Principe Real Garden (Jardim do Principe Real) Tours and Tickets

Tu arrives au Jardim do Príncipe Real, et d'abord, c'est une bouffée d'air frais, un soulagement après l'agitation des rues lisboètes. Imagine : tu sens d'abord la fraîcheur sous une voûte de feuilles, un contraste doux avec le soleil qui darde sur les trottoirs d'à côté. Le jardin s'étend comme un ovale allongé, un grand cœur vert au milieu du quartier. Les chemins ici, ce ne sont pas des lignes droites et rigides. Non, tu sens sous tes pieds le pavé irrégulier, parfois un peu bosselé, parfois étonnamment lisse sous l'usure des pas. Ils serpentent doucement, t'invitant à ne pas te presser. Certains sont larges, permettant de se promener à deux ou trois de front, tandis que d'autres se rétrécissent un peu, juste assez pour te donner l'impression de découvrir un passage secret, bordé de bancs et de buissons parfumés. Ils te guident naturellement vers le centre, sans jamais te forcer, juste en te suggérant la prochaine étape, le prochain banc à atteindre pour t'asseoir.

Au fur et à mesure que tu t'avances, ces chemins te mènent inévitablement vers le cœur battant du jardin : l'immense cèdre du Buçaco. Tu le sens bien avant de le "voir" – son ombre est si dense, si profonde, qu'elle crée une bulle de fraîcheur palpable même par une chaude journée d'été. Imagine la texture rugueuse de son tronc massif si tu pouvais le toucher, ses branches tentaculaires qui s'étendent et s'enracinent dans le sol, formant une sorte de caverne naturelle. Tu entends les rires des enfants qui jouent autour, les discussions feutrées des adultes assis sur les bancs à l'ombre. L'air y est plus frais, plus chargé de l'odeur terreuse et un peu amère du feuillage dense. C'est un point de ralliement, un repère qui te permet de t'orienter dans l'espace, te faisant comprendre que tu es au centre de ce petit monde verdoyant. Les allées les plus étroites et sinueuses partent de là, t'invitant à explorer les recoins plus intimes du jardin, où le bruit de la ville s'estompe pour laisser place au chant des oiseaux.

Pour les aspects pratiques, sache que le jardin est plutôt plat dans sa partie centrale, ce qui facilite les déplacements. Cependant, les pavés, bien que charmants, peuvent être un peu inégaux par endroits, donc sois attentif à tes pas, surtout si tu utilises une canne ou si tu as des difficultés de mobilité. Il y a de nombreux bancs dispersés partout, une bonne nouvelle si tu as besoin de te reposer souvent. Le meilleur moment pour y aller, c'est en milieu de matinée ou en fin d'après-midi, quand il y a une belle lumière et que l'activité est douce. Le week-end, il y a souvent un marché bio ou artisanal, ce qui ajoute une ambiance animée mais agréable. Tu trouveras aussi des kiosques pour prendre un café ou une boisson fraîche si tu as soif. C'est un endroit parfait pour une pause tranquille.

Olya from the backstreets

Si tu te demandes quand le Jardim do Príncipe Real à Lisbonne révèle toute sa magie, je te dirais que ce n'est pas juste un mois, c'est une sensation. Imagine-toi en fin d'après-midi, entre avril et juin, ou même début septembre. Tu marches sur les allées de gravier qui crissent doucement sous tes pieds. L'air est doux, une caresse sur ta peau, ni trop chaud, ni trop frais. Tu respires profondément : il y a ce parfum entêtant de jasmin qui flotte, mélangé à l'odeur terreuse des parterres fraîchement arrosés et, parfois, une pointe de café qui s'échappe d'un kiosque voisin. Tu entends le bourdonnement lointain de la ville qui s'estompe, remplacé par le chant des oiseaux et les rires cristallins d'enfants qui jouent, comme une mélodie apaisante. C'est un écrin de verdure où chaque feuille semble vibrer sous la lumière dorée du soleil déclinant, te donnant une sensation d'enveloppement, de quiétude profonde.

À ce moment-là, la foule n'est pas une foule, c'est une mosaïque de vies. Tu perçois le murmure des conversations, des Portugais qui discutent passionnément sur un banc, le cliquetis des tasses de café au kiosque central. Il y a des familles avec des poussettes, des étudiants absorbés par leurs livres, des couples main dans la main qui se promènent lentement. Tu entends parfois une guitare discrète, ou le froissement des journaux. C'est un ballet silencieux et vivant à la fois. Le matin, c'est plus paisible, tu pourrais presque sentir le silence. Mais c'est cette effervescence douce de fin de journée qui donne au jardin son âme, comme un salon à ciel ouvert où chacun trouve sa place, sans jamais te sentir envahi.

