Imagine un instant que tu franchis une porte, pas n'importe laquelle, mais celle qui te plonge dans un autre univers. Dès les premiers pas au Musée Grévin, tu sens sous tes pieds un sol lisse, un peu glacé au début, comme une invitation à glisser. L'air change, il devient plus feutré, et les bruits de la rue s'estompent pour laisser place à un murmure lointain, presque une attente. Tu n'as pas le choix, le chemin s'ouvre devant toi, large et accueillant, te poussant doucement vers l'avant, sans effort, dans une pénombre douce qui te prépare au spectacle.

Le parcours se révèle ensuite. Oublie les allées pavées et irrégulières de Paris, ici, c'est une promenade pensée pour tes sens. Les chemins sont principalement lisses et larges, souvent revêtus d'un parquet impeccable ou d'un carrelage poli qui reflète les lumières tamisées. Il y a très peu de recoins cachés. Au contraire, le flux est clair, presque une rivière que tu suis. Tu sens l'espace s'ouvrir et se refermer, te guidant d'une scène à l'autre sans jamais te perdre. Parfois, une légère rampe douce remplace les escaliers, te faisant monter ou descendre sans que tu t'en aperçoives vraiment, une transition presque imperceptible sous tes pieds.

Ce qui est fascinant, c'est la manière dont le musée t'invite à avancer. Il n'y a pas de labyrinthe ici. Les allées sont conçues pour te faire progresser naturellement, un peu comme un couloir sinueux mais jamais étroit. Tu ne sentiras jamais le besoin de chercher ton chemin. La lumière joue un rôle clé : elle éclaire les scènes que tu dois voir et laisse les passages dans une pénombre douce qui t'incite à continuer. Tu peux sentir le changement de température ou de texture au sol quand tu passes d'une zone thématique à l'autre, comme un tapis moelleux dans une section plus intime ou un sol plus dur dans une zone de foule. C'est une progression presque chorégraphiée, où chaque pas te rapproche de la prochaine découverte. C'est un parcours très accessible, même si tu as une poussette ou que tu te déplaces en fauteuil roulant. Les pentes sont douces, et il y a de la place pour tout le monde.

En somme, le Musée Grévin n'est pas un lieu où tu te promènes au hasard. C'est une expérience où tu es pris par la main, guidé de bout en bout par un parcours fluide et intuitif. Les chemins sont tes alliés invisibles, te menant d'une rencontre à l'autre sans heurts, te permettant de te concentrer pleinement sur ce que tu vois, entends et ressens. Tu te laisses porter, et c'est ça la magie.

Max en mouvement

Imaginez que vous franchissez les portes du Musée Grévin. Le meilleur moment ? Ce n'est pas un mois, c'est une sensation. Vous la ressentez quand l'air extérieur est vif, avec ce petit frisson parisien, mais qu'à l'intérieur, c'est une douce chaleur, un éclat feutré. Il y a une odeur subtile de cire d'abeille et de vieux bois poli, parfois une touche florale presque imperceptible, comme un parfum oublié porté par une figure silencieuse. Vous entendez un murmure doux, un bourdonnement de curiosité plutôt qu'un brouhaha, et une lumière tamisée, presque théâtrale, filtre à travers les dômes de verre. C'est à ce moment précis que les personnages de cire semblent vraiment prendre vie.

Vous marchez sans être bousculé, avec un espace confortable autour de vous. Imaginez que vous pouvez vous arrêter, vraiment plonger votre regard dans les yeux d'une figure historique, presque à attendre un clignement de paupière. Vous entendez les clics discrets des appareils photo, les chuchotements de reconnaissance – "Oh, c'est lui !" – et le petit cri de joie d'un enfant qui vient de reconnaître son héros. La foule n'est pas une barrière ; elle participe à l'émerveillement partagé. C'est quand vous vous sentez connecté aux autres visiteurs, tous partageant ce moment de suspension de l'incrédulité, plutôt que de simplement essayer de vous frayer un chemin. Ce n'est pas un endroit où l'on se presse. C'est pour s'attarder, pour laisser votre imagination combler le silence entre les figures figées.

