Imaginez l'air, épais et chaud, qui vous enveloppe dès que vous posez le pied dehors. Vous sentez l'humidité sur votre peau, une douce étreinte. Puis, vos pieds trouvent le chemin. Ce n'est pas une dalle de béton dure, mais quelque chose de plus doux, un sentier de corail concassé et de gravier fin, presque comme marcher sur une plage compactée, mais à travers une forêt. Vous entendez le bruissement des feuilles au-dessus de vous, une symphonie de créatures invisibles, et le bourdonnement lointain et rythmé des cigales. Ce chemin, qui se déroule doucement devant vous, ne vous presse pas. Il serpente, une invitation silencieuse, vous entraînant plus profondément dans la lumière fraîche et tachetée de la canopée. Vous sentez le changement subtil sous vos pieds à mesure que le sol passe d'un craquement sec à un sol légèrement humide et terreux, signe que vous approchez des trésors cachés.

Alors que vous continuez, le chemin lui-même devient un conteur. Vous remarquerez des sections où le sol change, parfois en des passerelles de bois lisses et usées qui vous élèvent légèrement, vous donnant l'impression de flotter juste au-dessus du sol de la forêt. Ces sections sont un délice sensoriel : la légère odeur de bois humide, la souplesse subtile sous votre poids, et la façon dont la lumière filtre à travers le feuillage dense, créant des motifs dansants sur les planches. Ailleurs, le sentier peut se rétrécir légèrement, vous canalisant à travers un tunnel de verdure, vous faisant sentir intimement connecté aux palmiers imposants et aux racines enchevêtrées. Vous entendez le clapotis distinct de l'eau qui se rapproche, un son frais et invitant qui vous attire. Chaque virage du chemin est une douce poussée, un guide silencieux vers le prochain *ojo* (œil) cristallin, révélant un autre trou de baignade secret.

Concernant les chemins eux-mêmes, pour des raisons pratiques, ils sont exceptionnellement bien entretenus. Vous les trouverez principalement faits de gravier compacté et de matériaux naturels, ce qui signifie qu'ils sont généralement lisses et faciles à parcourir pour la plupart des gens. Il n'y a pas de pentes raides ni de sections rocheuses difficiles à craindre ; c'est une promenade relativement plate et accessible. Lorsque vous approchez des lagons, les chemins se transforment souvent en solides passerelles en bois avec des rampes, ce qui rend l'accès aux zones de baignade sûr et clair. Le parc fait un excellent travail avec la signalisation – des flèches simples et claires et des noms pour chaque *ojo* vous assurent de ne pas vous perdre et de pouvoir facilement choisir quels lagons visiter ou si vous préférez vous en tenir à la boucle principale. C'est vraiment conçu pour une exploration détendue, pas une randonnée ardue. Vous pouvez confortablement porter des sandales ou des baskets.

Léa en vadrouille

Alors, tu te demandes quand le Parque Ojos Indigenas à Punta Cana révèle sa plus belle âme, hein ? Oublie les mois, imagine plutôt ça : c'est au cœur de la saison sèche, disons de novembre à avril. Lève-toi tôt, vraiment tôt, juste quand le soleil commence à percer la canopée. Tu sens cette fraîcheur ? C'est une brise légère qui caresse ta peau, loin de l'humidité écrasante de l'après-midi. L'air est pur, vibrant, et tu perçois cette odeur unique d'humus et de feuilles mouillées, un parfum de terre vivante et d'écorce. Tu entends d'abord le chœur des oiseaux qui s'éveille, leurs chants résonnant sous les arbres centenaires, puis le murmure discret de l'eau qui s'écoule. C'est une sérénité presque palpable, une sensation d'être le seul au monde à fouler ces sentiers, à respirer cet air qui te remplit les poumons d'une énergie douce et profonde.

