Imagine que tu arrives au Vieux Port. D'abord, tu perçois une immense respiration, un espace ouvert et vaste qui s'étire en forme de "U" autour de l'eau. Ce n'est pas un chemin étroit qui te guide, mais une invitation à embrasser l'horizon. Sous tes pieds, tu sentiras une surface majoritairement lisse et large, faite de dalles claires qui reflètent la lumière du soleil. C'est comme une esplanade géante, conçue pour que tes pas soient libres, que tu puisses flâner sans contrainte. Tu es au cœur d'un amphithéâtre naturel. Si tu tends l'oreille, tu capteras le clapotis doux des vagues contre les coques, le grincement lointain d'un mât, le cri des mouettes. Tes mains pourraient effleurer les rambardes fraîches qui longent le quai, ou sentir la chaleur des pierres anciennes si tu t'aventures un peu plus loin vers les bâtiments. L'air, lui, porte le parfum salé de la mer, mélangé parfois à des notes de poisson frais du marché du matin, ou à l'odeur douce et anisée du pastis qui flotte des terrasses. C'est une immersion totale, où chaque sens est sollicité par l'immensité et la vie qui fourmille autour de toi.

Pour te repérer et te déplacer au Vieux Port, c'est assez intuitif. Les quais principaux sont larges et presque entièrement piétonniers, ce qui est super pratique. Tu peux longer les deux côtés du "U" sur des surfaces planes, parfait pour marcher tranquillement. Le long du Quai des Belges, tu as la fameuse "Ombrière" (le miroir), c'est un point de repère visuel génial et un endroit où l'ombre est bienvenue en été. Pour traverser d'un côté à l'autre sans faire tout le tour, il y a un petit ferry boat qui fait la navette juste devant la mairie – c'est rapide et sympa. Attention, si tu t'éloignes un peu des quais principaux pour explorer les petites rues adjacentes qui montent vers le Panier ou Noailles, là, tu rencontreras souvent des pavés et des pentes plus raides. Prévois de bonnes chaussures si tu comptes t'aventurer dans ces ruelles pleines de charme.

Olya from the backstreets

Ah, le Vieux Port de Marseille ! Plus qu'un simple lieu, c'est une pulsation, un cœur qui bat au rythme de la Méditerranée.

Quand le Vieux Port te prend aux tripes

Imagine-toi fin mai, début juin, juste avant que la chaleur ne devienne trop écrasante. Le moment idéal ? En fin d'après-midi, quand le soleil commence à décliner et que l'air se fait plus doux. Tu marches le long des quais, et tout de suite, tu sens cette odeur si particulière. C'est un mélange subtil et enivrant : le sel de la mer qui picote le nez, un parfum de poisson frais qui vient des étals du marché, et juste une pointe de gazole des bateaux qui tanguent doucement. Tu entends le cliquetis des mâts, un mélange de langues qui se superposent, les cris lointains des mouettes, et parfois, le son d'un accordéon qui s'échappe d'un café. L'air sur ta peau est tiède, caressant, et tu sens les vibrations du bois sous tes pieds quand tu t'approches des pontons. C'est à ce moment-là que le Vieux Port est le plus vivant, le plus authentique.

La foule, une symphonie humaine

La foule au Vieux Port, ce n'est pas juste un amas de gens, c'est un spectacle en soi. Imagine des visages de toutes les couleurs, des rires d'enfants qui courent, des pêcheurs qui remballent leurs filets avec une lenteur calculée, des touristes émerveillés, des Marseillais qui discutent fort sur les terrasses. Tu sens cette énergie collective, ce brassage. C'est animé, oui, mais rarement oppressant. Il y a toujours un petit coin pour s'asseoir et observer le ballet, ou un espace pour flâner sans se sentir bousculé. C'est une foule qui vit, qui respire, et qui te donne l'impression de faire partie de quelque chose d'immense et d'ancien.

Le temps et l'âme du Port

Le Vieux Port change d'âme avec la météo. Sous un soleil éclatant, l'eau scintille de mille feux, les couleurs sont vives, presque criardes, et l'ambiance est à la fête, à la légèreté. Les terrasses débordent, les bateaux de plaisance sont de sortie, et tout semble sourire. Mais quand le ciel se couvre, ou qu'une brume légère s'installe, l'ambiance devient plus intime, plus mélancolique peut-être, mais aussi plus authentique. Les bruits s'estompent un peu, les couleurs se font plus douces, et tu sens le froid de la pierre sous tes doigts. Et puis il y a le Mistral. Ah, le Mistral ! Quand ce vent se lève, il balaye tout. L'air devient d'une pureté incroyable, le ciel est d'un bleu intense comme nulle part ailleurs, mais tu sens sa force sur ton visage, te poussant presque en arrière. Les drapeaux claquent, les vagues sont plus agitées, et le Port prend alors un aspect sauvage, indompté, qui te rappelle que tu es bien face à la mer.