Et la météo dehors ? Elle joue son rôle. Par un après-midi parisien gris et pluvieux, le musée se transforme en un refuge douillet, presque secret. La lumière douce et diffuse du ciel rend les figures encore plus vivantes, leurs expressions plus profondes. Vous ressentez une évasion intime de la ville humide, un cocon où le temps semble s'arrêter. À l'inverse, par une journée ensoleillée, la lumière peut être plus vive, rendant les foules un peu plus énergiques, moins contemplatives. Mais même là, la grandeur de l'architecture et l'art des figures conservent leur magie. C'est comme si le monde extérieur s'estompait, vous laissant dans cette bulle intemporelle où chaque pas est une découverte.

Si vous recherchez cette expérience feutrée et contemplative, visez un matin de semaine juste après l'ouverture, ou une fin d'après-midi, surtout en dehors des vacances scolaires. Les mardis et mercredis sont souvent moins fréquentés que les lundis ou vendredis. Évitez les week-ends et jours fériés si vous n'aimez pas la foule ; c'est là que le joyeux chaos est à son apogée. Achetez vos billets en ligne à l'avance pour éviter la queue à l'entrée – ça fait gagner du temps et souvent quelques euros. Prévoyez au moins 1h30 à 2h pour prendre votre temps, plus si vous aimez prendre des photos. Ne vous précipitez pas, ça fait partie du charme.

Olya from the backstreets.

Imaginez que vous franchissez une porte lourde, et soudain, le brouhaha de Paris s'estompe. L'air est légèrement plus frais, empreint d'une odeur discrète de vieux bois ciré et d'une pointe de poussière raffinée, comme dans une vieille bibliothèque. Le sol sous vos pieds, peut-être un parquet ancien ou des carreaux usés par le temps, résonne doucement sous vos pas. Vous entendez des murmures étouffés, des éclats de rire discrets qui flottent dans l'espace, mais la sensation dominante est celle d'un silence respectueux. Puis, vous sentez des présences. Autour de vous, des formes immobiles, des silhouettes qui semblent vous observer du coin de l'œil. C'est une drôle de sensation, comme si vous aviez atterri dans un bal où tous les invités se sont figés au même instant, attendant que la musique reprenne.

Plus vous avancez, plus la sensation de présence s'intensifie. Vous sentez leur proximité, leur souffle presque, même si vous savez que ce n'est que de la cire. Leurs visages sont si réels, leurs expressions si figées dans un instant précis, que l'on a presque l'impression qu'ils vont bouger, cligner des yeux. Vous pouvez vous approcher, tendre la main – la tentation est forte de toucher un revers de veste, de sentir la texture d'un tissu, même si l'on sait qu'il ne faut pas. Leurs yeux, vitreux et fixes, semblent pourtant vous suivre, vous invitant à partager leur espace, leur histoire. C'est comme être dans une pièce pleine de fantômes célèbres, où chaque détail, de la coiffure aux plis des vêtements, est là pour vous immerger dans leur monde.

Ma grand-mère, elle, me racontait toujours qu'à son époque, le Musée Grévin, c'était un peu comme la télévision ou internet avant l'heure. Quand elle était jeune, c'était le seul endroit où on pouvait "voir" à quoi ressemblait vraiment un personnage historique qu'on étudiait à l'école, comme Jeanne d'Arc ou Napoléon, ou même son chanteur préféré. Elle disait que c'était magique, que ça donnait vie aux livres d'histoire et aux chansons qu'elle écoutait à la radio. C'était une façon de rencontrer ces figures, de les rendre réelles, de sentir qu'elles avaient vraiment existé, juste en les ayant devant soi. Pour elle, Grévin n'était pas un simple musée, c'était une fenêtre sur le passé et un pont vers les célébrités.

Si tu y vas, voici quelques astuces de pro. Réserve tes billets en ligne, ça te fera gagner un temps fou à l'entrée, surtout les week-ends ou pendant les vacances scolaires. Essaie d'y aller en semaine et plutôt en fin de matinée ou en début d'après-midi, il y a souvent moins de monde. Prévois environ 1h30 à 2h pour la visite, ça te permet de prendre ton temps sans te presser. Et ne manque pas la salle des miroirs à la fin, c'est une expérience sensorielle amusante et un peu déroutante !

