin, le son d'une voix, d'un rire qui semble traverser les siècles. Vos doigts frôlent les blocs de pierre, rugueux et chauds sous le soleil. Vous sentez la grandeur de cet endroit, l'écho d'une civilisation entière. C'est là, juste devant vous, que se dresse le Temple d'Apollon. Pas un temple complet, non, mais ses colonnes élancées, ses marches, ses fondations... il est là.

Pour la photo qui capture son âme, placez-vous un peu en retrait, sur le côté gauche du temple quand vous lui faites face, vers l'entrée de la Basilique. De là, vous embrassez toute sa majesté. Imaginez : à votre gauche, les colonnes du temple s'élancent vers le ciel, d'un jaune ocre sous le soleil, avec le Vésuve en toile de fond si le ciel est dégagé – une silhouette endormie mais imposante. À votre droite, l'espace ouvert du Forum s'étend, avec les vestiges d'autres bâtiments dont la Basilique, dont les murs racontent des histoires de justice et de commerce. Devant vous, les marches du temple invitent à monter, mais depuis ce point, vous capturez l'ensemble, la perspective, la manière dont il s'intègre dans ce tableau antique. Vous sentez cette brise légère qui vous caresse le visage, portant avec elle les murmures de siècles passés. Le sol sous vos pieds est un mélange de terre et de pierres, irrégulier, authentique. C'est un endroit où le temps semble s'être figé, où chaque pierre murmure un secret ancien.

Le meilleur moment pour une lumière incroyable et moins de monde, c'est tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi, une à deux heures avant la fermeture. Le matin, la lumière est douce, dorée, elle caresse les colonnes et donne une profondeur incroyable aux ruines. C'est aussi le moment le plus calme, parfait pour ressentir la sérénité du lieu. Le soir, la lumière est plus chaude, presque rougeoyante, créant une ambiance mélancolique et mystérieuse. Les ombres s'allongent, offrant des contrastes superbes pour la photo. Pour les conseils pratiques : vise l'ouverture pour éviter les foules. Porte des chaussures confortables, car tu vas marcher sur des pavés très irréguliers. Et n'oublie pas une bouteille d'eau, surtout en été ; l'ombre est rare et le soleil tape fort.

Olya de l'arrière-cour.

Alors, Pompéi... et plus précisément, le Temple d'Apollon. Imagine la chaleur du soleil sur ta peau, une chaleur sèche qui te rappelle que tu es en Italie, mais aussi que tu es dans un lieu où le temps s'est arrêté. Tu marches sur des pavés inégaux, lisses par endroits, rugueux à d'autres, sentant sous tes pieds le poids de milliers d'années. Et puis, tu arrives sur le forum, et de là, tu sens l'espace s'ouvrir. Le vent, léger, te caresse le visage, et tu entends le murmure lointain des autres visiteurs, mais ici, devant le temple, il y a une sorte de paix. Tu peux presque sentir l'odeur de la poussière ancienne, de l'histoire, un parfum sec et minéral.

Ce qui m'a vraiment saisie, c'est la verticalité des colonnes restantes. Même sans les voir, tu perçois leur hauteur, leur élégance. Tu peux tendre la main et sentir la pierre, parfois chaude du soleil, parfois fraîche dans l'ombre portée. Et cette sensation d'immensité, d'un lieu conçu pour impressionner, pour élever l'âme. Ce qui m'a le plus surprise, c'est la manière dont le temple est positionné, comme une sentinelle silencieuse. Tu te tiens là, et tu peux presque sentir la dévotion des habitants d'autrefois, leur espoir, leurs prières, comme si l'air lui-même en était imprégné. C'est une émotion étrange, un mélange de grandeur et de mélancolie.

Côté pratique, ce que j'ai vraiment apprécié, c'est la facilité d'accès. Le Temple d'Apollon est super bien indiqué depuis l'entrée principale, tu ne peux pas le rater. C'est un des premiers grands monuments que tu croises après le forum, donc tu le vois assez vite. Par contre, un petit bémol : comme c'est un point d'intérêt majeur, ça peut vite devenir bondé, surtout en milieu de journée. Si tu veux en profiter un peu plus seul, essaie d'y aller tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture. Ça change tout l'ambiance.