Léa de la route

Imagine le soleil qui caresse ta peau, même en hiver, d'une douceur que seule la Méditerranée sait offrir. Tu sens cette odeur unique ? C'est un mélange d'embruns salés, de poisson frais à peine débarqué et, si tu tends l'oreille, un soupçon de sucre vanillé d'une crêpe chaude. Écoute. Il y a le cri des mouettes, le cliquetis des mâts de bateaux, des bribes de conversations en provençal qui montent des terrasses, et parfois, une mélodie d'accordéon qui flotte dans l'air. Sous tes pieds, les pavés sont lisses, polis par des siècles de pas, et tu perçois ce léger balancement, comme si le port lui-même respirait, avec ses milliers d'embarcations qui tanguent doucement. Tu es au cœur de Marseille, et tu le sens de tout ton corps.

Mon grand-père disait toujours que ce port, ce n'est pas juste de l'eau. C'est le cœur battant de Marseille, ses poumons mêmes. Il venait ici tous les matins, pas seulement pour le poisson, mais pour sentir la ville respirer. Il racontait comment, même quand les temps étaient durs, pendant la guerre ou les crises, les bateaux revenaient toujours, le marché reprenait. Il disait que tant que les barques de pêche seraient là, avec leurs couleurs vives et leurs filets, Marseille trouverait toujours son chemin. Pour lui, c'était une promesse, un signe que la vie continuait, inlassablement.

Pour une perspective différente, prends un bateau-navette depuis le quai. Tu peux aller aux îles du Frioul, juste en face, ou même faire une excursion vers les Calanques si le temps le permet. C'est une façon géniale de voir la côte marseillaise sous un autre angle. Ne manque pas le marché aux poissons, tous les matins sur le quai de la Fraternité. C'est un spectacle authentique, même si tu n'achètes rien. Et juste derrière, tu as le quartier du Panier. Perds-toi un peu dans ses ruelles colorées, c'est tout près et ça vaut le détour.

Le Vieux Port est super facile d'accès. La station de métro "Vieux Port" te dépose directement au cœur de l'action. Tu peux aussi y arriver à pied depuis la plupart des quartiers centraux de la ville. Une fois sur place, tout se fait à pied. Les quais sont longs, mais la balade est agréable et il y a toujours quelque chose à voir. Petit conseil : comme dans toute grande ville très fréquentée, sois attentif à tes affaires, surtout quand il y a beaucoup de monde.

Côté nourriture, tu es au bon endroit pour les fruits de mer. Si la bouillabaisse te tente, renseigne-toi bien, elle peut être chère et sa qualité varie énormément. Demande conseil à un local ou à ton hébergeur pour une bonne adresse, tu ne le regretteras pas. Pour un encas rapide et local, cherche des "panisses" (des galettes de pois chiche frites) ou des "chichis frégis" (sorte de beignets sucrés, parfaits pour le goûter). Et pour l'apéro, un pastis bien frais sur une terrasse, c'est un classique incontournable ici et ça te mettra tout de suite dans l'ambiance.

À la prochaine aventure,

Olya from the backstreets

Imagine-toi au cœur battant de Marseille, là où l'histoire se mêle à l'effervescence du présent. Tu te trouves sur le Quai des Belges, le point névralgique du Vieux-Port, un endroit où tu ressens l'âme de la ville vibrer sous tes pieds.

Écoute. Le cri des mouettes, perçant l'air salin au-dessus de toi. Le léger cliquetis des mâts de bateaux qui dansent doucement au gré des vagues invisibles. Le murmure incessant des voix, un mélange de français, d'accents du sud, et de mille autres langues qui se superposent comme une douce mélodie. Tu sens cette brise marine sur ton visage, elle porte avec elle l'odeur du sel, un soupçon de gazole lointain et, si c'est le matin, cette fragrance reconnaissable de poisson frais provenant du marché juste à côté.