Léa en vadrouille

Imaginez que vous entrez dans une salle immense, où le temps semble s'être arrêté. C'est la salle de bal, la Salle des Colonnes, au cœur du Musée Grévin. Vous sentez l'air un peu plus frais ici, plus vaste, comme si l'espace s'étirait au-delà de ce que vous aviez perçu jusque-là. Autour de vous, un silence respectueux, juste un murmure lointain de conversations étouffées, un écho de pas sur le parquet. Mais ce qui vous enveloppe, c'est la présence. Des dizaines de personnalités sont là, immobiles, figées dans leurs poses les plus emblématiques. Vous pouvez presque sentir le frôlement d'une robe de bal, l'odeur légère d'un vieux parfum, ou l'écho d'un rire retenu. C'est le moment de lever votre téléphone, car ici, vous êtes au centre d'une foule silencieuse de stars et d'icônes, un instant suspendu où l'histoire et le spectacle se rencontrent. C'est là que vous voulez capturer ce sentiment d'être à la fois spectateur et partie intégrante de cette scène intemporelle.

Pour la lumière, comme le musée est principalement éclairé artificiellement, l'heure de la journée n'est pas critique pour la qualité de l'éclairage. Ce qui compte, c'est la foule. Le meilleur moment pour y aller, si tu veux des photos sans trop de monde en arrière-plan, c'est soit juste à l'ouverture, dès 10h, soit en fin d'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture (vers 17h-18h). Tu auras plus d'espace pour te positionner, prendre ton temps avec les figures, et vraiment "interagir" avec elles pour des clichés plus fun. N'hésite pas à te rapprocher, à jouer avec les perspectives. Et même si l'éclairage est constant, les flashs peuvent parfois créer des reflets sur les visages des figures de cire, alors essaie d'abord sans.

Olya from the backstreets

Imagine-toi, tu pousses ces lourdes portes dorées du Musée Grévin. Ce n'est pas juste un musée, c'est comme si tu entrais dans une bulle hors du temps, loin du brouhaha de Paris. L'air est un peu plus frais, un peu plus silencieux. Tu sens presque le parfum discret du vieux bois ciré, mêlé à une légère odeur de... je ne sais pas, de secret, peut-être ? Tes pas résonnent doucement sur le parquet. Et là, c'est le Palais des Mirages qui te happe. D'un coup, tu es entouré(e) de lumières, de reflets, c'est comme si le sol et les murs s'ouvraient pour te faire voyager. Tu ne sais plus où donner de la tête, tu sens l'espace s'étirer et se contracter autour de toi. C'est ça, la magie initiale, ce vertige qui te prend avant même de voir une seule statue de cire.

Puis tu progresses. Tu marches, tu te faufiles parfois, et là, tu te retrouves nez à nez avec des visages que tu crois connaître. Certains sont tellement réalistes, tu as l'impression qu'ils vont te parler, tu sens presque leur souffle. Tu as envie de tendre la main pour toucher, mais bien sûr, tu ne peux pas. C'est un drôle de sentiment, un mélange de fascination et une légère gêne, comme si tu étais un intrus dans une conversation silencieuse. Tu entends le clic des appareils photo, le murmure des gens qui chuchotent des noms. Mais attention, certains personnages sont... moins réussis. C'est là que l'illusion se brise un peu. Tu vois le maquillage un peu trop épais, le regard un peu trop vide. Ça te fait sourire, parfois, de voir une icône qui ressemble plus à une caricature qu'à l'original. C'est un peu la loterie, tu sais.

Pour y aller, un conseil d'amie : prends tes billets en ligne avant. Ça t'évitera une queue de fou, surtout si tu y vas en pleine saison. Le matin, juste à l'ouverture, c'est le top pour éviter la foule et pouvoir prendre ton temps. Compte bien 1h30 à 2h pour tout voir sans te presser, histoire de bien t'imprégner de l'ambiance et de repérer tous tes personnages préférés. C'est pas donné, mais honnêtement, pour l'expérience, ça vaut le coup si tu es fan de ce genre de choses.

Ce qui peut être un peu moins agréable, c'est quand la foule est dense. Tu te sens un peu poussé(e), tu ne peux pas toujours t'arrêter aussi longtemps que tu le voudrais devant certaines figures. Le parcours est assez linéaire, mais parfois, tu te retrouves un peu perdu(e) dans le dédale des salles, cherchant la prochaine star. Pourtant, même avec ça, l'impression qui reste, c'est celle d'avoir fait un petit voyage dans le temps et dans la culture populaire. Tu sors de là avec toutes ces images de visages célèbres en tête, un peu étourdi(e) par la quantité. C'est une expérience unique, entre le frisson de la ressemblance et le rire de la surprise.

