Les axes principaux sont pavés de grandes dalles de pierre, offrant une surface parfois inégale. Ces larges voies, souvent de plusieurs mètres, définissent la circulation majeure du site. Les gradients sont quasi inexistants, facilitant une déambulation fluide sur le terrain plat. Ce quadrillage orthogonal dicte rigoureusement l'exploration, organisant la visite en îlots distincts.

Anjar, dans la plaine de la Bekaa, se révèle idéal au printemps (avril-mai) ou début d'automne. L'air y est alors doux et sec, portant les murmures du vent entre les colonnes antiques. Le site résonne d'un calme profond, ponctué du chant des oiseaux et de pas espacés. Les visiteurs, peu nombreux, adoptent une humeur contemplative, loin de toute effervescence.

Salut les amis voyageurs !

Enfoncé dans la plaine de la Bekaa, Anjar se révèle comme une apparition, ses pierres ocres chauffées par le soleil déclinant, dressant des squelettes d'arches et de colonnades vers un ciel immaculé. Le silence y est presque palpable, seulement troublé par le souffle léger du vent caressant les vestiges, portant des senteurs de terre sèche et d'herbes folles. On déambule sur des pavés qui ont jadis résonné des pas omeyyades, traversant des rues parfaitement rectilignes, témoins d'une planification urbaine d'une précision étonnante pour l'époque. Chaque mur bas, chaque fragment de mosaïque à peine visible sous la poussière, raconte l'histoire d'une cité éphémère mais grandiose.

Je me souviens m'être arrêté au croisement du Cardo et du Decumanus Maximus, les deux artères principales. Ce n'était pas juste un amas de pierres, mais la vision tangible d'une ambition urbaine colossale. Anjar, construite en un éclair au 8e siècle puis abandonnée, offre une anecdote architecturale unique : c'est la seule cité omeyyade dont le tracé urbain complet nous est parvenu, un plan quadrillé quasi intact. Cela montre pourquoi Anjar est bien plus qu'un simple site archéologique : c'est un instantané urbain, un souffle de vie figé avant même d'avoir pu pleinement s'épanouir, offrant une perspective rare sur l'ingéniosité et la vision de cette civilisation à son apogée. On y perçoit le passage d'une grandeur oubliée, un instantané parfait d'une civilisation à son apogée, avant que le temps ne la fige pour l'éternité.

À très vite pour de nouvelles découvertes libanaises !

Les colonnades du Cardo Maximus offrent des lignes fuyantes idéales pour des clichés en perspective. Cadrez vos sujets à travers les arches monumentales, ajoutant profondeur et échelle. La lumière rasante de l'aube ou du crépuscule révèle la texture et les reliefs des pierres anciennes. Le complexe palatial, avec les montagnes en toile de fond, propose des vues panoramiques.

Anjar impressionne par la clarté de son plan urbain omeyyade et la conservation remarquable de ses infrastructures. Cependant, l'isolement du site rend l'accès logistiquement contraignant, sans réelle offre de restauration ou d'hébergement proche. La surprise réside dans l'omniprésence des vestiges d'un système hydraulique sophistiqué, témoignant d'une ingénierie avancée. Le site est fascinant pour qui apprécie l'archéologie fonctionnelle, mais peut manquer de "spectacle" comparé à d'autres ruines libanaises.

À Beyrouth, cherchez des magasins de matériel médical ou certaines grandes pharmacies. La location est possible, mais la disponibilité immédiate d'un scooter motorisé est moins garantie qu'un fauteuil roulant manuel. Les prix varient ; il est préférable d'appeler plusieurs enseignes pour comparer les tarifs journaliers ou hebdomadaires. Une réservation préalable est fortement conseillée pour assurer la disponibilité, surtout pour un scooter.

On déambule entre les fondations d'un palais omeyyade et les colonnades restaurées. Le soleil sculpte les arches, révélant l'ingéniosité d'une cité antique pensée autour de ses sources d'eau. On ressent le silence des rues pavées, imaginant le commerce vibrant et la vie quotidienne d'il y a plus de mille ans. Face aux montagnes de la Bekaa, c'est une plongée hors du temps dans l'unique ville omeyyade du Liban.

Salut les amis voyageurs !

En arrivant à Anjar, dans la plaine de la Bekaa, on est d'abord frappé par le contraste. Loin de l'agitation urbaine, se déploient les vestiges d'une cité omeyyade, étonnamment bien conservée. Le soleil d'été dore les pierres ocres, révélant la symétrie parfaite de cette ville planifiée. On déambule entre les colonnades, les thermes, les palais, imaginant la vie qui animait ces lieux il y a plus de mille ans. Le silence est presque palpable, seulement brisé par le souffle léger du vent qui s'engouffre dans les arches. Mais il y a un détail que beaucoup manquent. Si vous vous tenez près des fondations de l'ancien grand palais, là où les murs s'élèvent encore sur quelques mètres, et que vous tendez l'oreille, vous entendrez un bourdonnement subtil. Ce n'est pas un insecte, ni le vent. C'est le murmure de l'eau, canalisée sous la terre depuis des siècles, une artère invisible et constante qui alimentait la cité. Ce son discret est une pulsation vivante, le rappel que cette ville n'était pas seulement de pierre, mais un organisme nourri par l'ingéniosité humaine et la nature environnante. C'est le battement de cœur oublié d'Anjar.

N'oubliez pas de chercher ces trésors cachés qui donnent vie aux pierres. À très vite pour de nouvelles découvertes !

Anjar, unique ville omeyyade du Liban, déploie ses ruines quadrillées, vestiges d'un comptoir commercial prospère. Ses colonnades restaurées et les bases de ses palais témoignent d'une architecture islamique précoce, loin des influences romaines. Si le site d'Anjar est sécurisé, la vigilance s'impose lors des trajets routiers au Liban, notamment en direction de la Békaa. À Beyrouth, il est crucial d'éviter les rassemblements politiques et de consulter les avis de sécurité locaux avant de se déplacer dans des quartiers moins connus.

Oui, Anjar, avec ses zones humides, est un site d'observation aviaire remarquable où l'on croise des migrateurs comme le Guêpier d'Europe ou le Martin-pêcheur. Les chants du Rossignol philomèle ou les cris du Blongios nain résonnent souvent près des canaux de drainage. Les abords du lac artificiel et les roselières offrent des postes d'observation paisibles ; privilégiez l'aube ou le crépuscule pendant les migrations printanières et automnales. Le site est idéal pour la photo naturaliste, évitant les foules des zones urbaines.