Et un dernier conseil : prends ton temps ici. Ce n'est pas juste un tas de vieilles pierres. Assieds-toi un instant, si tu peux trouver un banc ou un muret libre, et essaie de t'imprégner de l'atmosphère. Laisse le soleil te chauffer le visage, écoute le vent siffler doucement entre les colonnes. Et n'oublie pas une bonne bouteille d'eau, il n'y a pas beaucoup d'ombre et la chaleur est intense, surtout en été. De bonnes chaussures sont aussi indispensables, les pavés sont glissants par endroits.

À la prochaine aventure,

Olya des ruelles

Imagine-toi marcher sur des pavés anciens, réchauffés par le soleil méditerranéen. Sous tes pieds, tu sens la texture rugueuse de la pierre, usée par des millénaires de pas. L'air est sec, embaumé d'une légère odeur de poussière et d'herbe sèche. Autour de toi, un murmure lointain, celui des autres visiteurs, se mêle au souffle du vent qui caresse les vestiges. Tu perçois l'immensité du ciel au-dessus, le silence pesant d'un lieu où le temps s'est arrêté. C'est comme si chaque pierre te chuchotait une histoire, une sensation vibrante sous ta paume si tu la touches, pleine de la mémoire d'un passé figé.

Tu te diriges vers le Temple d'Apollon, et l'espace s'ouvre, libérant ton souffle. Ici, le silence est différent, plus profond, presque sacré. Tes mains peuvent effleurer le socle d'une colonne, sentir sa fraîcheur, sa solidité éternelle. Imagine les prêtres, les fidèles, leurs prières s'élevant vers le ciel bleu azur. Tu entends peut-être le cri isolé d'un oiseau, ou le tintement lointain d'une clochette, mais c'est surtout le vide, l'écho de l'histoire, qui remplit l'air. C'est un lieu où l'absence est aussi puissante que la présence, où la chaleur du soleil sur ton visage te relie directement à ceux qui l'ont ressentie il y a des siècles.

Alors, si l'idée de parcourir Pompéi te fait hésiter et que tu as besoin d'un fauteuil roulant ou d'un scooter de mobilité, voici le plan. Tu peux en demander un dès l'entrée principale, la Porta Marina Inferiore. Ils ont quelques fauteuils roulants manuels disponibles, mais c'est du premier arrivé, premier servi, donc ne tarde pas si tu en as besoin. Ce n'est généralement pas payant, mais on peut te demander une pièce d'identité ou une petite caution qui te sera rendue. Pour un scooter électrique, c'est plus rare sur place ; il faudrait plutôt voir avec une location externe à Pompéi avant ta visite, ou te renseigner auprès de l'office du tourisme local. N'hésite pas à demander au personnel à l'entrée, ils sont là pour aider et te guideront au mieux.

Olya from the backstreets

Imaginez que vous venez d'arriver à Pompéi. Vos pieds foulent les mêmes pavés anciens que des milliers d'autres avant vous. L'air est sec, parfois une légère brise soulève un peu de poussière, mais surtout, il y a un silence particulier ici, un silence lourd d'histoire. Vous marchez, guidé par la sensation de l'espace qui s'ouvre. Le soleil caresse votre visage, vous indiquant que vous êtes dans une zone dégagée. Vous passez sous une arche, et là, l'espace s'agrandit encore, vous entourant d'une immensité palpable. C'est le Forum, le cœur de la vie pompéienne. Le Temple d'Apollon n'est qu'à quelques pas, vous le sentez, là, sur votre droite, une présence ancienne qui se dresse.

Vos pas vous mènent vers cette structure. Vous sentez le sol changer sous vos pieds, passant de la pierre lisse des rues à un mélange de gravier et de terre battue. Vous tendez la main et vos doigts rencontrent la surface rugueuse et chaude d'une pierre millénaire. Les colonnes, même celles qui sont brisées, dégagent une force incroyable. Vous pouvez longer l'une d'elles, sentir sa circonférence, imaginer sa hauteur. Le vent léger qui souffle entre les vestiges porte un murmure lointain, comme un écho du passé. Il n'y a pas de toit, juste le ciel immense au-dessus, et la lumière du soleil qui inonde l'espace, vous enveloppant d'une chaleur douce. C'est un lieu où l'on ne fait pas grand-chose d'autre que d'être, de respirer et de ressentir la présence de l'ancien.