Quand tu t'aventures plus tard dans la matinée, l'ambiance change. La foule commence à arriver, et tu entends les murmures, les rires d'enfants qui s'approchent des lagons. La solitude s'estompe, mais l'énergie du parc se transforme. Tu sens cette effervescence joyeuse, les éclaboussures des baigneurs dans les eaux cristallines. L'écho des voix sous la voûte végétale donne une autre dimension à l'expérience. Le soleil, plus haut, filtre à travers les feuilles, créant des jeux de lumière sur les sentiers et l'eau, comme des projecteurs naturels sur cette scène de vie. C'est moins intime, oui, mais tout aussi vibrant, une invitation à partager la beauté du lieu, à se fondre dans le bonheur collectif.

Pour le côté pratique, sache que la météo transforme vraiment l'expérience. S'il fait grand soleil, prévois de l'eau en quantité, un chapeau et de la crème solaire. Les reflets sur l'eau des lagons peuvent être intenses. En revanche, s'il a plu récemment ou s'il pleut pendant ta visite, les sentiers peuvent être glissants, surtout ceux en bois ou en terre. Mais ne te décourage pas ! La pluie rend la végétation incroyablement luxuriante, les couleurs sont plus vives, et l'odeur de la terre humide est encore plus prononcée. Par contre, l'humidité augmente, et avec elle, la présence de moustiques. Un bon répulsif est ton meilleur ami. Peu importe le temps, des chaussures confortables et fermées sont essentielles.

Max en vadrouille

Imagine-toi quitter l'agitation de Punta Cana, les bruits des resorts s'estompant derrière toi. Ici, au Parque Ojos Indígenas, c'est une autre mélodie qui t'accueille. Tu sens l'air devenir plus frais, plus humide, chargé du parfum des feuilles tropicales mouillées et de la terre riche. Écoute attentivement : le vent chuchote à travers les palmiers, un bruissement doux et constant, et tu entends le chant lointain d'oiseaux que tu ne connais pas encore. Tes pieds foulent un sentier de terre battue, bordé d'une végétation dense qui filtre la lumière du soleil en taches mouvantes, créant une danse d'ombres et de clarté sur ton chemin. C'est comme entrer dans un secret bien gardé.

Puis, tu arrives. Le silence est brisé par le clapotis de l'eau. Imagine la sensation quand tu retires tes chaussures et que tes pieds touchent la terre chaude avant de plonger. L'eau des lagons est d'une clarté incroyable, fraîche et revigorante, un véritable baume sur ta peau chauffée par le soleil. Tu peux sentir les petits poissons frôler tes chevilles, une sensation douce et inattendue. Le son de l'eau qui te submerge, puis le silence sous la surface, juste le battement de ton propre cœur, avant de remonter à la surface pour respirer l'air pur et sentir les rayons du soleil sur ton visage mouillé. C'est une purification, un renouveau.

Ces lagons, on les appelle les "yeux indigènes". Un vieil homme, ici, m'a raconté un jour que ses grands-parents disaient que ces cenotes étaient les yeux de la terre elle-même, des sources d'eau pure qui veillaient sur eux depuis des générations. Ils venaient y puiser non seulement de l'eau pour vivre, mais aussi de la sagesse et de la guérison. Il disait que l'eau se souvient de tout, des rires des enfants aux prières des anciens. En te baignant ici, tu ne nages pas seulement dans de l'eau douce ; tu te connectes à une histoire vivante, à la mémoire d'un peuple qui a toujours respecté cette terre comme une part d'eux-mêmes. C'est un héritage qui coule avec chaque goutte.

Pour profiter au maximum de cette expérience, quelques astuces pratiques. Viens tôt le matin, juste à l'ouverture, pour éviter la foule et profiter de la tranquillité. Apporte de l'anti-moustique biodégradable, c'est essentiel. Porte des chaussures confortables pour la marche et ton maillot de bain sous tes vêtements, car il n'y a pas de cabines pour se changer partout. N'oublie pas une serviette et une bouteille d'eau réutilisable. Laisse tes objets de valeur à l'hôtel si possible, ou garde-les bien rangés. Et surtout, respecte les lieux : ne laisse rien derrière toi et ne prends rien, sauf des souvenirs.