La météo change tout, évidemment. Sous un grand soleil, le jardin est éclatant, plein de lumière, et tu auras envie de te poser sur un banc, de sentir la chaleur sur ton visage. Mais s'il fait gris ou qu'il pleut légèrement, l'ambiance devient plus intime, presque mélancolique. Les couleurs sont plus profondes, les odeurs de terre et de pluie plus intenses. Le grand figuier, avec ses racines impressionnantes, devient un abri naturel. Pour les jours pluvieux, le kiosque central, avec sa petite terrasse couverte, est ton meilleur allié pour un café chaud ou un verre de vin. En été, prends de l'eau et cherche l'ombre sous les arbres centenaires. En hiver, même si c'est plus calme, un bon pull et une écharpe te permettront de profiter de la sérénité du lieu. N'hésite pas à t'arrêter au kiosque pour un rafraîchissement ou une pâtisserie locale, c'est simple et ça fait partie de l'expérience.

Léa de la route

Imagine que tu as gravi l'une des collines de Lisbonne, tes mollets peut-être un peu lourds, mais alors, une bouffée d'air frais te saisit. Ce n'est pas l'air salé du Tage, ni le parfum des pâtisseries, mais quelque chose de plus vert, de plus calme. Tu entends un murmure doux, un mélange lointain de tramways qui tintent et de conversations plus proches, des rires d'enfants qui résonnent. Tu sens le soleil sur ta peau qui passe d'une chaleur vive à une caresse plus douce, filtrée par les feuilles. Tes pieds quittent le pavé glissant pour une allée plus douce, celle du Jardim do Príncipe Real.

Tu marches plus profondément, et soudain, une présence t'enveloppe. Ce n'est pas juste un arbre ; c'est un cèdre gigantesque, ancien, ses branches si vastes qu'elles touchent presque le sol, créant une sorte de grotte fraîche et sombre en dessous. Si tu tends la main, tu peux sentir l'écorce rugueuse et ridée, une texture qui raconte des milliers d'années d'histoires silencieuses. L'air ici est différent, plus frais, portant une légère odeur terreuse d'humidité et de vieux bois. C'est un espace où le temps semble s'étirer, où tu peux presque sentir le poids de son ombre protectrice sur tes épaules.

Prends un café à l'un des petits kiosques, ou un jus de fruits frais pressé. Trouve un banc libre – il y en a beaucoup. Assieds-toi. Observe les enfants jouer, les personnes âgées lire leurs journaux, les couples se tenir la main. C'est un excellent endroit pour un déjeuner tranquille aussi ; parfois, il y a un petit marché, ou tu peux simplement apporter quelque chose de simple à manger. C'est un moment pour te poser, sans rien faire d'autre que respirer et observer la vie qui passe.

Ma grand-mère me racontait souvent l'histoire de ce jardin. Pendant les années difficiles, quand la guerre rendait la vie dure, les familles venaient ici juste pour s'asseoir sous ce grand arbre. Elle disait que c'était leur "lieu de respiration", où ils pouvaient oublier, ne serait-ce qu'une heure, la faim ou la peur. Il ne s'agissait pas de pique-niques fantaisistes ; c'était la simple valeur de l'ombre, du calme, et de savoir que d'autres y trouvaient aussi la paix. C'était un endroit où l'espoir pouvait encore grandir, comme les fleurs qui s'épanouissent autour.

Pour y arriver, c'est assez simple. Le tram 24E s'arrête juste à côté, ou tu peux prendre le métro jusqu'à Rato et c'est une courte marche en descente. Le jardin est ouvert du matin jusqu'à tard le soir. Le meilleur moment ? En fin d'après-midi, quand la lumière devient plus douce, mais honnêtement, chaque fois que tu as besoin d'une pause du bourdonnement de la ville est le bon moment.

Léa de la route

Imagine Lisbonne, mais pas la Lisbonne des foules et des tramways bondés. Ferme les yeux. Tu es au Jardim do Príncipe Real. Tu entends d'abord un doux murmure, le vent dans les feuilles, le lointain cliquetis d'une tasse de café. L'air est plus frais ici, une bouffée de verdure qui te caresse le visage, un contraste apaisant après les rues pavées. Tu sens le parfum de la terre humide mélangé à celui des fleurs, une odeur de quiétude. Tes pieds foulent un chemin de terre battue, puis des dalles légèrement inégales. C'est un havre de paix, un secret bien gardé.