Fermez un instant les yeux. Vous êtes au cœur de ce qui était un lieu sacré. Pouvez-vous sentir l'odeur de l'encens, même si elle n'est plus là, portée par l'imagination ? Entendez-vous les murmures des prières, le son des sandales sur le marbre ? Le grand autel, au centre, est une masse solide et imposante sous vos doigts, un rappel de rituels oubliés. Imaginez les offrandes, les fumées s'élevant vers le ciel, les voix des prêtres qui résonnaient dans cet espace ouvert. Le silence actuel est d'autant plus profond qu'il contraste avec la vie intense qui animait ces lieux il y a près de deux mille ans. C'est une immersion sensorielle dans le temps, un dialogue silencieux avec ceux qui vous ont précédé.

Pour y arriver une fois dans Pompéi, c'est vraiment simple : dirigez-vous vers le Forum principal, c'est le grand espace ouvert juste après l'entrée principale. Le Temple d'Apollon est situé sur le côté ouest du Forum, clairement indiqué. Prévoyez de bonnes chaussures, le sol est inégal et parfois glissant. N'oubliez pas une bouteille d'eau, surtout en été, le soleil tape fort et il y a peu d'ombre. Le matin tôt ou en fin d'après-midi, c'est idéal pour la lumière et moins de foule. Il n'y a pas de marches abruptes pour accéder directement au temple depuis le Forum, mais le terrain est accidenté par endroits, alors soyez attentif où vous mettez les pieds.

Quand vous repartez, il y a cette sensation persistante, comme si une partie de vous était restée là, imprégnée de l'histoire. Le soleil continue de vous réchauffer, et le vent murmure toujours des secrets anciens. Vous emportez avec vous le souvenir de la pierre chaude sous vos doigts, du silence puissant et de l'immense ciel au-dessus de vous. C'est une expérience qui ne se voit pas seulement, elle se vit avec tout le corps, une empreinte indélébile de Pompéi.

Olya from the backstreets

Imagine que tu marches. Le soleil de Campanie caresse ta peau, chaude mais pas brûlante, juste assez pour te rappeler où tu es. Tes pieds sentent le gravier ancien, un mélange de poussière et de petits cailloux qui crissent doucement à chaque pas. Tu te diriges vers une clairière ouverte, et là, le silence est différent. Moins de foule, plus de vent. C'est le Temple d'Apollon. Ferme les yeux un instant. Tu sens cette odeur ? Ce n'est pas celle des roses, ni même celle du sel marin, mais une fragrance unique, celle de la pierre volcanique chauffée par des siècles de soleils, mêlée à une touche d'herbe sèche et d'air pur. Et écoute. Au-delà des voix lointaines des autres visiteurs, il y a un son subtil ici, un chuchotement constant. C'est le vent qui s'engouffre entre les colonnes restantes, comme si le temple lui-même soupirait, racontant ses histoires oubliées. Et si tu t'approches de la base d'une des colonnes les plus anciennes, là où la pierre est la plus usée par le temps, tu verras peut-être une petite touffe de *pariétaire*, une plante humble et résiliente, s'accrochant à la roche. Elle n'est dans aucun guide, mais elle est là, vivante, témoin silencieux de tout ce qui s'est passé.

Tu peux presque sentir l'énergie des anciens Pompéiens qui venaient ici chercher des réponses ou rendre hommage. Les statues, même brisées, dégagent une présence étrange, comme si elles attendaient encore leurs fidèles. Tu sens le sol sous tes pieds, irrégulier par endroits, usé là où des millions de pas ont foulé cette terre sacrée. C'est un lieu qui te prend aux tripes, te connectant directement à une époque lointaine, non pas par des images, mais par la vibration même de l'air et le poids du temps sur les pierres.

Pour y arriver, une fois dans Pompéi, c'est super simple. Il est juste à côté du Forum, impossible de le rater. C'est l'un des premiers grands monuments que tu vois en entrant par Porta Marina, sur la gauche. Je te conseille d'y aller tôt le matin ou en fin d'après-midi, quand le soleil est moins fort et la lumière sublime pour les photos. Prévois de bonnes chaussures, le sol est inégal. Et prends une bouteille d'eau, il n'y a pas beaucoup d'ombre une fois que tu es sur le site.