Bien que les lagons soient le point culminant, le parc offre bien plus. Les sentiers serpentent à travers la forêt sèche, te permettant d'explorer d'autres écosystèmes. Tu peux entendre le chant unique de certains oiseaux endémiques ou sentir le parfum des orchidées sauvages si tu as de la chance. C'est une bouffée d'air frais loin de l'agitation des plages touristiques. Prends le temps de t'asseoir un instant, de fermer les yeux et d'écouter la nature. Le simple fait d'être là, immergé dans cette verdure luxuriante, est une expérience en soi. C'est un rappel puissant de la beauté fragile de notre planète.

Léa de la route

Imagine que tu laisses derrière toi le bourdonnement lointain de Punta Cana, et que tu t'enfonces dans un silence vert, profond. Chaque pas sur le sentier de terre battue te rapproche d'un secret bien gardé. Tu sens l'humidité monter du sol, une odeur de terre mouillée et de feuilles tropicales qui te prend aux narines, tandis que le chant des oiseaux, si proche et pourtant invisible, t'enveloppe. Le soleil tente de percer la canopée dense, projetant des taches de lumière dansantes sur le chemin. C'est ici, dès les premiers mètres, que tu as envie de t'arrêter, de respirer profondément et de laisser cette atmosphère s'imprimer en toi. Le meilleur moment pour capturer cette sensation d'immersion totale, c'est tôt le matin. Le parc vient d'ouvrir, l'air est frais, et la lumière du soleil naissant filtre doucement à travers les feuilles, créant des halos dorés qui transforment le sentier en un tableau vivant. C'est magique, et tu es presque seul.

Puis, le sentier sinue et tu te retrouves sur une passerelle en bois, qui serpente au-dessus d'une végétation luxuriante. Tu entends le doux clapotis de l'eau plus loin, un appel irrésistible. C'est là, au détour d'un virage, que tu aperçois le premier "œil" – une lagune d'une clarté incroyable, bordée de roches calcaires et d'une végétation dense qui se mire dans l'eau. Pour une photo, positionne-toi légèrement en hauteur sur la passerelle pour embrasser toute la lagune. Autour de toi, ce sont des nuances infinies de vert, des racines d'arbres géants qui plongent vers l'eau, et le bleu profond et hypnotisant de la lagune. Le milieu de matinée est idéal pour la clarté de l'eau ici, car le soleil est assez haut pour illuminer le fond sans créer de reflets trop durs.

Continue ton chemin, et tu découvriras d'autres lagunes, chacune avec son propre caractère. L'une d'elles, souvent la plus populaire pour la baignade, offre un ponton en bois qui s'avance sur l'eau. Imagine-toi au bout de ce ponton, les pieds presque dans l'eau fraîche, le regard plongeant dans l'abîme bleu-vert. C'est l'endroit parfait pour une photo de perspective, avec les arbres en arrière-plan et l'eau cristalline au premier plan. Ce qui t'entoure, c'est cette sensation d'être à l'intérieur d'une grotte à ciel ouvert, avec le soleil qui joue à cache-cache avec les feuilles. La fin d'après-midi, quand le soleil commence à descendre, peut te donner une lumière plus douce et dorée sur les bords de la lagune, créant une ambiance presque mystique.

Pour des photos vraiment mémorables, pense à ces petits détails qui font la différence. Apporte un objectif grand-angle pour capturer l'immensité de la végétation et la clarté des lagunes. Si tu as un trépied compact, les zones plus sombres sous la canopée ou les clichés de l'eau avec une pose longue peuvent être superbes. N'oublie pas un anti-moustique et des chaussures confortables, car tu vas marcher et explorer. Et surtout, sois respectueux de la nature : ne laisse aucune trace, et laisse la faune et la flore tranquilles. Le parc est une bulle de sérénité, préserve-la.

