Salut les amis voyageurs ! Prêts à être éblouis par un chef-d'œuvre architectural à Bilbao ?
Dès l'instant où l'on aperçoit le Musée Guggenheim de Bilbao, c'est une symphonie visuelle qui s'offre à nous. Ses écailles de titane irisées captent et diffractent la lumière du ciel basque, changeant de teinte à chaque nuage, à chaque rayon de soleil. Le long des rives du Nervión, ce colosse métallique signé Frank Gehry ondule avec une fluidité organique, défiant la géométrie conventionnelle. On se perd dans ses courbes audacieuses et ses volumes imbriqués, évoquant tantôt un navire, tantôt une fleur géante. Devant lui, "Puppy", le terrier floral de Jeff Koons, veille avec une bonhomie colorée, tandis que la menaçante "Maman" d'Louise Bourgeois tisse sa toile d'acier. Le musée ne se contente pas d'exister ; il respire avec la ville, reflétant les ponts, le ciel et l'eau, une véritable icône qui a redéfini le paysage urbain.
Mais Bilbao, ce n'est pas qu'une seule merveille architecturale. J'ai été particulièrement touchée par une anecdote vécue à l'Itsasmuseum, le Musée Maritime. Installé sur les anciens chantiers navals d'Euskalduna, ce lieu respire l'histoire. Je me souviens d'un après-midi où, après avoir déambulé parmi les grues restaurées et les bassins d'eau calme, je suis tombée sur une petite exposition de photos d'époque. L'une d'elles montrait des ouvriers, le visage marqué par l'effort et la sueur, travaillant sur la coque d'un navire. Juste à côté, un fragment de bois brut, issu d'une vieille embarcation, était exposé. Soudain, j'ai ressenti un lien palpable avec ces hommes, avec la force brute et l'ingéniosité qui ont façonné cette ville. Ce musée ne se contente pas d'exposer des bateaux ; il raconte l'âme de Bilbao, forgée par le fleuve et la mer, une histoire de résilience et de transformation qui rend son éclat actuel encore plus poignant.
Des bises de Bilbao et à très vite pour de nouvelles découvertes !