Le spot photo par excellence ? C'est impossible de le rater, même sans le voir. Tu vas te diriger vers ce géant, le cyprès chauve mexicain, dont les racines, telles des sculptures vivantes, sortent de terre et s'étalent sur des mètres. Imagine tes mains courant sur ces troncs noueux, sentant la texture rugueuse et ancienne. Au-dessus de toi, une canopée immense, une véritable cathédrale de feuilles qui filtre la lumière du soleil en mille éclats. C'est là que tu t'arrêtes. Tu es enveloppé par l'ombre fraîche, le son des oiseaux est amplifié par cette voûte naturelle. C'est un lieu d'émerveillement, une connexion directe avec la nature brute et majestueuse.

Pour la lumière et l'ambiance, vise le matin, juste après l'ouverture, ou la fin d'après-midi, une heure avant le coucher du soleil. Le matin, la lumière est douce, dorée, elle traverse la canopée du cyprès en créant des jeux d'ombres incroyables sur les racines. C'est aussi le moment où le jardin s'éveille, avec moins de monde, tu peux vraiment t'imprégner du calme. En fin d'après-midi, la lumière devient plus chaude, presque ambrée, donnant une atmosphère magique et intime au lieu. Les contrastes sont superbes pour les photos, et la chaleur de la journée commence à s'estomper, laissant place à une fraîcheur bienvenue.

Autour de toi, au-delà du majestueux cyprès, le jardin a d'autres charmes. Tu sentiras la présence de bancs anciens sous l'ombre d'autres arbres, invitant à la pause. Un peu plus loin, tu entendras le doux clapotis de la fontaine, un son apaisant qui masque le bruit de la ville. Il y a aussi des petits kiosques où tu peux prendre un café ou une boisson fraîche, sentir l'odeur du pain grillé ou du café fraîchement moulu. Les enfants jouent parfois, leurs rires se mêlant aux conversations discrètes. C'est un jardin qui vit, un lieu de rencontre et de détente pour les Lisboètes.

Léa de la route

Salut ! Je viens de rentrer de Lisbonne, et il faut absolument que je te parle du Jardim do Príncipe Real. Imagine un peu : tu marches dans des rues animées, tu entends les tramways qui grincent et les conversations qui fusent. Et d'un coup, tu pousses une grille, et là, c'est comme si un voile tombait sur la ville. Le bruit s'atténue, l'air devient plus frais. Devant toi, il y a cet arbre incroyable, un cyprès chauve géant dont les racines semblent plonger dans les entrailles de la terre, formant un parapluie immense. Tu lèves les yeux, et à travers son feuillage dense, tu vois des éclats de ciel bleu. C'est une sensation enveloppante, comme si la nature te prenait dans ses bras, te coupant du monde extérieur. Tu sens l'humidité de la terre sous tes pieds, même à travers tes chaussures, et un parfum subtil de verdure t'envahit.

Tu t'avances, et chaque pas te mène plus profondément dans cette bulle de calme. Tu entends le doux clapotis de l'eau d'une fontaine discrète, presque un murmure. Les bancs en fer forgé t'invitent à t'asseoir, et tu sens la fraîcheur du métal sous tes doigts si tu les touches. Autour de toi, il y a des rires d'enfants lointains, des conversations feutrées en portugais, mais tout est lissé, harmonisé. C'est un endroit où le temps semble ralentir, où tu peux juste être, respirer profondément et sentir le soleil caresser ta peau à travers les feuilles. La lumière filtre de manière si douce, créant des motifs changeants sur le sol. C'est une vraie oasis, un sanctuaire inattendu au cœur de l'agitation.

Par contre, soyons honnêtes, si tu cherches un endroit pour te rouler dans l'herbe ou faire un pique-nique géant, ce n'est pas vraiment ça. L'espace vert est beau mais assez structuré, avec des allées et des parterres. Les bancs peuvent être pris d'assaut, surtout en fin d'après-midi. Donc, si tu veux vraiment t'y poser tranquillement, vise le matin. Et n'y va pas en t'attendant à un grand parc avec des aires de jeux pour enfants à gogo, c'est plus un jardin de contemplation.

