Imagine que tu arrives aux Salines de Maras. Devant toi, s'étend une mosaïque infinie de bassins, une symphonie de blanc pur et d'ocres terreux, étagés à flanc de montagne. Tu entends le murmure doux et constant de l'eau qui s'écoule lentement de bassin en bassin, un son apaisant qui accompagne chacun de tes pas. Sous tes pieds, tu sens un chemin qui alterne : parfois c'est une terre battue, sèche et compacte, qui offre une prise solide. D'autres fois, c'est une fine couche de sel cristallisé qui craque doucement, comme de la neige sèche, t'invitant à avancer avec une curieuse légèreté. Ces sentiers ne sont pas de larges allées. Ils sont étroits, serpentant intimement entre les bassins, juste assez larges pour une personne à la fois, te forçant à ralentir, à te pencher pour sentir la texture rugueuse des bords salés. Ils te guident naturellement vers le bas, te plongeant au cœur de ce labyrinthe minéral, te faisant sentir petit mais profondément connecté à ce lieu unique. Une légère odeur minérale, presque iodée, flotte dans l'air sec, une sensation pure qui te remplit les poumons.

Pour explorer ces sentiers, privilégie des chaussures fermées et confortables, car le terrain peut être inégal par endroits. Après une pluie, certaines sections recouvertes de sel humide peuvent devenir glissantes, alors avance avec prudence. Les chemins sont étroits, ce qui signifie que si tu croises d'autres visiteurs, il faudra parfois te serrer ou attendre un peu. C'est tout à fait normal et ça fait partie de l'expérience. Garde toujours un œil sur les bords des bassins, car ils ne sont pas toujours clairement délimités. Enfin, sache qu'il n'y a pas de rampes ou d'aménagements spécifiques pour les personnes à mobilité réduite sur les sentiers eux-mêmes. L'accès principal offre une belle vue d'ensemble, mais pour t'immerger au cœur des salines, il faut être à l'aise sur des terrains irréguliers.

Olya from the backstreets

Alors, tu te demandes quand les Salines de Maras à Cusco sont à leur apogée, n'est-ce pas ? Oublie les simples mois. Imagine plutôt ceci : tu te trouves là, un matin de la saison sèche, entre mai et octobre. L'air est d'une pureté incroyable, sec, vif, et tu sens cette légère brise qui caresse ta peau, apportant avec elle une odeur subtile de minéraux, presque saline, mélangée à la terre chaude. Le soleil, encore bas, projette des ombres longues et douces sur les milliers de bassins. Tu entends juste le bruissement lointain du vent dans la vallée et, si tu tends l'oreille, le murmure de l'eau qui s'écoule lentement d'un bassin à l'autre. C'est une symphonie de calme, une sensation d'immensité où chaque pas est une découverte.

Le matin, la foule est encore clairsemée. Tu peux te promener et sentir le léger crissement des cristaux de sel sous tes pieds, presque comme si tu marchais sur une neige rosée. L'ambiance est à la contemplation, à la connexion avec ce paysage façonné par l'homme et la nature. Si tu choisis d'y aller plus tard dans la journée, l'énergie change. La foule arrive, oui, mais le lieu est si vaste qu'il absorbe les gens. Le murmure se transforme en un joyeux brouhaha, des rires d'enfants, des conversations en plusieurs langues. Le soleil, plus haut, fait scintiller les bassins avec une intensité aveuglante, transformant le paysage en un kaléidoscope de blancs, de roses et d'ocres. La météo, même en saison sèche, peut jouer sur l'humeur : un ciel d'un bleu profond rend les couleurs éclatantes, presque surréalistes, tandis qu'un voile de nuages passager adoucit la lumière, donnant une atmosphère plus intime et picturale.

Pour vraiment t'immerger dans cette sensation de tranquillité et de lumière parfaite, vise une visite tôt le matin, idéalement avant 9h. C'est là que tu auras le plus de chance de sentir l'air frais sur ton visage et d'entendre le silence. Si le matin n'est pas possible, la fin d'après-midi, après 16h, offre une lumière dorée magnifique pour les photos et une affluence moindre. Peu importe l'heure, n'oublie pas une bonne protection solaire et un chapeau ; l'altitude rend le soleil très intense. Des chaussures confortables et fermées sont essentielles, car le sol est inégal et parfois glissant près des bassins. Prévois aussi des couches de vêtements, car les températures peuvent varier rapidement entre le soleil et l'ombre, ou du matin à l'après-midi.

