Imaginez le cœur battant de New York, un espace où l'énergie de la ville se condense et se déploie. Quand vous arrivez à Union Square, la première chose qui vous frappe, c'est le bourdonnement constant – un mélange de voix, de rires d'enfants, le lointain frottement des planches à roulettes sur le béton. Vous sentez l'air vibrant autour de vous, l'odeur légère des camions de nourriture qui se mêle parfois à celle du café frais. C'est un lieu qui vous invite à vous mélanger, à vous laisser porter par le flot de la vie new-yorkaise.

Sous vos pieds, les chemins d'Union Square sont une révélation sensorielle. Les allées principales, larges et généreuses, sont d'un béton lisse et impeccable. Vous sentez vos pas glisser presque sans effort sur cette surface plane, un son doux et continu qui se fond dans l'ambiance. Ces artères principales vous *tirent* vers le centre du parc, vers l'activité, vers l'ouverture. Mais si vous laissez votre curiosité vous guider, vous sentirez parfois le chemin se resserrer légèrement, la surface devenir un peu plus texturée sous vos semelles à mesure que vous vous engagez dans des passages plus intimes, menant vers les bancs isolés ou les petites sculptures. Ces chemins plus étroits vous enveloppent, vous offrant une sensation de refuge temporaire, un contraste apaisant avec l'immensité des boulevards principaux.

Pour vous orienter, pensez à Union Square comme à une grande place ouverte, traversée par des axes majeurs. Les chemins les plus larges et les plus fréquentés forment une sorte de croix ou de "X" qui connecte les quatre coins de la place, vous menant directement d'une avenue à l'autre (Broadway, Park Avenue South, 14th Street, 17th Street). Si vous cherchez le marché fermier (GrowNYC Greenmarket), suivez le flot des gens qui se dirigent vers le côté ouest de la place, le long de Broadway ; les allées s'y transforment en passages plus denses et animés, bordés d'étals. Pour trouver un endroit où vous asseoir tranquillement, les chemins secondaires, plus sinueux, vous guideront vers les zones bordées d'arbres et de bancs, souvent un peu en retrait du tumulte central.

Léa en vadrouille

Quand est-ce que Union Square se révèle le mieux ? Pour moi, c'est sans hésitation la fin du printemps, vers mai, ou le début de l'automne, en septembre. Imagine l'air. Il est doux, il te caresse, ni lourd ni piquant. Tu sens cette légèreté ? C'est le moment où la ville respire. Tes narines captent d'abord le parfum terreux des fruits et légumes frais du marché paysan, mêlé à l'odeur réconfortante du café chaud qui s'échappe des kiosques. Parfois, une note sucrée de vanille ou de cannelle flotte depuis un food truck voisin. Tu peux presque goûter l'énergie dans l'air. Le soleil, tiède, se pose sur ta peau, une promesse de douceur sans l'écrasante chaleur de l'été. Sous tes pieds, tu sens la vibration constante de la ville, mais ici, elle est plus un doux battement de cœur qu'un rugissement.

À cette période, la foule est une symphonie. Tu entends un mélange de langues, des éclats de rire d'enfants, le son parfois un peu dissonant d'un musicien de rue, et le lointain murmure des sirènes new-yorkaises. Les gens se meuvent avec une énergie contagieuse. Tu te frayes un chemin au milieu des étudiants pressés, des touristes émerveillés, des habitués du quartier qui font leurs courses. Ce n'est pas une foule écrasante, non. C'est une danse collective, chacun absorbé par son propre rythme mais partageant cet espace vibrant. Tes épaules frôlent celles des passants, tu ressens la chaleur humaine, une douce effervescence qui te porte. C'est un ballet constant, où personne n'est vraiment pressé, mais où tout le monde est en mouvement.

Imagine la même place sous un autre ciel. Sous la pluie, Union Square prend une autre dimension. Les bruits s'amortissent, les pas résonnent différemment sur le pavé mouillé. L'odeur de l'asphalte humide remplace celle du marché. L'ambiance devient plus introspective, presque mélancolique. Tu ressens l'humidité dans l'air, et les lumières des lampadaires se reflètent sur le sol comme des étoiles éphémères. En plein hiver, quand le froid mord, la place est plus silencieuse, plus nette. Le vent glacial te pique les joues, et tu ressens l'immensité de l'espace autour de toi. Les sculptures semblent plus imposantes, les arbres dénudés racontent une autre histoire. Chaque élément météorologique redessine la place, change son humeur, te fait la ressentir différemment dans ton corps.

