La surface des sentiers est majoritairement naturelle, alternant terre battue et dalles de granit affleurantes. Leur largeur varie d'un passage simple à des sections permettant deux personnes, avec des pentes généralement douces. Ces chemins sinueux longent le cours d'eau, guidant naturellement vers des paliers rocheux successifs. Ils invitent à une progression immersive à travers la forêt jusqu'aux bassins supérieurs.

La saison sèche (novembre-avril) est idéale, l'air y est frais et peu humide. Le ruissellement de l'eau murmure doucement, mêlé au chant discret des oiseaux tropicaux. Les visiteurs sont détendus, se baignant paisiblement dans les bassins naturels. Les matinées offrent une lumière douce et une sérénité profonde, sans foule.

Salut les amis explorateurs !

Loin des plages dorées et de l'effervescence côtière de Phu Quoc, se cache un joyau naturel d'une beauté saisissante : Suoi Da Ban, la Rivière des Dalles de Pierre. Dès que l'on s'enfonce sur le sentier menant à ce site, l'ambiance change, l'air se fait plus frais, chargé des effluves humides de la forêt. Le murmure de l'eau se fait entendre, et l'on découvre bientôt ces immenses dalles de granit, lisses et polies par des millénaires d'écoulement, formant des terrasses naturelles où l'eau cristalline s'écoule en cascades miniatures avant de se lover dans des piscines émeraude. La lumière du soleil filtre à travers la canopée luxuriante, créant des jeux d'ombres et de lumières dansantes sur les roches moussues et l'eau translucide. C'est une symphonie visuelle et sonore, où le chant discret des oiseaux se mêle au doux bruissement des feuilles et au clapotis incessant des cascades.

C'est ici, au cœur de cette symphonie naturelle, que j'ai compris la véritable essence de Suoi Da Ban. Je me souviens d'une après-midi particulièrement chaude. Après avoir longé le sentier ombragé, j'ai découvert une petite vasque isolée, l'eau si fraîche qu'elle picotait la peau. M'y immerger n'était pas juste un rafraîchissement ; c'était une connexion profonde avec l'île, un moment de pure quiétude où le temps semblait suspendu. Ce n'est pas qu'une simple rivière, c'est un sanctuaire où l'on se reconnecte à l'essentiel, loin de l'agitation du monde.

À très bientôt pour de nouvelles échappées belles !

Le point d'arrêt naturel pour les photos est la cascade principale et les larges dalles rocheuses en aval. Cadrez large pour capturer l'ensemble des chutes et la végétation luxuriante, ou isolez les formations rocheuses uniques. La lumière est optimale en milieu de matinée ou fin d'après-midi. Elle adoucit les reflets sur l'eau et révèle les nuances de la jungle.

Les larges dalles de granit lisses sont remarquables, formant des piscines naturelles uniques. Hors mousson, le "ruisseau" n'est souvent qu'un filet d'eau décevant, loin de l'attente. Les zones inférieures sont fréquemment bondées, et l'accès supérieur s'avère étonnamment ardu. La surprise fut le droit d'entrée inattendu pour un site naturel si peu aménagé.

La location de fauteuils roulants ou scooters de mobilité est rare directement près de Suoi Da Ban. Le plus simple est de contacter les grandes pharmacies à Duong Dong, comme Phat Dat Pharmacy, qui peuvent en louer ou guider. Demandez "thuê xe lăn" (louer un fauteuil roulant) pour connaître la disponibilité et les tarifs, souvent variables. Il est conseillé de s'informer à l'avance en raison de la disponibilité limitée sur l'île.

On serpente entre d'immenses blocs de granit plats, polis par l'eau. On patauge dans des bassins naturels d'eau fraîche, cherchant les petites cascades. Le murmure de l'eau accompagne la progression sous une canopée dense. On s'installe sur une roche plate pour un pique-nique improvisé, les pieds dans le courant.

Salut les amis explorateurs !

À Suoi Da Ban, la première chose qui vous saisit, c'est cette symphonie naturelle. L'air est chargé d'une humidité douce, imprégné des effluves de terre mouillée et de végétation luxuriante. Le ruisseau lui-même est une merveille : loin d'être une simple cascade, c'est une succession de dalles de granit lisses et plates, patiemment polies par des siècles d'écoulement, formant des bassins étagés naturels d'une clarté cristalline. La lumière du soleil se faufile à travers la dense canopée, dessinant des motifs mouvants sur la mousse émeraude qui s'accroche aux roches. Vous pouvez y tremper les orteils, sentant la fraîcheur inattendue de l'eau et la douceur de la pierre sous la plante des pieds. Le murmure de l'eau est omniprésent, passant d'un doux gargouillis dans les sections peu profondes à un grondement plus appuyé là où elle se jette en cascades. Mais penchez-vous attentivement, près de la base de la plus grande dalle, là où l'eau disparaît brièvement sous un surplomb rocheux. Vous y capterez un léger *cliquetis* presque métallique, le son de minuscules galets, délogés par le courant, qui dansent et s'entrechoquent contre le granit submergé. C'est un chuchotement fugace, facilement masqué par le courant principal, mais c'est le rappel subtil et hypnotisant du pouvoir de sculpture constant et patient de cette rivière.

Gardez l'esprit voyageur !

Les rochers sont très glissants, notamment près des chutes d'eau et après la pluie. Portez des chaussures aquatiques ou à semelles adhérentes pour prévenir les chutes. Le niveau de l'eau peut monter brusquement en période de fortes averses. Évitez de vous baigner dans les zones à courant rapide ou de traverser sans visibilité.

Oui, les ornithologues apprécieront Suoi Da Ban pour sa biodiversité aviaire unique. On y observe fréquemment souimangas, bulbuls et drongos, leurs chants mélodieux emplissant l'air. Les bassins supérieurs, moins fréquentés, constituent des postes d'observation privilégiés. La saison sèche, tôt le matin ou en fin d'après-midi, offre les meilleures chances.