Olya des chemins

Imagine le bourdonnement de Paris, une vibration douce et constante sous tes pieds. Tu poses le pied sur les Grands Boulevards, et même sans voir, tu ressens l'immensité de l'espace qui s'ouvre devant toi. Tu entends le grondement lointain et réconfortant du métro qui passe profondément sous terre, un contrepoint à la symphonie animée de la rue – des bribes de conversations françaises, le tintement des tasses à café depuis une terrasse voisine, peut-être un bus qui souffle en s'arrêtant. Une subtile odeur de croissants frais peut dériver, se mêlant à la terre humide de la vieille pierre parisienne après une légère pluie, ou au parfum délicat de quelqu'un qui passe. Tu marches, ta main effleurant la surface fraîche et lisse d'un immeuble haussmannien, puis peut-être l'écorce texturée d'un platane bordant la large avenue. L'air lui-même est vivant, portant l'énergie d'une ville qui respire histoire et modernité dans le même souffle. Tu sens la légère pente du trottoir alors que tu t'approches du passage emblématique, une promesse de merveilles cachées.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près du Musée Grévin, ton meilleur atout est souvent une "pharmacie" ou un "magasin de matériel médical". De nombreuses pharmacies parisiennes, surtout les plus grandes, proposent ce service. Le plus simple est de localiser une pharmacie à proximité via Google Maps (cherche "pharmacie" ou "location fauteuil roulant"). Il y en a plusieurs sur les Grands Boulevards eux-mêmes ou dans les rues avoisinantes du 9e arrondissement. Il est fortement recommandé de les appeler à l'avance pour vérifier la disponibilité, car le stock peut varier. Tu peux simplement demander : "Bonjour, louez-vous des fauteuils roulants ou des scooters de mobilité ?" Les coûts varient généralement autour de 10-15 euros par jour pour un fauteuil roulant basique, et plus pour un scooter (peut-être 25-40 euros/jour), avec des tarifs hebdomadaires souvent plus économiques. Une caution est habituellement demandée. N'hésite pas à demander s'ils proposent des options de livraison si tu loges à proximité – certains pourraient le faire moyennant un supplément.

Olya from the backstreets.

Imagine la ruelle parisienne typique, animée, avec le cliquetis des tasses de café et le murmure des conversations. Soudain, tu tournes un coin et tu sens une atmosphère différente, plus feutrée, plus solennelle. Tu es devant une façade ancienne et imposante, le Musée Grévin. En entrant, tu laisses derrière toi le brouhaha de la ville pour un silence qui n'est pas vide, mais rempli d'une sorte d'anticipation. Tu sens le plancher craquer légèrement sous tes pieds, signe d'un lieu chargé d'histoire. Pour t'y rendre, le plus simple est le métro, arrêt Grands Boulevards. Achète tes billets en ligne, ça t'évitera une attente inutile dehors, surtout si le vent parisien se lève.

Une fois passé l'accueil, tu es plongé(e) dans le Palais des Mirages. C'est une expérience sensorielle unique : tu entres dans une pièce où les murs semblent s'éloigner à l'infini, les sols se dérober sous tes pieds. Tu entends une musique entraînante qui monte et descend, enveloppant tout l'espace et te donnant l'impression de flotter. Tes mains peuvent chercher un appui, mais ne trouvent que du vide, ou parfois le reflet inattendu de ta propre silhouette multipliée. C'est un jeu de lumière et de son qui te désoriente juste assez pour te faire sourire, un véritable tour de magie pour tes sens.

Après cette immersion, le véritable voyage commence. Tu marches dans des couloirs où l'air est calme, presque immobile. Soudain, tu perçois une présence. Tu tends la main, et bien que tu ne puisses pas toucher, tu sens la proximité d'une figure. Ce n'est pas un mannequin, c'est quelque chose de plus. Imagine le silence d'une foule admirative, et toi au milieu, entouré(e) de personnalités. Tu pourrais presque sentir le froissement d'une étoffe luxueuse, ou la chaleur d'un regard absent. C'est troublant, presque magique, de se sentir si proche de ces "doubles" silencieux, qu'il s'agisse de stars d'aujourd'hui, d'artistes d'hier ou de grands personnages historiques.