Olya from the backstreets

Imagine un instant. Tu arrives sur un plateau, et soudain, le monde s'ouvre. Ce n'est pas une vue que tes yeux voient, c'est une sensation qui t'envahit. Devant toi, une vallée entière se déploie, non pas verte, mais d'un blanc éclatant, striée de teintes ocres et rosées. C'est comme si des milliers de miroirs, peu profonds et remplis d'une eau salée et cristalline, suivaient les courbes de la montagne. L'air est frais, pur, avec une légère odeur minérale, presque iodée, qui te picote doucement le nez. Tu entends un murmure constant, le son de l'eau qui s'écoule inlassablement de bassin en bassin, un doux filet qui chante l'histoire de la montagne.

Tu descends les premiers pas de ce chemin sinueux. Sous tes pieds, la terre est sèche, poussiéreuse, mais tu sens déjà l'énergie unique de cet endroit. Chaque bassin est une petite merveille de géométrie, un trapèze ou un rectangle parfait, délimité par des murets de sel. Si tu tends la main, tu peux sentir la texture granuleuse de ces cristaux, encore humides par endroits, et la chaleur du soleil andin qui les fait briller. L'eau elle-même est fraîche, presque soyeuse, et tu ressens la concentration du sel, une densité différente de l'eau douce. C'est une danse constante entre l'eau qui s'évapore sous le soleil et le sel qui reste, se transformant lentement en une croûte épaisse, comme une peau sur la terre.

Un vieil homme, les mains calleuses par le sel, m'a raconté un jour que ces terrasses étaient un cadeau des montagnes, une façon pour la Pachamama de nourrir ses enfants quand rien d'autre ne poussait. Chaque grain de sel, disait-il, porte l'énergie de la terre et le labeur de générations. Quand les Incas arrivaient, ils voyaient non seulement une source de richesse mais aussi la preuve de l'ingéniosité humaine et de la générosité divine. C'est un lieu qui a toujours nourri, toujours soutenu, un lien vital entre la terre et les gens. Cela m'a fait sentir la profondeur du lieu bien au-delà de ce que mes yeux voyaient.

Pour t'y rendre, le plus simple est de prendre un "collectivo" (un mini-van partagé) depuis Cusco jusqu'à Urubamba, puis un taxi partagé ou privé jusqu'aux Salineras de Maras. Tu peux aussi opter pour une excursion organisée qui combine souvent Maras et Moray, c'est pratique et ça te donne plus de contexte. Le matin tôt ou en fin d'après-midi, c'est le top pour éviter la foule et le soleil de plomb. N'oublie pas ta crème solaire, un chapeau, et des lunettes de soleil, même par temps nuageux, la réverbération du sel est intense ! Des chaussures confortables pour marcher sur des chemins un peu inégaux sont aussi un must.

L'entrée coûte environ 10 soles (environ 2,50 euros), c'est une petite somme qui aide à l'entretien du site et soutient les communautés locales. Tu verras des petits stands où les familles vendent du sel de Maras de toutes sortes : rose, blanc, fin, en gros cristaux, et même des produits dérivés comme du chocolat au sel. Acheter là-bas, c'est soutenir directement les producteurs. Par contre, il est interdit de toucher l'eau des bassins pour ne pas contaminer la production, donc admire avec tes yeux et ressens avec ton cœur, mais garde tes mains sur le chemin balisé. C'est un lieu de travail et de tradition, le respect est primordial.

Olya from the backstreets

Salut les amis voyageurs ! Aujourd'hui, on plonge dans un lieu que j'ai adoré, les Salineras de Maras, près de Cusco. Imaginez un peu : vous vous tenez là, au bord d'une vallée creusée par le temps, et devant vous, des milliers de bassins, comme des miroirs posés les uns à côté des autres, qui descendent en cascade sur le flanc de la montagne. Pour une photo qui capture l'immensité et la beauté du lieu, c'est depuis le belvédère principal que la magie opère. Vous sentez cette légère brise qui monte de la vallée, apportant avec elle une odeur unique de sel et de terre humide. Vous entendez le murmure lointain de l'eau qui s'écoule de bassin en bassin. Autour de vous, les montagnes ocres se dressent, gardiennes silencieuses de ce paysage irréel, et le ciel péruvien, souvent d'un bleu profond, se reflète dans chaque parcelle d'eau.