Olya from the backstreets

Alors, tu m'as demandé de te raconter mon retour du Parc Écologique et Réserve Ojos Indígenas à Punta Cana, et franchement, c'est une expérience à part. Imagine que tu laisses derrière toi le bourdonnement des resorts, le sable chaud de la plage, et que tu t'enfonces dans un silence vert, presque sacré. Dès les premiers pas, tu sens l'air devenir plus frais, plus dense, chargé d'une humidité douce qui caresse ta peau. Tu entends le crissement des feuilles sous tes pieds, un concert discret d'insectes, et parfois, le chant lointain d'un oiseau que tu ne connais pas. C'est comme si le temps ralentissait d'un coup, te tirant loin de tout ce qui est pressé.

Puis, tu arrives devant la première lagune. L'eau est d'une clarté incroyable, d'un bleu-vert profond qui semble absorber la lumière. Tu peux presque sentir cette fraîcheur qui émane d'elle, même avant d'y mettre le pied. Si tu oses t'y plonger, c'est un choc doux : l'eau te saisit, te rafraîchit chaque parcelle de peau, et tu sens une énergie pure te traverser. Le fond est rocheux, parfois un peu glissant, mais tu t'accroches aux parois douces, couvertes d'une mousse veloutée. Tu entends le son feutré de ta propre respiration sous l'eau, et le silence de cet espace sacré te remplit.

Ensuite, tu marches le long des sentiers sinueux, bordés d'une végétation luxuriante. Chaque pas te mène plus profondément dans cette forêt sèche unique. Tu peux presque sentir l'odeur terreuse des feuilles mouillées, mêlée à un parfum sucré et inconnu qui vient des fleurs cachées. Le soleil filtre à travers les feuilles, créant des taches de lumière dansantes sur le chemin. Tu entends les branches craquer doucement sous les pieds des iguanes qui se faufilent, et le bourdonnement des colibris qui virevoltent autour des fleurs. C'est une immersion totale, où chaque sens est sollicité, te connectant à quelque chose de beaucoup plus grand que toi.

Ce qui m'a un peu déçue, par contre, c'est qu'à certains moments, surtout en milieu de journée, il peut y avoir pas mal de monde. Ça casse un peu la magie de la solitude que tu ressens au début. Et puis, l'accès peut être un peu compliqué si tu n'as pas ton propre moyen de transport, car les taxis peuvent être chers pour t'y emmener et t'attendre.

Mais ce qui m'a vraiment surprise, c'est la diversité des lagunes. Il y en a douze, et chacune a sa propre personnalité. Certaines sont très ouvertes à la lumière, d'autres sont comme des grottes, presque mystiques. J'ai aussi été étonnée par la quantité de vie marine qu'on peut voir dans ces petites piscines naturelles, des poissons colorés, des tortues... On ne s'attend pas à ça en plein milieu de la forêt. Et l'engagement du parc pour la conservation est palpable, ça te donne l'impression de faire partie de quelque chose d'important.

Si tu y vas, un conseil : arrive tôt le matin, dès l'ouverture, pour profiter du calme et de la lumière douce. Porte des chaussures confortables pour la marche et n'oublie pas ton maillot de bain et une serviette. Prends une bouteille d'eau réutilisable, car il fait chaud et humide. Pense aussi à un petit sac étanche pour ton téléphone si tu veux prendre des photos dans l'eau. Et surtout, prends ton temps, ne te précipite pas. Chaque lagune mérite d'être explorée, chaque sentier d'être ressenti.

C'est un endroit qui te marque, un véritable havre de paix où tu te sens reconnecté à la nature la plus pure. C'est bien plus qu'une simple promenade, c'est une expérience sensorielle profonde qui te laisse apaisé et émerveillé.