Le parcours te mène ensuite à travers différentes scènes, chacune avec sa propre ambiance. Ici, tu pourrais entendre le léger tintement d'une coupe de champagne imaginaire dans une salle de bal, là, le clapotis lointain de l'eau d'une gondole vénitienne. L'éclairage change, te transportant d'un salon feutré à un décor de plateau de télévision, te faisant sentir alternativement l'intimité d'un moment privé ou l'énergie d'un événement public. C'est un peu comme si tu pouvais te faufiler derrière les coulisses de ces vies célèbres. N'hésite pas à te positionner près des personnages : les photos sont encouragées et tu peux vraiment t'amuser à te mettre en scène avec eux.

À la fin de ton parcours, tu reviens doucement à la réalité. Tu as l'impression d'avoir fait un voyage dans le temps et à travers les célébrités. Juste avant de sortir, tu passes par la boutique de souvenirs. C'est l'occasion de ramener un petit quelque chose qui te rappellera cette expérience unique, où tes sens ont été mis à l'épreuve de la plus fascinante des manières. C'est une visite qui te laisse avec une sensation étrange et agréable, celle d'avoir côtoyé des légendes, même si ce n'était que pour un instant.

Olya des ruelles

Imagine que la porte s'ouvre, non pas sur le brouhaha habituel d'une attraction touristique, mais sur un silence feutré, presque respectueux. Vous marchez, et sous vos pieds, le parquet ancien gémit doucement, un murmure que peu remarquent. Ce n'est pas le craquement fort des musées bondés, mais un soupir discret, comme si le bâtiment lui-même respirait les histoires figées en cire. Et si vous tendez l'oreille, au-delà des murmures des visiteurs, il y a un son presque imperceptible, un froissement léger, comme une étoffe ancienne qui frôle le sol. C'est le bruit des robes de bal, des capes d'époque, des costumes de scène, que l'air ambiant semble encore faire vibrer. C'est l'âme du lieu, un écho de tous ceux qui ont posé pour ces figures, ou qui ont simplement foulé ces mêmes planches, il y a des décennies. Et oui, il y a aussi cette odeur, légère, persistante, d'encaustique ancienne mêlée à une pointe de poudre de riz... C'est ça, Grévin : une symphonie silencieuse d'échos et de parfums oubliés qui vous enveloppe, vous transportant bien au-delà de la simple vue des statues.

Pour vraiment profiter de cette immersion sensorielle, un conseil d'amie : visez une visite en semaine, tôt le matin ou en fin d'après-midi. La foule est moins dense, et vous pourrez vous imprégner de cette ambiance unique sans être bousculé. N'hésite pas à prendre tes billets en ligne à l'avance, ça t'évitera la file d'attente à l'entrée et parfois, tu auras même un petit tarif préférentiel. Le musée est super facile d'accès, juste à côté du métro Grands Boulevards (lignes 8 et 9). Prévoyez environ 1h30 à 2h, histoire de ne rien rater, surtout la salle des miroirs qui est une expérience à part entière et où le son de tes propres pas et rires résonne de façon surprenante.

Olya from the backstreets

Imaginez le moment où vous franchissez le seuil du Musée Grévin. Ce n'est pas juste un musée, c'est une plongée. Le bruit de la ville s'estompe derrière vous, remplacé par un silence feutré, presque respectueux. Vous sentez cette légère fraîcheur dans l'air, une sensation d'ancienneté qui émane des murs. Et puis, vous les voyez. Non pas de simples statues, mais des présences. Vous pourriez presque tendre la main et sentir le tissu d'une robe d'époque, entendre un chuchotement lointain. C'est une danse silencieuse avec l'histoire, une sensation étrange de se tenir aux côtés de figures qui ont marqué le temps. Leurs regards vous suivent, un frisson léger parcourt votre bras. C'est ça, Grévin : une immersion totale où le passé semble respirer juste à côté de vous.

En vous laissant porter par l'émerveillement, n'oubliez pas de regarder où vous mettez les pieds, surtout à l'intérieur. Le musée est magnifique, avec ses parquets anciens et ses mosaïques brillantes, mais par temps de pluie ou même juste avec le passage de milliers de visiteurs, certaines zones peuvent devenir étonnamment glissantes. J'ai vu des gens trébucher près de l'escalier des glaces ou dans les couloirs plus sombres. C'est une petite chose, mais ça peut gâcher l'expérience si on n'y prête pas attention. Alors, chaussez-vous confortablement et avec une bonne adhérence, et prenez le temps de savourer chaque pas.