Le meilleur moment pour saisir cette lumière si particulière, et pour que l'atmosphère vous enveloppe complètement, c'est sans aucun doute tôt le matin ou en fin d'après-midi. Au lever du soleil, les couleurs des bassins passent du blanc pur à des teintes rosées, orangées, puis dorées, tandis que l'air est encore frais sur votre peau, presque vivifiant. C'est un silence presque sacré, juste brisé par le chant des oiseaux et le clapotis de l'eau. En fin de journée, le soleil couchant projette de longues ombres, et chaque bassin semble s'embraser d'une lueur chaude. Vous sentez la chaleur accumulée du jour irradier doucement du sol, et le sel sous vos pieds crisse légèrement à chaque pas. La lumière douce révèle toutes les nuances des minéraux, c'est comme si le paysage respirait sous vos yeux.

Pour les infos pratiques, c'est simple. La plupart des gens y vont avec un tour qui combine Maras et Moray, c'est super efficace et ça te permet de voir deux sites incroyables en une journée. Sinon, un taxi depuis Urubamba ou Ollantaytambo, c'est faisable aussi et te donne plus de liberté. Prévois de l'eau, un chapeau, et de bonnes chaussures car le terrain peut être un peu inégal et glissant par endroits. L'entrée n'est pas incluse dans le Boleto Turístico, donc prévois des soles en plus pour le droit d'accès (c'est une petite somme, mais c'est bon à savoir pour pas être pris au dépourvu). Et n'oublie pas ta crème solaire ! Le soleil tape fort en altitude, même quand il y a des nuages.

À la prochaine pour de nouvelles découvertes,

Olya from the backstreets

Alors, les Salines de Maras… Franchement, c'est une claque visuelle et sensorielle. Imagine un instant : tu arrives, et devant toi s'étend une mosaïque infinie de bassins, chacun rempli d'eau et de sel, scintillant sous le soleil andin. Tu sens l'air frais et sec te piquer un peu les narines, cet air pur de la montagne. Tu entends un silence presque total, juste le vent qui siffle parfois doucement. C'est une immensité qui te prend aux tripes, une symphonie de blancs, de roses pâles et de bruns ocres qui défile devant tes yeux, changeant de teinte à chaque nuage, à chaque rayon de soleil.

Tu marches le long des sentiers étroits, et sous tes pieds, la terre est légèrement craquante, parsemée de cristaux de sel. Tu peux presque sentir la texture granuleuse du sel brut qui s'accumule sur les bords des bassins. Penche-toi un peu : tu entends le murmure léger de l'eau qui s'écoule d'un bassin à l'autre, un son délicat et constant. Tes doigts peuvent effleurer les parois rugueuses des bassins, imprégnées de minéraux. La lumière se reflète sur l'eau salée, créant des milliers de petits miroirs qui dansent devant tes yeux, et tu sens la chaleur du soleil sur ta peau, contrastant avec la fraîcheur de l'altitude.

Et là, tu réalises que derrière cette beauté brute, il y a des siècles de travail humain. Tu peux voir, au loin parfois, des silhouettes penchées, des hommes et des femmes qui perpétuent une tradition ancestrale, récoltant le sel à la main. C'est là que tu es surpris : c'est pas juste un paysage, c'est une ferme à ciel ouvert, vivante, qui respire. L'ingéniosité de ce système d'irrigation inca, qui amène l'eau salée directement de la montagne pour la faire évaporer, est juste hallucinante. Tu ressens presque le poids de l'histoire et de l'héritage qui pèse sur ces lieux, une connexion profonde avec la terre et les générations passées.

Par contre, soyons honnêtes, ça peut vite devenir un peu l'usine. Surtout si tu y vas en pleine journée avec les tour-opérateurs. Le parking est un peu chaotique, et les vendeurs de sel et souvenirs peuvent être un peu insistants si tu ne sais pas dire non. Pour éviter ça, mon conseil : vas-y tôt le matin, juste à l'ouverture, ou en fin d'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture. Tu auras beaucoup plus de place pour toi, et la lumière est incroyable. Pour le transport, le plus simple reste un taxi ou un colectivo depuis Urubamba ou Ollantaytambo, ou un tour organisé si tu préfères la tranquillité, mais attention aux horaires. N'oublie pas d'avoir de la monnaie pour l'entrée et pour l'artisanat local si tu veux ramener un souvenir.