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est l'ambiance juste autour du jardin. Le quartier de Príncipe Real est super branché. Le samedi, il y a un marché bio incroyable juste à côté, le "Mercado Biológico do Príncipe Real". C'est top pour choper des fruits frais ou des produits locaux. Le jardin est aussi super bien situé pour explorer les rues adjacentes, pleines de petites boutiques indépendantes et de cafés stylés. Pour y aller, le plus simple c'est le métro, ligne verte, station Rato, et de là, c'est une petite marche en descente. Ou si tu es dans le Bairro Alto, c'est à deux pas, parfait pour une pause nature après l'agitation nocturne.

Léa de la route

Imagine-toi à Lisbonne, au cœur du Príncipe Real. Tu sens cette brise douce qui monte des ruelles pavées ? Elle porte avec elle le parfum des orangers en fleurs, un mélange subtil d'agrumes et de jasmin, surtout si c'est le printemps. Tu marches, ou plutôt, tu te laisses porter par l'ambiance. Autour de toi, tu entends le clapotis discret d'une fontaine, le rire lointain des enfants qui jouent et, plus proche, le murmure des conversations aux terrasses des cafés. Tes doigts glissent sur le tronc rugueux et ancien d'un cyprès majestueux, tu sens la fraîcheur de son ombre sur ta peau. C'est un jardin où chaque banc invite à la pause, où le temps semble ralentir, juste pour toi.

Ce jardin, c'est une bulle de sérénité, un vrai havre. Mais Lisbonne, tu le sais, c'est aussi ses collines, ses pentes parfois abruptes, ses trottoirs inégaux. On adore son charme escarpé, mais ça peut être un défi pour se déplacer, surtout si tes jambes ont besoin d'un coup de pouce. Et c'est là que la question se pose : comment profiter de cette ville magnifique, de ses vues imprenables, de ses quartiers vibrants, quand on a besoin d'une aide à la mobilité ?

Alors, si tu cherches à louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près du Jardim do Príncipe Real, voici l'info directe. La meilleure option, et la plus fiable que j'ai trouvée, c'est de passer par des services de location spécialisés qui livrent. Ils ne sont pas *directement* dans le jardin, mais ce sont des entreprises dédiées à la mobilité qui peuvent t'apporter le matériel où tu es logé, ou à un point de rendez-vous convenu, ce qui est super pratique pour ne pas te soucier du transport.

Pour la localisation, cherche des services comme "Lisbon Mobility Store" ou "Adapted Trips Portugal" en ligne. Ils opèrent souvent via leur site web ou par téléphone. Tu peux les contacter pour organiser une livraison à ton hôtel ou appartement, ce qui est souvent plus simple que de te déplacer.

Disponibilité : C'est généralement bon, mais il faut s'y prendre à l'avance, surtout si tu viens en haute saison. Un appel ou un email quelques jours avant ton arrivée, c'est l'idéal. Ils ont souvent plusieurs modèles de fauteuils roulants (manuels, électriques) et de scooters.

Coût : Ça varie. Un fauteuil roulant manuel, c'est souvent autour de 15-20€ par jour, avec des tarifs dégressifs si tu loues pour une semaine (autour de 70-90€). Pour un scooter de mobilité, c'est plus cher, compte 30-50€ par jour. Ils demandent souvent une caution. Le mieux est de consulter leur site web ou de les appeler directement pour un devis précis.

Pour demander de l'aide : N'hésite pas à contacter ton hébergement à l'avance. Beaucoup d'hôtels ont des partenariats ou peuvent te recommander des services fiables. Sinon, les offices de tourisme peuvent aussi t'orienter. Le personnel est souvent très serviable à Lisbonne. Prépare quelques phrases en portugais simple si possible, mais l'anglais est largement compris.

J'espère que ça t'aide à te sentir plus libre de découvrir Lisbonne !

Olya from the backstreets

Imagine-toi arriver au Jardim do Príncipe Real. La lumière de Lisbonne, douce, filtre à travers les feuilles des arbres, et tu sens une brise légère sur ta peau, qui chasse un peu la chaleur de la ville. Les bruits de la rue s'estompent déjà, remplacés par un murmure lointain, presque un soupir. C'est comme franchir un seuil invisible vers la tranquillité, une invitation à ralentir le pas.

Tu avances un peu, et là, tu sens l'air changer. Il devient plus frais, plus dense, comme sous une immense coupole naturelle. C'est l'arbre géant. Imagine une voûte de branches si vastes qu'elles touchent presque le sol par endroits, formant un abri incroyable. Tu peux même sentir l'odeur de la terre humide et de l'écorce ancienne, un parfum profond qui te connecte à quelque chose de très, très vieux. Si tu tends la main, tu pourrais effleurer une de ses racines massives qui affleurent, rugueuses et solides sous tes doigts.