À bientôt sur les chemins,

Olya from the backstreets

Imagine ceci : tu quittes le chemin principal, et le monde change. L'air, épais de la chaleur humide de Punta Cana, se rafraîchit soudainement, filtré par une canopée dense d'arbres anciens. Tu sens le sol s'adoucir sous tes pieds, un mélange de terre humide et de feuilles tombées, presque comme un tapis. Ferme les yeux un instant. Tu entends une symphonie de bruissements de feuilles, un doux murmure alors que la brise caresse les palmiers, ponctuée par le chant d'oiseaux invisibles – une mélodie de pure nature. Une odeur subtile et terreuse, mêlée à quelque chose de doux et floral provenant de fleurs cachées, emplit tes poumons. Ce n'est pas juste un parc ; c'est une étreinte, un accueil silencieux dans un monde vibrant et vivant.

À mesure que tu t'enfonces, guidé par le doux crissement des graviers et la pente douce du sentier, l'air devient encore plus frais. Tu te diriges vers le cœur de ce lieu : les *ojos*, les lagons d'eau douce qui donnent son nom au parc. Tu sens la température baisser légèrement à l'approche de l'eau, une fraîcheur rafraîchissante qui laisse entrevoir les profondeurs cristallines. Imagine plonger tes doigts – l'eau est étonnamment fraîche, presque soyeuse. Tu entends le plus léger clapotis alors que de minuscules poissons frôlent les racines immergées. C'est une sensation de pure tranquillité, un moment où le monde extérieur s'estompe, et tout ce qui reste est la fraîcheur de l'air, les doux sons de la forêt et le silence profond de ces piscines sacrées. Chaque "œil" a sa propre sensation unique, certains plus ouverts au soleil, d'autres nichés plus profondément dans l'ombre, mais tous partagent cette incroyable clarté et ce sentiment de paix ancestrale.

Pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter à proximité du Parque Ojos Indígenas, il n'y a pas de point de location directement à l'entrée du parc. Le parc fait partie du complexe plus large de Puntacana Resort & Club.

* Où chercher : Ta meilleure option est de contacter directement le service de conciergerie ou les relations clients du Puntacana Resort & Club. Ils sont très habitués à ce type de demandes et peuvent soit organiser la location pour toi via leurs partenaires, soit te diriger vers les fournisseurs locaux les plus fiables.

* Disponibilité et Coût : Il est *essentiel* de réserver à l'avance. Les stocks sont limités, surtout pour les scooters. Les coûts varient, mais attends-toi à des tarifs journaliers ou hebdomadaires. Ils te donneront les détails précis lors de la réservation.

* Alternative : Si tu séjournes dans un autre hôtel à Punta Cana, demande à leur propre service de conciergerie. Ils ont souvent des contacts privilégiés avec des entreprises de location de matériel médical et peuvent t'aider avec la logistique. Ne compte pas sur une disponibilité de dernière minute dans les pharmacies ou petits commerces des environs immédiats du parc. La planification est la clé ici.

Léa from the road

Imagine tu sors du soleil éclatant de Punta Cana et d'un coup, l'air change. Il devient plus frais, plus dense. Tu entres dans un monde où les bruits de la route s'estompent. Tes pieds foulent un sol doux, parfois un peu humide, et une odeur de terre mouillée et de feuilles tropicales t'enveloppe, comme une couverture fraîche et vivifiante. Tu sens l'humidité sur ta peau, une caresse douce après la chaleur extérieure.

Tu commences à marcher. Sous tes pas, tu sens le léger crissement du gravier ou le moelleux de la terre. Le chemin est sinueux, bordé d'une végétation tellement dense que tu as l'impression d'être dans un tunnel végétal. Tu entends le chant des oiseaux, parfois un cri lointain que tu ne reconnais pas, et le bruissement des feuilles au-dessus de ta tête, comme une conversation secrète que le vent chuchote. L'air est rempli d'une vibration légère, celle de la vie qui bourdonne autour de toi.