Ce que j'ai le plus aimé, c'est cette sensation unique d'être dans un lieu à la fois naturel et façonné par l'homme, avec des milliers d'années d'histoire derrière. C'est quand tu prends le temps de t'éloigner un peu des zones les plus fréquentées que tu captes vraiment l'authenticité du lieu. Et pour que ton expérience soit au top : prends un chapeau, de la crème solaire et beaucoup d'eau, le soleil tape fort et l'altitude déshydrate. Porte de bonnes chaussures, ça peut glisser un peu par endroits. Et surtout, respecte les bassins et les travailleurs, c'est leur gagne-pain et leur héritage. C'est un endroit magique si tu y vas avec le bon état d'esprit.

Léa de la route

Imaginez un instant. La terre ocre sous vos pieds, chaude et sèche, et devant vous, une mer de bassins étagés, des milliers de miroirs naturels sculptés à même la montagne. Vous sentez l'air, légèrement salé, pur, qui caresse votre visage, apportant avec lui le parfum minéral de la terre et de l'eau. Le silence est presque total, rompu seulement par le léger clapotis de l'eau qui s'écoule lentement d'un bassin à l'autre, et le crissement doux du sel cristallisé sous vos pas, comme une neige légère. Le soleil, intense, réchauffe votre peau, et vous pouvez presque goûter la pureté de cet environnement ancien. C'est un ballet de textures et de sensations : la rugosité des parois de sel, la douceur de l'eau qui s'évapore, la brise qui joue avec vos cheveux. Chaque bassin a sa propre nuance, du blanc immaculé au rose pâle, en passant par l'ocre profond, comme une palette de couleurs que l'on pourrait presque toucher du bout des doigts, chacune racontant une histoire de patience et de temps.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter près des Salines de Maras, la réalité est qu'il faut s'organiser depuis Cusco. Maras est assez isolé, et il n'y a pas de points de location sur place. À Cusco, tu peux essayer plusieurs options : les grandes pharmacies (comme Inkafarma ou Boticas y Salud) ont parfois des fauteuils roulants à louer, ou peuvent te diriger vers des magasins spécialisés en matériel médical ("ortopédicos"). Demande à la réception de ton hôtel, ils ont souvent des contacts fiables et peuvent même organiser la livraison. Le coût varie, mais attends-toi à environ 20-50 soles par jour pour un fauteuil roulant manuel. Pour un scooter, c'est plus rare et plus cher, donc il vaut mieux réserver à l'avance. L'important est de t'assurer que le transport que tu prendras pour Maras (taxi privé ou tour organisé) puisse accueillir l'équipement, car le terrain à Maras même est inégal et peut être un défi pour la mobilité.

Olya from the backstreets

Imagine que tu quittes le brouhaha de Cusco. La route serpente, d'abord entre des maisons ocres, puis les champs s'étirent, vastes et verdoyants, sous un ciel si bleu qu'il en est presque irréel. Tu sens l'air se faire plus frais, plus pur, une brise légère te caresse le visage à travers la fenêtre ouverte. Les montagnes te cernent, imposantes et silencieuses, te donnant l'impression d'être tout petit. C'est une montée progressive, une attente qui se construit dans le silence de ces paysages à couper le souffle, jusqu'à ce que, au détour d'un virage, l'horizon s'ouvre.

Et là, ton regard est happé. Ce n'est pas une image, c'est une sensation. Des milliers de bassins d'un blanc éclatant, comme des terrasses géométriques sculptées dans le flanc de la montagne, s'étagent à perte de vue. Le soleil les frappe et ils scintillent, changeant de teinte du blanc pur à l'ocre rosé, selon l'angle et le niveau de l'eau. Tu entends un murmure, comme si la montagne elle-même soupirait, porté par le vent qui siffle doucement autour de toi. C'est le son de l'eau qui s'écoule, incessante, de bassin en bassin, un filet continu qui donne vie à ce paysage lunaire.

Tu commences à descendre par un sentier étroit, tes pieds s'enfonçant légèrement dans la terre sèche. Chaque pas te rapproche de cette mer de sel. Tu peux presque sentir la texture granuleuse de la terre salée sous tes semelles, la chaleur du soleil sur ta peau. En t'approchant, tu perçois l'odeur unique du sel, une fragrance minérale et légèrement piquante, mêlée à celle de la terre humide par endroits. Tu longes les bassins, certains sont remplis d'une eau presque cristalline, d'autres sont déjà recouverts d'une croûte épaisse et blanche, prête à être récoltée. Tu passes ta main au-dessus d'un bassin, l'air y est plus dense, presque palpable, chargé de l'humidité salée qui s'évapore.