Pour les infos pratiques, si tu veux profiter du marché paysan, il est là les lundis, mercredis, vendredis et samedis. Le meilleur moment pour le visiter est en milieu de matinée, avant que la foule de l'heure du déjeuner n'arrive. Si tu veux juste t'asseoir et observer, l'après-midi est super, il y a toujours de l'animation. C'est un hub de transport majeur, donc super facile d'accès avec les lignes de métro L, N, Q, R, W, 4, 5, 6 qui s'arrêtent directement à la station Union Square. Pour manger un morceau, les stands du marché proposent des options délicieuses et rapides, ou tu trouveras plein de cafés et restaurants autour. Pas besoin de planifier à l'extrême, juste laisse-toi porter.

Olya des ruelles

Salut les baroudeurs !

Imagine que tu es au cœur de Manhattan, mais pas n'importe où. Ici, c'est Union Square. Ferme les yeux un instant. Tu entends d'abord le grondement sourd, constant, de la ville sous tes pieds – c'est le métro, une artère vitale qui pulse sans cesse. Puis, des sons plus proches : le cliquetis des chariots du marché, des éclats de rire d'enfants qui courent, les notes d'une guitare jouée par un artiste de rue, parfois un peu désaccordée, mais pleine d'âme. L'air, lui, change. Un instant, c'est l'odeur du café fraîchement moulu qui te chatouille les narines, puis celle, plus terreuse et vivifiante, des légumes frais et des herbes aromatiques du marché. Tu tends la main et tu sens la fraîcheur d'une pomme croquante, ou la texture douce et veloutée d'une pêche. Le soleil, s'il est là, réchauffe ta peau, mais même sous la pluie, l'énergie est palpable. Tu sens cette foule qui se presse doucement autour de toi, une danse constante de corps qui se frôlent, chacun allant à son rythme, mais tous connectés par ce même espace vibrant.

Pour comprendre pourquoi cet endroit est si spécial, il faut imaginer un grand-parent new-yorkais, assis sur un banc à l'ombre d'un arbre. Il te dirait peut-être, avec un sourire : "Tu sais, ma petite, Union Square, c'est un peu le salon de New York. J'ai vu des générations défiler ici. Quand j'étais gamine, ma grand-mère m'amenait au marché ici, bien avant qu'il soit aussi grand. On venait chercher les légumes les plus frais, et on croisait toujours quelqu'un qu'on connaissait. Ce n'était pas juste un marché, c'était un rendez-vous. Et quand il y avait quelque chose d'important à dire, c'est ici qu'on venait le crier. C'est l'endroit où les voix se rencontrent, où les idées germent, où la ville respire ensemble. C'est un point de rencontre, un lieu de vie, un cœur qui bat." Il y a une âme ici, une histoire de rassemblement et d'échanges, qui se sent dans l'air, dans les pas des gens.

Alors, si tu y vas, voici quelques astuces sans chichis. Le Greenmarket, c'est le clou du spectacle : il est là les lundis, mercredis, vendredis et samedis. Viens tôt le matin pour le meilleur choix et moins de foule. Pour y arriver, c'est super simple : les lignes de métro 4, 5, 6, L, N, Q, R, W s'arrêtent toutes à Union Square. Tu es au centre de tout. Si tu as un petit creux, cherche les food trucks autour du parc ou prends un café dans l'un des nombreux cafés aux alentours. Il y a des toilettes publiques près du pavillon nord du parc, ça peut toujours servir ! Et n'hésite pas à t'asseoir sur un banc, juste pour observer. C'est un spectacle permanent. Garde juste un œil sur tes affaires, comme partout dans une ville animée.

À très vite pour de nouvelles aventures,

Léa en vadrouille

Imaginez un carrefour où le pouls de New York bat le plus fort. Vous vous tenez là, au cœur de Union Square, et même sans la vue, chaque parcelle de votre être absorbe la ville. Fermez les yeux un instant. Que ressentez-vous ? D'abord, il y a ce bourdonnement constant, cette symphonie urbaine qui vous enveloppe. C'est le frottement des pas sur le pavé, le murmure des conversations qui se mêlent, le lointain roulement du métro sous vos pieds qui fait vibrer le sol, une pulsation douce et régulière qui monte des profondeurs.