Lève les yeux (ou plutôt, imagine l'immensité). Devant toi, s'étend l'étendue scintillante de l'eau, parsemée de centaines de voiliers et de petits bateaux de pêcheurs, leurs coques claquant doucement contre les pontons. Au loin, perchée majestueusement sur sa colline, la silhouette imposante de Notre-Dame de la Garde veille sur la ville, un phare spirituel dont tu peux presque sentir la présence protectrice. Et juste au-dessus de toi, l'Ombrière, ce miroir géant qui reflète le ciel et les passants, créant un jeu de lumière et d'ombres presque magique, où tu peux sentir la fraîcheur bienvenue sous sa structure étonnante. C'est ici, sur ce quai vibrant, que tu captes l'essence même de Marseille.

Pour la photo parfaite, ou simplement pour t'imprégner de l'ambiance, le moment est crucial.

Je te conseille vivement deux créneaux : le lever du soleil ou la fin d'après-midi, ce qu'on appelle l'heure dorée. Le matin, c'est la lumière douce, les pêcheurs qui rentrent, une atmosphère plus authentique et paisible avant la foule. Tu auras une clarté incroyable sur les bateaux et la Basilique, et le port s'éveille doucement avec toi.

Mais mon coup de cœur, c'est l'heure dorée, juste avant le coucher du soleil. La lumière se fait chaude, enveloppante, et elle caresse la façade de Notre-Dame de la Garde d'une teinte ocre magnifique, la rendant encore plus majestueuse. Le Vieux-Port s'anime alors d'une énergie joyeuse, les terrasses se remplissent de rires et de conversations, et les lumières des bateaux commencent à scintiller sur l'eau, créant des reflets magiques. C'est le moment idéal pour capturer la vivacité et la beauté romantique du lieu, avec des ombres allongées et des couleurs profondes qui te laisseront sans voix.

Olya des ruelles

Salut ! Je viens de rentrer de Marseille et pfiou, le Vieux Port… C’est une expérience à part entière, je te raconte.

Imagine un instant. Tu arrives au Vieux Port de Marseille, et c’est une explosion. Pas juste visuelle, non, c'est une sensation qui te prend aux tripes dès le premier pas. Tu peux presque sentir le sel de la mer qui se mélange à l'odeur des épices et du poisson frais. C'est une symphonie constante de bruits : les mouettes qui crient, les amarres des bateaux qui claquent doucement contre les mâts, le brouhaha des voix qui montent des terrasses. Tu marches et tu sens le pavé irrégulier sous tes pieds, chaque pas te raconte une histoire de marins, de pêcheurs, de marchands. C'est vivant, c'est brut, c'est Marseille.

Et le matin, si tu peux, va au marché aux poissons. Tu entends les cris des vendeurs, leur accent qui roule comme les vagues sur les galets. Tu peux presque sentir l'iode piquant qui se mêle à l'odeur terreuse des cagettes. Tu touches les étals froids, et même sans voir, tu sais que chaque poisson a sa texture unique, sa vie fraîchement tirée de l'eau. C'est un ballet incessant, un tourbillon d'énergie où chaque geste compte. Puis, tu te retournes vers les bateaux. Tu peux presque entendre les cordages qui grincent, les coques en bois qui flottent doucement, comme si elles respiraient. C'est un tableau vivant, mais surtout, une vibration que tu ressens dans tout ton corps.

Bon, soyons honnêtes entre nous, le Vieux Port, c'est un peu le paradoxe. Si tu cherches la tranquillité absolue, oublie. Surtout en pleine saison, ça grouille de monde, et parfois, c'est un peu la jungle pour se frayer un chemin. Niveau propreté, il faut être indulgent. Ce n'est pas toujours nickel-chrome, disons que ça a son charme 'authentique', mais ça peut surprendre si tu t'attends à un truc immaculé. Et les terrasses des cafés autour sont souvent prises d'assaut, donc anticipe pour avoir une place.

Mais ce qui m'a vraiment surprise, c'est le moment où la lumière change. Vers la fin de l'après-midi, quand le soleil commence à descendre derrière les forts. Tu sens l'air se rafraîchir doucement sur ta peau, le vent léger qui caresse ton visage. Les couleurs se transforment, le ciel devient une palette de rose, d'orange, de violet, et ça se reflète sur l'eau, comme un miroir géant. Tu entends les bruits du port qui s'estompent un peu, laissant place à une sorte de murmure apaisant. C'est un instant de pure magie, une pause suspendue où le Vieux Port, d'habitude si effervescent, te révèle une facette inattendue de sérénité. C'est là que tu comprends sa vraie beauté, au-delà de l'agitation.