Et puis, d'un coup, l'air redevient plus frais, presque froid. Tu sais que tu approches. Tu tends la main et tu touches l'eau. C'est une fraîcheur incroyable, pure, qui te saisit. Plonge tes pieds, puis tout ton corps. Tu sens la douceur soyeuse de l'eau, les petits poissons qui frôlent tes chevilles. L'eau est si limpide que tu as l'impression de flotter dans le vide, suspendu dans un liquide parfait qui enrobe chaque parcelle de ta peau. Le silence est presque total, juste le son de l'eau qui te caresse.

Pour les baignades, prévois un maillot et une serviette, c'est évident, mais aussi des chaussures d'eau si tu es sensible aux fonds rocailleux des lagons. Le matin tôt, c'est le top pour avoir les lieux presque pour toi. Il y a des passerelles en bois bien entretenues pour te guider, mais certaines zones peuvent avoir quelques marches ou des racines affleurantes, sois attentif sous tes pieds. Hydrate-toi bien, même sous la canopée, car il fait toujours chaud.

Après les lagons, ne rate pas le petit espace avec les animaux de ferme si tu aimes ça – tu peux entendre les poules caqueter ou sentir l'odeur douce du foin séché. Il y a aussi une réplique d'un village Taïno, où tu peux sentir la texture rugueuse des outils anciens ou imaginer le frottement des peaux. C'est une balade qui prend facilement 2-3 heures si tu prends ton temps pour tout explorer et t'imprégner de l'ambiance.

Quand tu repars, tu sens encore sur ta peau cette fraîcheur des lagons. Ton corps est léger, apaisé. L'agitation extérieure te semble lointaine, et tu emportes avec toi cette sensation de calme profond, comme si la forêt t'avait chuchoté ses secrets et purifié ton âme. C'est une pause ressourçante, un vrai bain de nature.

Max en mouvement

Imaginez un instant que le monde ralentisse. Vous quittez le bruit des complexes pour vous glisser dans un écrin de verdure, où chaque pas sur le sentier de terre crisse doucement sous vos pieds. L'air, d'abord chaud et humide, se rafraîchit petit à petit, imprégné d'une odeur distincte : celle de la terre riche et mouillée, d'une végétation dense et ancestrale. Vous sentez cette humidité presque palpable caresser votre peau, comme une promesse de fraîcheur.

Puis, vous arrivez devant l'un de ces "yeux", un cénote d'eau cristalline. Oubliez la carte postale. Penchez-vous. Respirez. Ce n'est pas seulement l'odeur de l'eau douce, c'est un mélange subtil de calcaire humide et de feuilles en décomposition, une fragrance qui vous ancre dans le temps profond de ce lieu. Et si vous tendez bien l'oreille, au-delà du chant des oiseaux lointains, vous entendrez un murmure presque imperceptible. C'est le frottement délicat et continu de milliers de minuscules insectes, à peine visibles, qui dansent à la surface de l'eau, créant une vibration sonore qui résonne plus dans votre corps que dans vos tympans. C'est le souffle discret et vivant de l'écosystème, une pulsation que seule une immersion totale peut révéler.

Pour vraiment capter ces moments, allez-y tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi. Il y aura moins de monde et la lumière filtre différemment à travers la canopée, créant des jeux d'ombres magnifiques. Prévoyez des chaussures qui tiennent bien la marche, car les sentiers peuvent être glissants après la pluie. Et surtout, n'oubliez pas votre maillot de bain et une petite serviette si vous voulez vous rafraîchir dans l'un des cénotes autorisés à la baignade – l'eau est incroyablement pure et vivifiante. Pas besoin de guide, les chemins sont bien balisés, mais prenez le temps de vous arrêter, de vous asseoir sur un banc et d'écouter. C'est là que la magie opère.