Ouvrez les sens. Sentez l'air. Il porte des effluves inattendues, un mélange qui surprend et enchante : le parfum terreux des légumes frais du marché, la douceur des pâtisseries tout juste sorties du four, et parfois, cette note fugace de café chaud qui se diffuse, portée par une brise légère. C'est un ballet sensoriel qui vous invite à respirer profondément. Marchez un peu. Vos pieds sentent la pierre usée par des milliers de pas, elle raconte des histoires silencieuses. Tendez la main. Vous pourriez presque toucher l'énergie palpable qui émane des gens autour de vous – des étudiants absorbés par leurs livres, des joueurs d'échecs concentrés dont les mouvements sont presque audibles, des artistes de rue dont la musique vous prend aux tripes. C'est une immersion totale, une danse avec la ville elle-même.

Pour une photo qui capture l'âme de Union Square, dirige-toi vers la statue équestre de George Washington, celle qui pointe vers le sud. C'est un point de vue central et emblématique. De là, tu as une vue imprenable sur le parc, avec le célèbre Metronome (l'horloge numérique géante) en arrière-plan, et souvent, l'effervescence du Greenmarket (le marché paysan) si c'est un jour de marché (lundi, mercredi, vendredi, samedi). Tu verras aussi des joueurs d'échecs, des passants, et l'architecture classique des bâtiments environnants qui encadrent la scène. Le meilleur moment pour la lumière et l'ambiance ? Fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil. C'est l'heure dorée. La lumière est douce, chaude, et elle illumine magnifiquement les statues et les arbres. L'ambiance est aussi super vivante, avec les gens qui finissent leur journée, mais c'est moins chaotique que la pleine journée. Parfait pour la lumière et l'atmosphère.

Léa from the road

Alors, Union Square… Quelle expérience ! Je viens de rentrer et il faut absolument que je te raconte, c’est un endroit qui te prend aux tripes.

Imagine… Tu arrives et tu sens tout de suite cette énergie vibrante, ce bourdonnement constant qui est la signature de New York. Tu marches sur les pavés, et sous tes pieds, tu sens la vie grouiller, comme si la ville respirait. C’est un carrefour, un poumon vert au milieu du béton, et ce qui m’a le plus surprise, c’est à quel point c’est un lieu de rencontre, un vrai creuset. Tu entends des bribes de conversations dans toutes les langues, des rires d’enfants, le vrombissement lointain des taxis, et le cliquetis des pièces d’échecs. C’est un endroit où tu peux simplement t’asseoir, fermer les yeux un instant, et sentir le pouls de la ville battre autour de toi, puissant et incessant.

Ce que j’ai adoré, ce sont les sensations pures que Union Square t’offre.

Imagine-toi au milieu du Greenmarket : tu es enveloppé par une symphonie d’odeurs. Tu sens le parfum terreux des légumes fraîchement cueillis, l’arôme sucré des fruits mûrs, et la note plus piquante des herbes aromatiques. Tu entends les voix joyeuses des vendeurs qui appellent leurs produits, le froissement des sacs en papier, et le doux cliquetis des monnaies. Tes doigts effleurent la peau lisse d’une pomme croquante, la texture rugueuse d’un pain artisanal encore chaud. Tu te sens connecté à la terre, même au cœur de Manhattan.

Un peu plus loin, tu entends le "clac" sec et rythmé des pièces d’échecs. Tu peux t’approcher, sentir la tension palpable entre les joueurs, presque entendre leurs pensées silencieuses alors qu’ils déplacent leurs pions. C’est un ballet de concentration, et tu ressens l’histoire de tous ceux qui ont joué là avant toi, le poids du temps sur les tables en pierre. Tu sens la fraîcheur de l’air sur ton visage, et tu peux presque goûter l’énergie brute qui se dégage de cette place, un mélange de créativité, de protestation, et de vie quotidienne.

Soyons honnêtes, tout n’est pas parfait.

Union Square, c’est aussi le bruit. Le brouhaha constant des sirènes, le klaxon des voitures, et la foule qui peut être dense, surtout aux heures de pointe ou les jours de marché. Parfois, ça peut être un peu écrasant, tu as l’impression que tu ne peux pas respirer. Et comme beaucoup d’endroits à New York, tu croiseras aussi des personnes sans-abri. C’est une réalité de la ville, et ça peut être un rappel un peu brutal des inégalités. Ce n’est pas toujours immaculé, tu verras des déchets par-ci par-là, mais c’est aussi ça, l’authenticité d’une place qui est constamment vivante.