Tu vois des silhouettes s'affairer au loin, des hommes et des femmes, parfois courbés, parfois debout, travaillant silencieusement. Ils utilisent des outils simples, des pelles, des râteaux, pour guider l'eau ou récolter le sel. Tu n'entends pas leurs voix, juste le léger frottement de leurs outils sur le sel, le clapotis régulier de l'eau. C'est une danse ancestrale, un savoir-faire transmis de génération en génération. Tu te sens connecté à cette histoire millénaire, à la patience et à la persévérance de ces gens qui tirent leur subsistance de cette terre unique. C'est un endroit où le temps semble ralentir, où chaque geste a un sens.

Pour y aller, le plus simple est de prendre un taxi ou un "collectivo" (un mini-bus partagé) depuis Cusco ou Urubamba, souvent combiné avec une visite à Moray, qui est juste à côté et vaut le coup d'œil. Prévois une demi-journée pour les deux. L'entrée coûte quelques soles, et c'est souvent inclus si tu prends un tour organisé. Vas-y le matin, la lumière est magnifique pour les photos et il y a moins de monde. N'oublie pas de la crème solaire, un chapeau, et de l'eau, ça tape fort là-haut. Prends des chaussures confortables pour marcher sur les sentiers. Et oui, tu peux acheter du sel de Maras sur place, il y a plusieurs types, certains aromatisés, c'est un super souvenir !

Olya from the backstreets

Alors, imaginez. Vous marchez, le sol est sec et craquant sous vos pieds, une terre ocre qui sent le minéral chauffé par le soleil. L'air, lui, est frais et pur, piqué par une brise légère qui vient des montagnes environnantes. Et puis, d'un coup, le paysage s'ouvre. Ce n'est pas juste une vue, c'est une sensation : des milliers de terrasses de sel, comme des miroirs déstructurés, qui descendent en cascade sur le flanc de la montagne. Elles reflètent le ciel, le soleil, et chaque parcelle a sa propre nuance, du blanc immaculé au brun doré, selon l'âge et la teneur en eau. Mais si vous tendez l'oreille, en faisant abstraction des voix autour, vous entendrez un son que peu remarquent : un chuchotement constant. C'est le murmure de l'eau salée qui s'écoule lentement, goutte à goutte, dans les canaux supérieurs. Un clapotis doux, presque une respiration, le rythme cardiaque secret de Maras, qui ne s'arrête jamais.

Vous vous approchez. Le sol change, devient plus granuleux, presque sablonneux par endroits, parsemé de petits cristaux de sel qui crissent sous vos semelles. Le soleil tape fort ici, et vous sentez sa chaleur enveloppante sur votre peau, une chaleur sèche et réconfortante. L'odeur est unique : un mélange subtil de sel pur, presque iodé, et de la terre humide qui retient l'eau de la source. Parfois, un vent plus fort soulève une fine poussière de sel, et vous la sentez se déposer sur vos lèvres, laissant un goût salé et minéral. C'est une expérience tactile, une connexion directe avec la terre et l'eau, un lieu où tout est en mouvement lent, mais constant.

Pour y aller, ne vous compliquez pas la vie avec les transports en commun directs, c'est plus simple de partir de Cusco ou d'Urubamba. Le mieux, c'est de prendre un taxi privé ou de rejoindre un petit tour organisé. Beaucoup combinent la visite des salines de Maras avec les terrasses agricoles de Moray, ce qui fait une super demi-journée ou journée d'exploration dans la Vallée Sacrée. N'oubliez pas de négocier le prix du taxi avant de monter, c'est la règle d'or ici.

Prévoyez absolument des chaussures confortables, car le terrain peut être inégal et la poussière omniprésente. Un chapeau, de la crème solaire et une bouteille d'eau sont indispensables, surtout si vous y allez en milieu de journée. Le matin tôt ou en fin d'après-midi, c'est souvent plus agréable pour éviter la foule et le soleil le plus intense. L'entrée aux salines de Maras n'est pas incluse dans le *boleto turístico* (le billet d'entrée pour les sites de la Vallée Sacrée), donc prévoyez de la monnaie locale pour payer le droit d'accès directement sur place.

Olya des chemins.

Imagine-toi au milieu d'une immensité, les yeux fermés d'abord, juste pour sentir l'air frais et pur des Andes caresser ton visage. Puis tu les ouvres, et une vision presque irréelle s'offre à toi : des milliers de bassins de sel, étagés comme une mosaïque géante, d'un blanc éclatant sous le soleil péruvien. C'est Maras, une merveille où l'eau salée des montagnes se transforme en or blanc. Tu sens la chaleur du soleil sur ta peau, le silence est presque assourdissant, juste brisé par le murmure lointain du vent et le doux clapotis de l'eau qui s'écoule de bassin en bassin. C'est une sensation de paix, de grandeur, un lieu où le temps semble suspendu et où la nature te chuchote ses secrets.