Quelques tips rapides : pour éviter la foule maximale, vise tôt le matin ou en fin d'après-midi. Si tu veux une vue sympa sans te ruiner, prends le ferry-boat pour traverser le port, ça coûte presque rien et c'est une petite expérience en soi. Pour manger, éloigne-toi un peu des quais principaux pour les restaurants, tu trouveras des pépites plus authentiques et moins chères dans les petites rues adjacentes. Et n'hésite pas à explorer les quartiers autour, comme Le Panier, c'est juste derrière et ça vaut le détour pour son ambiance.

Voilà, c'est mon Vieux Port. Un mélange d'amour et de petits agacements, mais surtout, une expérience à vivre.

Camille, en vadrouille.

Salut toi ! Tu cherches à te déplacer facilement près du Vieux Port à Marseille ? Pas de souci, j'ai quelques pistes pour toi, histoire que tu puisses profiter à fond sans te prendre la tête.

Où chercher ?

Pour un fauteuil roulant manuel, le réflexe, ce sont les pharmacies. Il y en a plusieurs autour du Vieux Port, notamment sur la Canebière ou dans les rues adjacentes. L'avantage, c'est leur proximité et la possibilité d'une disponibilité assez rapide pour des locations à la journée ou à la semaine. Par contre, pour les scooters de mobilité ou les fauteuils électriques, c'est plus rare en pharmacie.

Si tu as besoin d'un scooter ou d'un fauteuil électrique, ou si tu veux plus de choix, vise plutôt les magasins spécialisés en matériel médical. Cherche des enseignes comme "Bastide Le Confort Médical" ou "Cap Vital Santé" sur Google Maps. Leurs agences ne sont pas forcément collées au Vieux Port (elles sont souvent un peu plus éloignées, dans les quartiers comme le 6ème ou le 8ème arrondissement), mais elles sont accessibles en transport en commun ou en taxi, et elles auront un choix bien plus large et des conseils adaptés.

C'est facile ? La disponibilité et le coût.

La facilité, ça dépend vraiment de ce que tu cherches ! Pour un fauteuil manuel en pharmacie, c'est souvent assez simple, mais un coup de fil avant, c'est toujours mieux pour être sûr qu'ils en ont un de dispo, surtout en haute saison. Pour un scooter ou un fauteuil électrique, là, c'est quasi obligatoire de réserver à l'avance, car ces équipements sont moins nombreux et plus demandés.

Niveau coût, attends-toi à payer à la journée ou à la semaine. Pour un fauteuil roulant manuel, ça peut varier de 5 à 15 euros par jour environ, et souvent le prix journalier diminue si tu loues plus longtemps. Pour un scooter de mobilité, c'est plus cher, compte plutôt 20-30 euros la journée et plus. Dans tous les cas, une caution est généralement demandée, et il te faudra une pièce d'identité. Le mieux, c'est d'appeler directement le magasin ou la pharmacie pour avoir les tarifs précis et les conditions de location.

Comment demander de l'aide ?

Si tu dois appeler ou demander sur place, voici quelques phrases utiles :

* "Bonjour, je voudrais savoir si vous louez des fauteuils roulants / des scooters de mobilité ?"

* "Quel est le tarif pour une location à la journée / à la semaine ?"

* "Avez-vous des disponibilités pour [date] ?"

* N'hésite pas à préciser tes besoins, par exemple si c'est pour une personne avec un poids spécifique, ou pour quel type de terrain tu en auras besoin.

Profite bien de Marseille !

Olya des ruelles

Salut l'ami(e),

Tu te demandes ce qu'on fait réellement au Vieux Port de Marseille ? Oublie les guides, je vais te raconter ce que tu y ressens.

Imagine que tu arrives. Ce n'est pas juste un lieu, c'est une respiration. Tu sens d'abord l'air, un mélange vif de sel marin et d'une pointe d'embruns, avec parfois une note plus profonde, celle des bateaux, du bois mouillé. Tu entends le cliquetis constant des mâts qui dansent au gré d'une brise légère, le cri des mouettes qui planent haut, comme des sentinelles. Et puis, il y a cette lumière... même les yeux fermés, tu *sens* cette clarté marseillaise, cette intensité qui te baigne. C'est vaste, ouvert, et tu te sens tout de suite enveloppé par l'énergie de la ville.