Quelques trucs pratiques pour ton passage là-bas

Si tu veux vivre l’expérience complète du Greenmarket, vas-y un lundi, mercredi, vendredi ou samedi. C’est là que le marché bat son plein. Pour y aller, c’est super facile, tu as plein de lignes de métro qui s’y arrêtent : les 4, 5, 6, L, N, Q, R, W. Prends juste une station appelée "Union Square". Mon conseil : achète un truc à grignoter au marché (une pâtisserie, des fruits frais), trouve un banc et prends le temps d’observer. Juste être là, c’est l’expérience. Et si tu as le temps, Flatiron Building et Gramercy Park ne sont pas très loin à pied si tu veux prolonger la balade.

Olya des ruelles

Alors, pour louer un fauteuil roulant ou un scooter près d'Union Square à New York, c'est une excellente question, car ce n'est pas toujours évident de trouver un magasin de location *directement* sur la place. Mais pas de panique, il y a des solutions super pratiques pour que tu puisses explorer la ville confortablement !

Le plus simple et souvent le plus pratique, surtout si tu es de passage, c'est de passer par des services de location spécialisés qui livrent directement. Pense à des noms comme Scootaround ou Mobility City. Tu les contactes en ligne ou par téléphone, tu choisis le type de fauteuil ou de scooter dont tu as besoin, et ils te l'apportent à ton hôtel, à ton Airbnb, ou même à une adresse précise près d'Union Square. C'est vraiment l'option la moins contraignante. Pour les prix, ça varie beaucoup selon le modèle et la durée (journalière, hebdomadaire). En général, compte entre 25 et 75 $ par jour pour un scooter de mobilité, et un peu moins pour un fauteuil roulant manuel. Le mieux est d'aller directement sur leur site web pour un devis précis, ils sont très transparents.

Si tu préfères un magasin physique, tu peux chercher sur Google Maps des "medical supply stores" ou "magasins de fournitures médicales" dans les environs. Ils ne sont pas toujours *sur* Union Square même, mais souvent à quelques blocs de distance. C'est une bonne idée d'appeler avant de te déplacer pour t'assurer qu'ils ont ce que tu cherches en location et pour connaître leurs tarifs et conditions. Ça t'évitera une balade inutile !

Un petit conseil : n'hésite pas non plus à demander à la conciergerie de ton hôtel si tu en as une. Ils ont souvent des partenariats avec des entreprises de location ou peuvent t'aider à organiser la livraison. C'est un service qui peut te faire gagner pas mal de temps. Et si tu sais que tu en auras besoin, essaie de réserver quelques jours à l'avance, surtout pour les scooters, pour t'assurer de la disponibilité.

New York est de plus en plus accessible, et avoir ton propre équipement te donnera une liberté incroyable pour te balader dans les rues animées !

À très vite sur les routes,

Chloé l'exploratrice

Alors, tu veux savoir ce qu'on *fait* à Union Square ? Ce n'est pas juste une place sur une carte, c'est une pulsation de New York.

Imagine. Tu sors du métro, et d'un coup, le bruit sourd des tunnels s'évanouit. L'air change. Il y a une sorte de bourdonnement qui monte, un mélange de voix, de klaxons lointains et d'une douce brise qui porte des odeurs inattendues. Tu te retrouves au milieu d'un espace ouvert, immense pour Manhattan. Tu sens l'énergie, un mélange de gens pressés et d'autres qui flânent, comme si tout le monde avait une destination mais prenait le temps de respirer ici. C'est l'entrée en scène.

Si c'est un jour de marché (et c'est souvent le cas !), tu te laisses porter par une vague de sons et d'odeurs qui te tire vers le centre de la place. Tes narines captent le parfum terreux des légumes frais, l'acidité des agrumes, la douceur du miel brut. Tu entends les vendeurs qui appellent leurs produits, le crissement des sacs en papier remplis de pommes croquantes, le cliquetis des pièces de monnaie. Tu pourrais tendre la main et toucher la peau rugueuse d'une courge d'hiver, sentir la fermeté d'une pêche mûre. Si tu as de la chance, tu pourrais même sentir la chaleur d'un pain tout juste sorti du four, et le croquer, les miettes sur les lèvres. C'est un festin pour tous les sens, un rappel que même au cœur de la ville, la nature est là.