Plus loin, le murmure du parc se mélange à des sons plus vifs. Tu entends le cliquetis de tasses, le froissement de journaux, des éclats de rire discrets. L'odeur du café chaud se mêle à celle d'une pâtisserie fraîchement sortie du four. Tu peux t'asseoir à une petite table en bois. Le soleil te caresse la peau, et tu sens la chaleur du bois sous tes doigts. C'est un endroit où les gens se posent, discutent, vivent. Si c'est un samedi, tu pourrais sentir l'odeur du cuir neuf ou des vieux livres, et entendre le froissement de tissus, car c'est le jour du petit marché bio et artisanal qui s'installe.

Pour t'y poser, trouve une des chaises ou des bancs sous l'ombre généreuse des platanes. Les allées sont plates et faciles à parcourir, tu n'auras pas de montées ou de descentes abruptes ici. Si tu as soif ou faim, les kiosques proposent de quoi boire et quelques en-cas simples. C'est parfait pour une pause rapide. Le matin, c'est très calme, idéal si tu cherches la sérénité. L'après-midi, ça s'anime, avec plus de monde et une ambiance plus vivante.

Et une fois que tu as bien profité de la verdure, sache que le quartier autour est tout aussi agréable à explorer. Juste à côté, tu trouveras des petites boutiques indépendantes, des galeries d'art et des cafés cachés. Ce n'est pas l'agitation du centre historique, mais plutôt une élégance discrète. Tu peux facilement marcher jusqu'à des points de vue magnifiques sur la ville, comme le Miradouro de São Pedro de Alcântara, qui n'est qu'à quelques minutes à pied.

Léa en vadrouille

Imaginez que vous entrez dans une bulle de calme, en plein cœur de l'agitation lisboète. Vous ne marchez pas juste sur un chemin ; vous pénétrez dans un monde secret, un petit poumon vert où le temps semble différent. Fermez les yeux un instant. Sentez-vous l'air frais, un changement subtil par rapport à la chaleur de la ville, suggérant l'ombre d'arbres énormes et anciens ? Maintenant, penchez-vous. L'entendez-vous ? Ce n'est pas le jaillissement d'une fontaine, ni le cliquetis lointain d'un tram. C'est un murmure d'eau plus profond, presque souterrain, une présence constante et fraîche. Il émane de la terre même sous vos pieds, un bourdonnement doux et vivant qui semble insuffler la vie à chaque feuille autour de vous. Et avec cela, une odeur – pas de fleurs, pas de café, mais l'odeur profonde et riche de la vieille terre, de la pierre humide, et le parfum léger et doux des pins matures réchauffés par le soleil. C'est le souffle du *Reservatório da Patriarcal* qui se cache en dessous, un chuchotement qu'aucun guide ne vous raconte, mais qui vous ancre ici, maintenant, dans cet instant.

Bon, assez rêvé. Si vous y allez vraiment, visez un matin en semaine, juste après que la première vague de buveurs de café se soit dispersée, mais avant la cohue du déjeuner. Vous trouverez les meilleurs coins sur les bancs près de l'étang central – ils prennent le soleil du matin mais offrent beaucoup d'ombre à midi. Prenez un café à l'un des kiosques *à l'intérieur* du jardin, pas seulement à l'extérieur. Ils sont généralement moins chers et la vue est meilleure. Ne manquez pas l'énorme cèdre ancien – il est impossible de le rater une fois sur place, mais les gens passent parfois juste devant sa base sans lever les yeux. C'est vraiment magnifique. Les toilettes sont généralement propres, près de l'aire de jeux, mais apportez des mouchoirs au cas où.

S'y rendre est facile. Prenez le métro jusqu'à Rato (ligne jaune) et c'est une courte marche, en montée – peut-être 7-10 minutes. Ou, si vous êtes d'humeur aventureuse, le Tram 24E s'arrête presque à l'entrée. Uber/Bolt est toujours une option aussi, évidemment. Pour la nourriture, évitez les pièges à touristes sur la rue principale. Descendez la Rua Dom Pedro V (la rue qui longe le jardin) et faufilez-vous dans l'une des petites rues latérales pour des *tascas* plus authentiques. Cherchez les endroits avec des menus écrits à la main. Si vous aimez le shopping unique, le quartier autour du jardin regorge de boutiques indépendantes et de galeries d'art – idéal pour des cadeaux qui ne sont pas des aimants ou des porte-clés.

