Les sentiers serpentent, majoritairement en terre battue ou gravier compacté, avec une largeur permettant le passage aisé de deux personnes. Le dénivelé est constant, alternant pentes douces et courtes montées plus abruptes, parfois ponctuées de marches en pierre brute. Ces tracés naturels épousent le relief de l'ancienne carrière, guidant intuitivement le visiteur. Ils mènent sans effort apparent vers les points d'intérêt comme la tour d'observation ou l'auditorium lacustre.

Le matin, au printemps ou à l'automne, est parfait. L'air y est frais et pur, imprégné des odeurs de terre et de végétation. Seuls les chants d'oiseaux et le léger frôlement des feuilles rompent le silence ambiant. L'affluence est alors très faible, créant une atmosphère de recueillement et de sérénité. C'est le moment où le lieu incarne pleinement sa vocation environnementale, invitant à une profonde quiétude.

Salut les amis explorateurs !

Imaginez une ancienne carrière, cicatrisée par l'extraction. Au lieu d'une cicatrice, se dresse aujourd'hui l'UNILIVRE, une architecture circulaire de bois brut, s'enroulant doucement vers le ciel comme une spirale organique. Le parfum de la terre humide et des feuilles mouillées monte avec la brise, se mêlant à l'odeur douce du bois chauffé par le soleil. Le chant des oiseaux remplace le vacarme urbain, et chaque pas sur la rampe en bois résonne doucement, vous invitant à ralentir, à observer. En contrebas, un lac serein reflète le vert intense de la forêt native qui a repris ses droits, ses eaux abritant des carpes Koi aux couleurs vives. Ce n'est pas qu'un jardin botanique ou un parc ; c'est un lieu d'apprentissage vivant, où la nature elle-même est le manuel. Je me souviens d'une après-midi où, en flânant, j'ai vu un groupe d'enfants, les mains couvertes de terre, planter avec ferveur de jeunes pousses. Leur guide, une dame âgée aux yeux pétillants, leur expliquait comment chaque arbre planté était un souffle pour la planète. C'est là, dans cette simplicité, que réside toute la puissance de l'UNILIVRE : transformer la théorie en action concrète, éveiller les consciences dès le plus jeune âge, prouver qu'un avenir durable se construit main dans la main avec la nature.

D'ici là, rêvez d'évasion !

Le ponton flottant face à la structure principale est l'endroit parfait. Cadrez l'arche monumentale en bois se reflétant dans l'eau calme du lac. La lumière douce du début de matinée ou de fin d'après-midi est idéale. Elle sublime les textures du bois et crée des reflets dorés sur la surface.

Son architecture unique en bois recyclé, intégrée à la carrière, est exemplaire pour la sensibilisation environnementale. Pourtant, l'aspect "université" semble plus symbolique que réellement interactif pour le public. La surprise fut l'incroyable sérénité du site, une oasis de calme inattendue en pleine ville.

Près de l'UNILIVRE à Curitiba, louez des fauteuils roulants dans les grandes pharmacies comme Nissei ou des magasins spécialisés en orthopédie. Ces établissements proposent souvent des locations journalières ou hebdomadaires, parfois avec livraison locale. Les scooters sont moins courants en location ; contactez directement les magasins pour vérifier leur disponibilité et leurs tarifs. Prévoyez une pièce d'identité et un dépôt, les prix pour un fauteuil roulant débutant autour de 20-50 BRL par jour.

On déambule sur des passerelles en bois, immergé dans une forêt native luxuriante. Le regard se pose sur des orchidées sauvages ou des oiseaux endémiques, parfois une capybara. Des panneaux didactiques expliquent la biodiversité locale et les pratiques durables. L'ascension de la rampe en spirale mène à des vues apaisantes, invitant à la réflexion environnementale.

Salut les amis voyageurs !

À Curitiba, loin des sentiers battus, se niche un lieu qui défie toute classification : l'Université Libre de l'Environnement, ou UNILIVRE. Imaginez une ancienne carrière, désormais transformée en un havre de verdure et de sagesse. Dès l'entrée, on est enveloppé par une atmosphère singulière. Une rampe en bois, telle une spirale géante, s'élève gracieusement au-dessus d'un lac d'eau émeraude, invitant à une ascension méditative.

Les salles de classe ? Elles sont à ciel ouvert, sans murs, intégrées directement à la roche et à la végétation luxuriante. Le soleil filtre à travers les feuilles denses, projetant des motifs dansants sur les planchers de bois. Ici, le chant des oiseaux est la bande sonore principale, entrecoupé du murmure des arbres sous la brise légère. L'air est imprégné d'une odeur terreuse et fraîche, mêlée à celle du bois ancien et de l'eau stagnante. Ce n'est pas une université classique, mais un organisme vivant, respirant, où chaque pas est une leçon de symbiose avec la nature.

Et voici un détail souvent manqué : en bas de la rampe, près de la surface du lac, si vous tendez l'oreille, vous percevrez un très léger mais constant *clapotis*. C'est le son discret de l'eau s'écoulant d'une petite fissure dans la paroi rocheuse de l'ancienne carrière, un murmure persistant qui rappelle la résilience de la nature, même face à l'intervention humaine.

J'espère que cette escale vous a plu. À très vite pour de nouvelles découvertes !

Restez vigilant, car des vols à la tire peuvent survenir dans les zones plus isolées d'UNILIVRE. Gardez vos objets de valeur discrets et vos sacs bien fermés. Les sentiers naturels, souvent humides, exigent des chaussures antidérapantes pour prévenir les glissades. Évitez de vous aventurer seul ou après le coucher du soleil pour une sécurité optimale.

Le cadre naturel d'UNILIVRE est idéal pour les ornithologues. On y observe couramment des *bem-te-vis* et des *saíras*. Les appels des *aracaris* résonnent souvent près de la cascade, tandis que les sentiers du lac offrent des points d'observation calmes. Les premières heures du matin ou la fin d'après-midi sont propices pour surprendre les *tiribas*. Ce havre de verdure urbain abrite une avifaune étonnamment diverse, parfaite pour l'écoute et l'observation.