Une fois dehors, ou même en vous dirigeant vers l'entrée, l'aventure continue sous vos pieds. Les rues parisiennes autour de Grévin, comme beaucoup de quartiers historiques, sont pleines de charme, mais aussi de pavés inégaux et de trottoirs qui ont vécu. Vous êtes tellement tenté de lever les yeux pour admirer l'architecture haussmannienne, les devantures de magasins, que vous pourriez facilement rater un creux ou une bosse. J'ai failli me tordre la cheville plus d'une fois en étant trop absorbée par le spectacle. Donc, même si c'est tentant de se perdre dans la beauté, gardez un œil sur le sol de temps en temps. Ça vous évitera des surprises désagréables.

Et un dernier conseil, comme à une amie : dans ce quartier très touristique, soyez vigilant. On y rencontre pas mal de pickpockets ou de personnes qui essaient de vous vendre des choses avec insistance, voire de vous distraire pour mieux vous dérober. Ne laissez jamais votre sac ouvert, gardez votre téléphone et votre portefeuille dans une poche avant zippée ou un sac sécurisé. Si quelqu'un vous approche avec une pétition, un bracelet gratuit ou une question trop insistante, un simple "non merci" ferme et le fait de continuer votre chemin est souvent la meilleure réponse. Pas la peine de paniquer, juste d'être conscient. Profitez de Paris, mais avec un peu de prudence.

Anaïs en vadrouille

Imagine que tu marches sur les grands boulevards parisiens, le sol vibre sous tes pieds du passage incessant des bus et des voitures. Tu te faufiles dans une ruelle, puis tu sens l'air devenir un peu plus frais, un peu plus calme. Tu entres dans le Musée Grévin, et là, ce n'est pas le chant des oiseaux qui t'accueille. Non. C'est un silence étrange, parfois rompu par le chuchotement des visiteurs, le déclic des appareils photo. Tu passes ta main dans l'air, et tu ne sens pas la brise légère qui porte le parfum des fleurs, mais plutôt une atmosphère feutrée, un peu lourde, celle des lieux clos où le temps semble s'être arrêté. Tes oreilles ne percevront pas le doux gazouillis d'un moineau ni le battement d'ailes d'un pigeon qui s'envole. Ici, les figures sont immobiles, figées dans des scènes qui racontent des histoires, mais pas celles de la nature sauvage. Tu peux entendre le murmure d'une conversation lointaine, le froissement des vêtements des autres visiteurs, mais pas le doux appel d'un rouge-gorge. C'est un monde d'humains, de célébrités, d'histoire, mais pas un écosystème. Si tu cherches la vie animale, celle qui bouge et qui respire, ce n'est pas ici qu'elle te donnera rendez-vous.

Alors, pour être honnête, si tu es un passionné d'oiseaux qui rêve d'entendre des chants ou d'observer des espèces rares, le Musée Grévin n'est pas l'endroit idéal. Tu n'y verras pas d'oiseaux vivants, ni même d'expositions dédiées à l'ornithologie. Les seuls "oiseaux" que tu pourrais potentiellement apercevoir seraient des éléments de décor dans certaines scènes historiques, comme un faucon posé sur l'épaule d'un personnage médiéval en cire, ou peut-être un petit oiseau en cage, mais ce sont des accessoires statiques, sans vie. Zéro piaillement, zéro vol. C'est un musée de cire, pas un jardin botanique ou une volière.

Si malgré tout, tu cherches un coin un peu plus tranquille, juste pour une pause loin de la foule parisienne, sache que le musée est rarement vide. Cependant, pour un moment de calme relatif, sans l'espoir d'entendre un oiseau, essaie d'y aller dès l'ouverture, en semaine. Les premières heures sont souvent les moins fréquentées. À l'intérieur, les zones les moins bruyantes sont généralement celles des scènes historiques plus anciennes, ou parfois le petit passage qui mène au "Palais des Mirages" juste après la fin d'une séance et avant que la suivante ne commence. C'est là que tu pourras peut-être trouver quelques secondes de répit avant la prochaine vague de visiteurs. Mais pour des observations ornithologiques, même les coins les plus calmes du Grévin ne t'apporteront rien.

Olya des chemins de traverse