Olya des ruelles

Imaginez un instant : vous arrivez au Jardim do Príncipe Real. Le soleil filtre à travers les feuilles épaisses des cèdres centenaires, dessinant des motifs mouvants sur le sol. Vous respirez l'air frais, légèrement humide, mêlé au parfum des fleurs inconnues et à l'odeur douce de la terre réchauffée. Vous entendez le murmure des conversations, le rire d'un enfant au loin, le cliquetis des tasses de café venant du kiosque. C'est une bulle de sérénité au cœur de Lisbonne, un endroit où le temps semble ralentir, où chaque banc invite à la contemplation. Vous marchez, sentant sous vos pieds la texture des pavés anciens, ces mêmes pavés qui ont vu passer tant d'histoires.

Ce jardin, c'est une caresse pour l'âme, mais c'est aussi un lieu où vos pieds doivent être vos meilleurs amis. En flânant, vous remarquerez que les pavés, magnifiques et chargés d'histoire, peuvent devenir glissants. Surtout après une petite pluie, ou même juste avec l'humidité matinale, certaines zones peuvent se transformer en véritables patinoires. Pensez à vos chaussures : des semelles qui accrochent, c'est la clé. Oubliez les talons aiguilles si vous voulez flâner sans stress ou vous retrouver le nez en l'air !

En plus des surfaces parfois glissantes, le charme de Lisbonne réside aussi dans ses irrégularités. Les pavés, bien que sublimes, sont loin d'être plats. Certaines pierres sont un peu soulevées, d'autres ont des creux inattendus. C'est important de regarder où vous mettez les pieds, surtout si vous êtes absorbé par la beauté des lieux ou par une conversation animée. Un pas maladroit peut vite arriver. Et comme dans toute grande ville touristique, l'attention est de mise. Le Jardim est un endroit sûr et agréable, mais les pickpockets sont malins. Gardez vos affaires près de vous, surtout dans les zones plus animées ou si vous vous asseyez au kiosque. Évitez de laisser votre téléphone ou votre portefeuille traîner sur la table. Si quelqu'un vous propose des "offres spéciales" un peu trop insistantes ou tente de vous distraire, méfiance. Un sourire poli et un "non, merci" ferme suffisent généralement à vous laisser tranquille.

Olya from the backstreets

Imaginez que vous quittez l'agitation des rues de Lisbonne, le bruit des tramways et les éclats de voix. Vos pas ralentissent en entrant dans le Jardim do Príncipe Real, et c'est comme si le volume du monde extérieur baissait doucement. Progressivement, d'autres sons prennent le dessus. Vous entendez le léger bruissement des feuilles dans les arbres anciens, puis, plus distinctement, une mélodie. C'est le chant d'un merle, clair et mélancolique, qui perce l'air frais du matin. Fermez les yeux un instant. Sentez l'humidité de la terre sous vos pieds, l'odeur douce des fleurs mêlée à celle du vieux bois. Vous n'êtes plus qu'une oreille tendue vers ces appels discrets, ces petits cris joyeux qui s'entremêlent. C'est une symphonie naturelle, un murmure constant qui vous enveloppe, vous invitant à ralentir et à simplement écouter la vie qui foisonne autour de vous, invisible mais si présente.

Pour les ornithologues amateurs ou simplement ceux qui aiment la nature, oui, le Jardim do Príncipe Real est un petit havre. Vous y croiserez sans problème des moineaux qui gazouillent sans cesse, des merles avec leur chant reconnaissable, et parfois des étourneaux. Avec un peu de chance et de patience, vous pourriez même apercevoir des mésanges ou des pinsons. Pour les observer ou les entendre au mieux, privilégiez les zones plus calmes, un peu à l'écart des aires de jeux. Le grand cyprès-de-buçaco, majestueux, est un excellent point de ralliement pour de nombreuses espèces ; postez-vous discrètement près de lui. Les bancs situés sur les allées latérales, moins fréquentées, sont parfaits pour s'asseoir et juste tendre l'oreille sans déranger. Le meilleur moment, sans hésiter, est tôt le matin, juste après le lever du soleil. C'est là que l'activité est la plus intense et le jardin le plus paisible. Sinon, la fin d'après-midi, à l'approche du crépuscule, peut aussi offrir de belles observations quand ils viennent chercher leur dernier repas avant la nuit. Évitez les heures de pointe l'après-midi, le jardin est alors plus animé par les familles.

Léa from the road