En t'éloignant un peu du marché, tu sens l'espace s'ouvrir. Le soleil, s'il est là, te réchauffe le visage. Tu peux t'asseoir sur un banc, et là, c'est un autre spectacle. Tu entends le clac-clac régulier des pièces d'échecs sur les tables, le rire d'enfants qui courent, les mélodies d'un musicien de rue qui joue de la guitare un peu plus loin. Tu sens la texture lisse du bois ou du métal du banc sous tes mains, et l'air qui bouge autour de toi. C'est un ballet constant de vies qui se croisent, sans jamais vraiment se toucher, mais toutes connectées par ce même espace.

Puis, tu as soif d'autre chose. En sortant du parc, juste sur le côté, l'odeur du papier et de l'encre t'appelle. Tu pousses une porte lourde et tu es enveloppé par le silence feutré d'une librairie immense. L'air est plus lourd, plus dense, imprégné de l'histoire de milliers de pages. Tu entends le froissement lointain d'un livre qu'on feuillette, le murmure des voix. Tu peux passer tes doigts sur les couvertures, sentir la tranche des livres, te perdre dans les allées, comme dans un labyrinthe de récits. C'est une pause contemplative, un monde à part.

Pour le côté pratique, Union Square est super facile d'accès. Tu peux prendre les lignes de métro L, N, Q, R, W, 4, 5, 6. Le marché fermier (Union Square Greenmarket) est là le lundi, mercredi, vendredi et samedi, et c'est vraiment le meilleur moment pour y aller si tu veux l'expérience complète. Prévois des chaussures confortables, tu vas pas mal marcher et rester debout, et un peu de monnaie pour le marché, certains vendeurs n'acceptent pas toujours la carte.

Léa sur la route

Imaginez que vous êtes là, au cœur de Union Square, un jour de marché. Le brouhaha de la ville, les klaxons lointains, les conversations qui s'entremêlent... Tout ça, ce sont les bruits de fond que l'on attend. Mais si vous vous arrêtez un instant, si vous respirez profondément, il y a quelque chose d'autre, de tellement plus intime. C'est l'odeur persistante du marché, même après que les étals aient été rangés ou que la foule du matin se soit dissipée. Ce n'est pas le parfum éclatant des fleurs fraîches ou des fruits mûrs du matin. Non, c'est plus profond, plus terreux. Imaginez le parfum de la terre humide, celui des feuilles tombées et de la pulpe de légumes oubliés, mêlé à une douceur inattendue, presque fermentée, comme un compost en train de vivre. C'est l'âme du marché qui s'imprègne dans l'air, une fragrance vivante qui raconte l'histoire de tout ce qui a poussé et a été partagé ici. Vous sentez cette chaleur légère qui monte du pavé, gardienne des souvenirs de milliers de pas, et cette brise qui vient de nulle part, portant avec elle l'écho lointain d'une mélodie jouée par un musicien de rue, une guitare douce et mélancolique qui se fond dans l'immense respiration de la ville. C'est le battement de cœur secret de Union Square.

Si vous voulez capter cette atmosphère particulière du Greenmarket sans la cohue du matin, venez en fin d'après-midi, juste avant la fermeture. Les vendeurs sont plus détendus, parfois il y a des bonnes affaires sur les restes. C'est aussi le moment où la lumière change, et le square prend une autre dimension. Pour le transport, le métro est top : les lignes 4, 5, 6, L, N, Q, R, W s'arrêtent toutes à Union Square. Visez la sortie 14th Street pour être directement au cœur de l'action. Et si vous cherchez un moment de calme pour vous asseoir et écouter la ville, les bancs près des statues de Lincoln ou Gandhi sont souvent moins pris d'assaut.

Chloé des Chemins

Salut l'ami(e) voyageur(se) !

Union Square : Ressentir le cœur de New York

Imagine que tu arrives en plein cœur de Union Square. Tu sens d'abord un mélange subtil d'odeurs : la terre humide des parterres de fleurs, le parfum des fruits frais du marché fermier, et une pointe de l'arôme distinctif du café new-yorkais. Tu entends le bourdonnement constant de la ville, mais ici, il est rythmé par le frottement des skateboards sur les bancs, le chant lointain d'un musicien de rue, et la vibration profonde du métro qui passe juste sous tes pieds, une pulsation que tu ressens dans le sol.