Tu marches sur les quais, le pavé sous tes pieds, parfois un peu usé par des milliers de pas avant les tiens. Le soleil réchauffe ton visage, et tu peux presque sentir la texture de l'air, vibrante de vie. Sur ta droite, une forêt de mâts, des voiles repliées, des coques qui se balancent doucement, chacune racontant une histoire silencieuse. À gauche, la ville s'éveille ou s'anime, avec le brouhaha des conversations, des rires, le doux tintement des verres sur les terrasses. C'est un tableau vivant, où chaque détail a son propre son, sa propre odeur. Mon conseil : pour vraiment t'imprégner, n'hésite pas à te perdre un peu, à t'éloigner des lignes droites. Cherche les petites ruelles qui s'enfoncent dans le quartier du Panier juste derrière. Tu y trouveras des recoins plus calmes, des odeurs de cuisine qui s'échappent des fenêtres, et l'écho d'un passé lointain.

Chaque matin, surtout si tu y vas tôt, tu peux vivre une expérience sensorielle unique : le marché aux poissons. C'est un ballet d'odeurs intenses – iodées, brutes, la preuve que la mer vient de rendre ses trésors. Tu entends les voix rauques des pêcheurs, des Marseillais, qui négocient, rient, se taquinent. C'est un spectacle de couleurs aussi, même si tu ne les vois pas, tu peux imaginer le rouge profond du rouget, le gris argenté des sardines, la texture lisse et froide des poissons fraîchement pêchés. L'énergie est palpable, authentique, un vrai morceau de vie marseillaise. Pour info : le marché se tient sur le Quai de la Fraternité, juste devant l'Ombrière de Norman Foster. Le meilleur moment pour y aller, c'est le matin, avant 10h, quand l'activité bat son plein et que le poisson est le plus frais.

Le Vieux Port, c'est aussi ta porte d'entrée vers l'horizon. Si tu veux vraiment sentir la Méditerranée sous toi, tu peux embarquer directement d'ici. Mon conseil pratique : des navettes partent régulièrement pour les îles du Frioul, avec le célèbre Château d'If. C'est une petite traversée qui te permet de sentir le vent du large sur ton visage et d'entendre le clapotis de l'eau contre la coque. Pour une expérience plus longue, des excursions vers les Calanques sont aussi proposées. Les départs sont clairs, tu trouveras facilement les guichets sur les quais pour prendre tes billets.

Après avoir exploré, ton estomac te rappellera à l'ordre. L'air marin creuse l'appétit ! Imagine-toi assis sur une terrasse, la chaleur du soleil sur tes épaules, les bruits du port autour de toi. L'odeur de la bouillabaisse, riche et complexe, ou celle des panisses croustillantes, flottent dans l'air. Un tuyau d'ami : évite les restaurants trop touristiques juste sur le quai principal si tu cherches l'authenticité et un bon rapport qualité-prix. Ose t'aventurer un peu dans les rues adjacentes, ou même vers le quartier de l'Opéra. Tu y trouveras des adresses plus locales où les saveurs sont plus vraies, et où tu pourras vraiment goûter à la cuisine marseillaise, celle qui te réchauffe le cœur.

Quand le soleil commence à descendre, le Vieux Port se transforme. Les lumières s'allument, créant des reflets scintillants sur l'eau qui ondoie doucement. Le bruit de la journée s'estompe un peu, remplacé par une atmosphère plus douce, plus intime. Tu entends le murmure des conversations qui s'attardent, le son lointain d'une guitare, le cliquetis des verres. La brise du soir est plus fraîche, portant l'odeur des dîners qui se préparent. C'est un moment de calme et de beauté, où tu peux juste te poser et sentir la ville respirer autour de toi, une fin parfaite pour une journée marseillaise.

J'espère que ça te donne une bonne idée !

Olya from the backstreets

Ah, le Vieux Port de Marseille… On en parle beaucoup, on le voit sur toutes les cartes postales, mais pour vraiment le sentir, il faut aller au-delà des images.

Imaginez que vous êtes là, pas juste en train de regarder, mais de respirer. Fermez les yeux un instant. Le soleil est chaud sur votre visage, mais ce n'est pas seulement la chaleur que vous sentez. C'est l'air lui-même, une chose vivante. Prenez une inspiration profonde. Vous ne trouverez pas ça dans les guides, mais c'est le vrai pouls du Vieux Port. C'est cette odeur unique, presque oubliée, qui flotte : un mélange subtil de vieux diesel des bateaux de pêche qui viennent de partir ou se préparent, une pointe de sel marin de l'embrun qui caresse l'air, et sous tout ça, une douceur chaude et lointaine, comme du bois chauffé par le soleil et une touche métallique, ancienne, celle des coquillages accrochés aux coques. Ce n'est pas fort ou désagréable, mais c'est là, un murmure de mille voyages, de mains travailleuses, de l'âme même de Marseille. Vous l'inspirez, et pour un instant, vous *êtes* Marseille.