Après avoir exploré le Temple d'Apollon, prends quelques minutes pour t'asseoir sur un des bancs en pierre juste à côté, face au Vésuve. C'est un point de vue incroyable pour capter toute l'immensité du site et la présence imposante du volcan. C'est aussi un bon endroit pour planifier la suite de ta visite, car de là, tu as un accès facile à la Basilique et au Macellum (le marché), qui sont aussi fascinants.

Léa from the road

Imaginez que vous entrez. Le soleil de Campanie caresse les colonnes dressées, il y a des siècles. Vous sentez cette chaleur douce sur votre peau, un mélange de passé et de présent. L'air vibre d'un silence presque sacré, juste le bruissement lointain des feuilles d'olivier ou le chant d'un oiseau qui traverse le ciel bleu intense. Vous marchez sur ces dalles usées, chaque pas vous connecte à ceux qui ont foulé ce même sol il y a deux mille ans. C'est comme si le temps s'était figé ici, vous invitant à respirer l'histoire.

Approchez-vous des restes du temple. Passez votre main sur la pierre, elle est fraîche sous vos doigts, polie par le temps et les intempéries. Vous pouvez presque sentir les mains des artisans qui l'ont sculptée. Le regard se perd vers le Vésuve en arrière-plan, majestueux et silencieux, comme un gardien éternel. Ici, vous ne percevez plus les bruits de la foule, seulement le vent qui siffle parfois doucement entre les colonnes, portant des murmures d'une autre époque. C'est une immersion totale, une sensation d'être un point minuscule dans une histoire immense.

Maintenant, un petit mot pratique, comme si je vous envoyais un message rapide. Les sols de Pompéi, et particulièrement autour du Temple d'Apollon, peuvent être très glissants. Imaginez du marbre ou de la pierre polie par des millénaires de passages, et ajoutez-y un peu d'humidité ou de poussière. Ça devient une patinoire ! Alors, des chaussures avec une bonne adhérence sont vos meilleures amies. De même, les chemins sont faits de pierres inégales, certaines cassées ou déplacées. Regardez où vous mettez les pieds, c'est le meilleur moyen d'éviter une mauvaise surprise.

Et pour les petites arnaques, même si le site est sécurisé, soyez toujours attentif à vos affaires, surtout près des entrées ou des zones plus fréquentées. C'est juste du bon sens, comme partout ailleurs. Gardez votre sac près de vous, ne laissez rien sans surveillance. Pensez aussi à prendre de l'eau, surtout en été. Le soleil tape fort et il y a peu d'ombre. Votre confort et votre sécurité sont primordiaux pour profiter pleinement de ce lieu incroyable.

Olya from the backstreets

Si vous êtes passionné d'oiseaux, le Temple d'Apollon à Pompéi pourrait bien être une escale inattendue pour vos sens. Imaginez-vous arriver tôt le matin, juste après l'ouverture, quand le site respire encore le frais de la nuit et que le bruit des pas est un murmure lointain. Vous sentez cette douce chaleur monter du sol antique, et l'air est pur, vibrant. Là, au milieu des colonnes brisées et des statues, si vous vous tenez un instant, immobile, près de l'autel ou dans l'ombre d'un des murs périphériques, vous entendrez. Ce ne sont pas des oiseaux exotiques, mais le chant familier et réconfortant de la vie qui reprend ses droits. Écoutez bien : vous distinguerez le gazouillis pressé des moineaux qui virevoltent entre les chapiteaux, le roucoulement doux des pigeons perchés sur les corniches, et parfois, le sifflement mélancolique d'un merle qui cherche son chemin dans les arbustes environnants. Les martinets, eux, fendent l'air en criant, dessinant des arabesques invisibles au-dessus du forum. Pour vraiment les apprécier, venez à l'ouverture, vers 9h, ou en fin d'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture. C'est à ces moments que la foule est la moins dense, et que les oiseaux sont les plus actifs et les moins dérangés. Trouvez un coin tranquille, fermez les yeux un instant, et laissez le son vous envelopper. Oui, un amoureux des oiseaux y trouvera son compte, pour peu qu'il prenne le temps d'écouter.

Olya from the backstreets