Tu marches sur des pavés inégaux, certains lisses et polis par des décennies de pas, d'autres plus rugueux, te rappelant l'histoire de ce lieu. L'air te caresse le visage, parfois frais et vif, d'autres fois chaud et chargé de l'énergie de la foule qui te frôle. Laisse tes mains effleurer les troncs d'arbres anciens qui offrent une ombre bienvenue, ou sentir la texture usée d'un banc de parc. Chaque son, chaque odeur, chaque contact ici te raconte une histoire, te connecte à l'âme vibrante de New York.

Union Square : Tes astuces sécurité, version pote

Bon, maintenant, passons aux choses sérieuses, mais toujours avec le sourire, comme si je t'envoyais un message rapide. Union Square, c'est génial, mais comme partout en ville, il y a quelques petites choses à savoir pour profiter à fond sans stress.

* Attention aux sols ! Surtout après la pluie ou si le temps est un peu humide, certaines dalles et zones pavées, particulièrement près des entrées de métro, peuvent devenir super glissantes. Elles ne le paraissent pas toujours, alors lève un peu les pieds et marche avec prudence pour éviter les surprises.

* Les chemins sont capricieux : Le parc est magnifique, mais les allées et les zones piétonnes ont parfois des pavés inégaux, des fissures ou des bosses. Garde un œil sur tes pieds pour ne pas trébucher, surtout si tu es absorbé par l'ambiance ou en train de regarder autour de toi.

* Les "artistes" de rue (et autres) : Tu vas croiser pas mal de monde qui propose des spectacles, des CD "gratuits" ou des pétitions à signer. Souvent, c'est une forme d'arnaque. Le meilleur réflexe ? Ignore poliment, ne t'arrête pas pour discuter, ne prends rien qu'on te tend et ne signe jamais rien. Un "non, merci" ferme et tu continues ton chemin, c'est la meilleure façon d'éviter les ennuis et de ne pas te sentir pressé. Et comme toujours dans les zones très fréquentées, surveille bien tes affaires personnelles.

Profite bien de l'énergie de Union Square !

Chloé en balade

Absolument ! Si vous aimez les oiseaux, Union Square peut vous offrir de belles surprises, même en plein cœur de New York.

Imaginez. Vous êtes là, au milieu du bourdonnement de la ville, et pourtant, si vous vous tenez immobile un instant, une autre mélodie commence à percer. Vous entendez le chant joyeux et pétillant des moineaux domestiques, ces petits acrobates des villes qui se faufilent partout. Leurs gazouillis sont une musique constante, un rappel que la vie sauvage est toujours là, vibrante. Vous pourriez sentir le frôlement de leurs ailes minuscules près de vous, si légers qu'ils sont à peine perceptibles, comme une brise inattendue. Plus haut, le roucoulement profond et apaisant des pigeons bisets, un son familier mais qui, ici, prend une dimension presque méditative quand ils se posent tranquillement, observant le monde avec leurs petits yeux vifs. Et si vous levez les yeux, cherchez cette silhouette rapide et élégante : le martèlement rythmé des pics flamboyant, ou l'ombre furtive d'un faucon crécerelle planant majestueusement au-dessus des immeubles, une sentinelle silencieuse dans ce ciel urbain. C'est cette dualité, cette nature qui respire au milieu du béton, qui rend l'expérience si spéciale.

Pour les conseils pratiques :

Pour observer les oiseaux en toute tranquillité, dirigez-vous vers les bancs situés près de la statue de George Washington, au nord du parc. Les grands arbres y offrent un refuge et attirent de nombreux passereaux. Un autre bon endroit est autour des fontaines, où les oiseaux viennent s'abreuver et se rafraîchir.

Le meilleur moment pour les voir est tôt le matin, juste après le lever du soleil. Le parc est alors beaucoup plus calme, et les oiseaux sont les plus actifs, cherchant leur nourriture avant l'arrivée de la foule. Le début de soirée, avant que le soleil ne se couche complètement, est aussi une bonne option, quand ils reviennent à leurs perchoirs.

Olya des ruelles