Et pour une petite astuce pratique ? Ne faites pas le tour complet du port à pied si vous êtes pressé ou fatigué. Cherchez le « ferry boat » (la navette) qui traverse d'un quai à l'autre. Il est tout petit, souvent ignoré par les touristes, et coûte presque rien. Ça vous économise les jambes, ça vous donne une vue rapide et unique sur tout le port depuis l'eau, et ça vous dépose juste là où vous voulez être pour le Mucem ou le quartier du Panier. Il passe super souvent, il suffit de monter !

Léa en vadrouille

Ah, le Vieux Port de Marseille ! C'est un endroit qui te prend aux tripes, qui te parle avec tous tes sens.

Imagine la chaleur du soleil qui caresse ta peau, le vent qui te souffle des embruns salés et des parfums d'algues séchées. Tu entends le clapotis doux des vagues contre les coques des bateaux, le grincement mélodique des mâts, et au loin, le cri joyeux des mouettes. Autour de toi, c'est un ballet incessant de voix, de rires, de l'écho des pas sur les quais. Tu peux presque sentir l'énergie vibrante de cette ville, comme un cœur qui bat à ciel ouvert.

Quand tu déambules sur les quais, sois attentif à ce que tes pieds te disent. Sous tes semelles, tu sentiras la texture des vieux pavés, parfois lisses par l'usure du temps, parfois plus rugueux. Le sol n'est jamais tout à fait plat, c'est le charme de l'ancien. Et après une averse ou tôt le matin, avec l'humidité de la mer, tu peux sentir certaines dalles devenir un peu glissantes. Prends le temps de sentir le sol sous tes pieds, de t'adapter à ses irrégularités.

Concrètement, pour profiter de la balade en toute sérénité : prévois des chaussures confortables, qui tiennent bien et ne craignent pas d'être un peu mouillées. Regarde où tu poses les pieds, surtout en sortant des restaurants ou des bars où l'eau peut avoir rendu le sol glissant. Si tu sens une surface particulièrement humide ou inégale, ralentis le pas et adapte ta démarche. C'est juste une question de bon sens, comme si tu marchais sur un chemin de campagne.

Enfin, comme dans tous les lieux très fréquentés, garde un œil sur tes affaires. Tu peux entendre des sollicitations, sentir quelqu'un s'approcher un peu trop près. Fais confiance à ton instinct. Si une situation te met mal à l'aise, ou si quelqu'un te propose quelque chose qui semble trop beau pour être vrai, un simple "non merci" ferme suffit. Garde ton sac bien fermé et près de toi, surtout dans la foule ou sur les terrasses. C'est une question de vigilance, pas de paranoïa. Le Vieux Port est un endroit merveilleux, et avec ces petits réflexes, tu pourras te laisser porter par son atmosphère unique sans souci.

Profite bien de cette immersion marseillaise !

Olya from the backstreets

Salut ! Si tu es fan d'oiseaux, le Vieux Port de Marseille est un spot surprenant, même si ce n'est pas un sanctuaire.

Tu verras et entendras surtout des goélands leucophées et argentés, ils sont partout et assez bruyants, mais fascinants à observer avec leurs comportements opportunistes. Cherche aussi les cormorans, souvent posés sur les bouées ou plongeant dans l'eau pour pêcher. En hiver, tu peux parfois apercevoir des mouettes rieuses ou d'autres espèces de passage. Les inévitables pigeons sont aussi là, bien sûr.

Pour être tranquille et mieux les observer, éloigne-toi un peu de la foule. Vise les extrémités des quais, par exemple vers le Quai de Rive Neuve, passé les restaurants, ou du côté du Fort Saint-Jean en regardant vers l'entrée du port. Les zones près des bateaux de pêche, quand ils sont au repos, peuvent être intéressantes car les oiseaux s'y perchent souvent.

Le meilleur moment, c'est très tôt le matin, avant que la foule n'arrive (avant 9h). Les oiseaux sont plus actifs et moins dérangés. C'est aussi là que les pêcheurs reviennent souvent, ce qui attire pas mal d'espèces. Fin de journée, juste avant le coucher du soleil, ça peut aussi être sympa pour les voir regagner leurs perchoirs. Et si tu peux, viens hors saison (automne/hiver), le port est beaucoup plus calme.

Olya des ruelles