En t'approchant, tu perçois la texture de ce paysage unique. Les bassins sont des piscines peu profondes, remplies d'une eau saumâtre qui s'évapore lentement, laissant derrière elle une croûte de sel. Tu peux presque sentir la salinité dans l'air, une odeur minérale et pure. Quand tu marches entre les terrasses, laisse tes pieds te guider, car le sol peut être traître. Le sel et l'eau rendent certaines surfaces incroyablement glissantes. C'est comme marcher sur de la glace par endroits, alors chaque pas doit être mesuré pour bien sentir où tu poses le pied, pour ne pas te laisser surprendre par une plaque humide et glissante.

Les chemins qui serpentent autour et entre ces bassins ne sont pas toujours des autoroutes. Ce sont des sentiers faits de terre, de gravier et de pierres locales. Tu entends parfois le craquement sous tes chaussures, et tu sens l'irrégularité du terrain. Les pierres sont inégales, certaines sont plus grosses, d'autres sont bancales, et il y a des creux inattendus. C'est un peu comme une danse où tu dois constamment ajuster ton équilibre. Lève les pieds, sens le sol avec précaution, et si tu as des bâtons de marche, c'est le moment de les utiliser pour t'aider à naviguer sur ces passages parfois étroits et accidentés.

En explorant Maras, tu croiseras des habitants, souvent des femmes vêtues de leurs magnifiques habits traditionnels, qui proposent des produits locaux. Tu sentiras peut-être l'odeur du maïs grillé ou d'herbes séchées. C'est une rencontre humaine, mais comme dans beaucoup de lieux touristiques, une petite mise en garde amicale s'impose : fais attention aux "offres" trop alléchantes. Parfois, des personnes peuvent essayer de te vendre des objets à des prix exorbitants ou te proposer des services non sollicités. Un "non, merci" ferme mais poli suffit généralement. Garde tes affaires près de toi, surtout ton téléphone et ton portefeuille, juste par précaution, comme tu le ferais n'importe où ailleurs dans le monde.

Pour profiter pleinement de cette expérience incroyable, porte des chaussures confortables et avec une bonne adhérence. Prépare-toi au soleil intense avec un chapeau et de la crème solaire, et n'oublie pas une bouteille d'eau pour rester hydraté. Maras n'est pas seulement un spectacle visuel ; c'est une aventure pour tous tes sens, un lieu où la prudence se marie parfaitement avec l'émerveillement.

Léa from the road

Imaginez un instant le soleil des Andes qui caresse votre peau, l'air frais et pur qui remplit vos poumons. Vous marchez sur des milliers de terrasses étincelantes, comme des miroirs posés à flanc de montagne, chacune remplie d'une eau salée qui scintille sous la lumière. C'est une symphonie visuelle de blancs et d'ocres, mais ce n'est pas tout. Fermez les yeux et vous entendrez le murmure constant de l'eau qui s'écoule lentement de bassin en bassin, un son apaisant et régulier qui raconte des siècles d'histoire. Vous sentez peut-être une légère odeur minérale, celle du sel pur, mêlée à l'arôme des herbes sauvages portées par la brise. C'est une sensation unique, presque méditative, de se trouver au cœur de cette œuvre d'art naturelle et humaine.

Pour les amoureux des oiseaux, sachez que même si Maras n'est pas une réserve ornithologique classique, l'endroit et ses alentours réservent de belles surprises. Vous pourriez apercevoir des rapaces planant majestueusement au-dessus des montagnes environnantes, comme le Caracara ou la Buse à poitrine noire, utilisant les courants ascendants. Plus près des bassins ou dans la végétation alentour, soyez attentifs aux petits passereaux andins, aux colibris qui butinent les fleurs sauvages si la saison s'y prête, ou même à des merles. Pour les observer tranquillement, éloignez-vous un peu des zones les plus fréquentées. Montez sur les sentiers qui dominent les mines pour une vue d'ensemble et un peu plus de calme, ou longez les bords moins accessibles où les groupes ne vont pas. Le silence y est plus profond, et la nature plus présente. Le meilleur moment, sans hésitation, est tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture. À ces heures, la lumière est magnifique, les foules sont moindres, et les oiseaux sont généralement plus actifs.

Olya from the backstreets