Olya from the backstreets

Imagine-toi, tu arrives. Pas une entrée bruyante, non. C'est comme si le monde extérieur s'estompe, remplacé par une bulle de verdure. L'air chaud et humide t'enveloppe, mais il est différent ici, plus pur, imprégné de l'odeur douce et terreuse des feuilles mouillées et d'une pointe de fleur inconnue. Tu entends d'abord un silence, puis, si tu écoutes bien, le bourdonnement lointain d'insectes, le chant discret d'oiseaux cachés, et le bruissement léger du vent dans la canopée dense au-dessus de toi. La lumière du soleil filtre par intermittence, créant des taches chaudes et des zones d'ombre fraîche sur le sentier sous tes pieds.

Tes pas te mènent plus profondément dans cette forêt tropicale sèche. Le chemin est fait de terre battue, parfois doux et moelleux, parfois parsemé de petites pierres. Tu sens sous tes semelles la texture changeante du sol, et de temps en temps, une racine d'arbre affleure, te rappelant la vie vibrante qui t'entoure. C'est une danse avec la nature, où chaque pas est une découverte. Tu perçois l'humidité monter des profondeurs, te guidant vers les trésors cachés de cette réserve.

Et puis, tu y arrives. L'eau. Elle n'est pas visible pour tous, mais tu la sens, tu la devines. L'air devient plus frais, chargé d'une brise douce qui vient des lagons. Tu entends le clapotis délicat des gouttes d'eau et le murmure apaisant de la nature. Lorsque tu t'approches des lagunes, tu sens la roche calcaire sous tes pieds. Elle est lisse, polie par des siècles d'eau, et oui, parfois un peu glissante. Prends ton temps, laisse tes pieds s'adapter à la texture. Plonge tes mains, puis tout ton corps, dans l'eau cristalline. Elle est fraîche, enveloppante, une caresse bienvenue après la chaleur du chemin. Tu peux presque sentir l'histoire de ce lieu, la pureté de cette eau sacrée.

Une fois que tu as exploré ces merveilles et que tu te retrouves à l'extérieur du parc, l'ambiance change. Le calme de la réserve fait place à l'énergie plus vibrante de Punta Cana. Les sourires sont partout, mais garde une vigilance saine. Les gens peuvent être très serviables, parfois un peu trop. Si quelqu'un insiste pour t'aider avec ton transport ou te propose des offres trop belles pour être vraies, fais confiance à ton instinct. Garde toujours un œil sur tes affaires personnelles, surtout dans les zones plus fréquentées. C'est juste de la prudence, pas de la peur.

Pour que ton expérience soit parfaite : Prends des chaussures confortables, idéales pour marcher sur des sentiers inégaux. N'oublie pas ton maillot de bain et une serviette si tu veux te baigner dans les lagons (et tu le voudras !). Apporte de l'eau pour rester hydraté et un anti-moustique biodégradable pour protéger la nature. Arrive tôt le matin pour profiter de la fraîcheur et éviter la foule. Et surtout, respecte l'environnement : ne laisse aucune trace de ton passage, emporte tous tes déchets avec toi.

Olya from the backstreets

Absolument ! Si tu aimes les oiseaux, le Parque Ojos Indígenas est une excellente option. Tu y verras et entendras beaucoup de choses. Garde un œil ouvert pour le Pic d'Hispaniola avec sa tête rouge vif, le Todier à bec large, tout petit et vert, ou encore le Moineau dominicain (Cigua Palmera), l'oiseau national. Près des lagons, tu pourrais apercevoir des hérons et des aigrettes. Le meilleur moment pour les observer est tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi avant la fermeture. C'est là qu'ils sont les plus actifs. Pour rester tranquille et ne pas les effrayer, cherche les petits sentiers moins fréquentés, surtout ceux qui longent les lagons un peu plus à l'écart des zones de baignade.

Olya from the backstreets