he Café de Flore is one of the oldest coffeehouses in Paris, celebrated for its famous clientele, which in the past included high-profile writers and philosophers. It is located at the corner of Boulevard Saint-Germain and Rue Saint-Benoît, in Saint-Germain-des-Prés in the 6th arrondissement. The nearest underground station is Saint-Germain-des-Prés, served by line 4 of Paris Métro. The coffeehouse still remains a popular hang-out spot for celebrities and its status attracts numerous tourists. The café was opened in the 1880s, during the Third Republic. The name is taken from a sculpture of Flora, the goddess of flowers and the season of spring in Roman mythology, located on the opposite side of the boulevard. Authors Joris-Karl Huysmans and Remy de Gourmont were two of the first well-known regulars. In the late 19th century, Charles Maurras wrote his book Au signe de Flore on the café's first floor, where in 1899 the Revue d'Action Française was also founded. The Café de Flore became a popular hub of famous writers and philosophers. Georges Bataille, Robert Desnos, Léon-Paul Fargue, Raymond Queneau were all regulars, and so was Pablo Picasso. Chinese Premier Zhou Enlai was known to be a frequent patron of Café de Flore during his years in France in the 1920s. The classic Art Deco interior of all red seating, mahogany and mirrors has changed little since World War II. Like its main rival, Les Deux Magots, it has been frequented by numerous French intellectuals during the post-war years. In his essay "A Tale of Two Cafes" and his book Paris to the Moon, American writer Adam Gopnik mused over the possible explanations of why the Flore had become, by the late 1990s, much more fashionable and popular than Les Deux Magots, despite the fact that the latter café was associated with Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Albert Camus, and other famous thinkers of the 1940s and 1950s. A Romanian thinkers league also frequented the place, for example: Emil Cioran, Eugene Ionesco and essayist Benjamin Fondane. The Prix de Flore, a literary prize inaugurated by Frédéric Beigbeder in 1994, is awarded annually at the Café de Flore.

Café de Flore Tours and Tickets
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he Café de Flore is one of the oldest coffeehouses in Paris, celebrated for its famous clientele, which in the past included high-profile writers and philosophers. It is located at the corner of Boulevard Saint-Germain and Rue Saint-Benoît, in Saint-Germain-des-Prés in the 6th arrondissement. The nearest underground station is Saint-Germain-des-Prés, served by line 4 of Paris Métro. The coffeehouse still remains a popular hang-out spot for celebrities and its status attracts numerous tourists. The café was opened in the 1880s, during the Third Republic. The name is taken from a sculpture of Flora, the goddess of flowers and the season of spring in Roman mythology, located on the opposite side of the boulevard. Authors Joris-Karl Huysmans and Remy de Gourmont were two of the first well-known regulars. In the late 19th century, Charles Maurras wrote his book Au signe de Flore on the café's first floor, where in 1899 the Revue d'Action Française was also founded. The Café de Flore became a popular hub of famous writers and philosophers. Georges Bataille, Robert Desnos, Léon-Paul Fargue, Raymond Queneau were all regulars, and so was Pablo Picasso. Chinese Premier Zhou Enlai was known to be a frequent patron of Café de Flore during his years in France in the 1920s. The classic Art Deco interior of all red seating, mahogany and mirrors has changed little since World War II. Like its main rival, Les Deux Magots, it has been frequented by numerous French intellectuals during the post-war years. In his essay "A Tale of Two Cafes" and his book Paris to the Moon, American writer Adam Gopnik mused over the possible explanations of why the Flore had become, by the late 1990s, much more fashionable and popular than Les Deux Magots, despite the fact that the latter café was associated with Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Albert Camus, and other famous thinkers of the 1940s and 1950s. A Romanian thinkers league also frequented the place, for example: Emil Cioran, Eugene Ionesco and essayist Benjamin Fondane. The Prix de Flore, a literary prize inaugurated by Frédéric Beigbeder in 1994, is awarded annually at the Café de Flore.
Overview
More Info
- Don’t forget to order the hot chocolate—it’s one of Café de Flore’s specialties.
- Café de Flore don’t take reservations, and on busy days you might need to wait in line outside before you’re seated.
- Café de Flore is located at street level and accessible for wheelchair users, though its interior is relatively cramped.
More Adventures for You
0$
0$
3000$
No tours matches the filter
For Individuals with Hearing Loss
- Hearing kits
Access for Seniors
- Access with Portable Ramp
- Distance from drop-off location to entrance: Less than 20 m
- Recommended time for visit 1 hour
- Recommended time for visit 2 hours
- Physical difficulty level - 5
Accessibility for wheels
- Access with Portable Ramp
- Can have severe slope, cobblestones, and/or gravel
- Wide doors >= 75 cm and < 90 cm
- Accessible Toilet
Access for Visually Impaired
- Audio Guide
- Service animals permitted
Imagine. Imagine que tes pas te portent vers Saint-Germain-des-Prés, un quartier où l'air lui-même semble murmurer des histoires. Tu sens d'abord un léger changement dans la brise, comme si elle charriait des effluves d'un autre temps. Puis, une douce chaleur t'enveloppe, celle d'un lieu qui a vu passer des générations. Tu franchis le seuil du Café de Flore, et là, c'est comme si le monde extérieur s'estompait. Tes oreilles captent un ballet sonore : le cliquetis cristallin des tasses qui s'entrechoquent, le murmure grave des conversations en fond, et par-dessus tout, le sifflement doux et constant de la machine à café, une mélodie rassurante qui t'invite à t'ancrer. L'odeur, elle, te prend aux tripes : un mélange profond de café fraîchement moulu, de beurre chaud des croissants tout juste sortis du four, et cette pointe subtile de vieux bois ciré, de cuir usé par les ans, qui te dit que tu es dans un endroit qui a une âme. Tu sens cette atmosphère t'envelopper, te caresser la peau, comme une vieille couverture réconfortante.
Tes mains, peut-être, se posent sur le velours grenat d'une banquette, doux et légèrement patiné, ou sur la fraîcheur polie d'une table en marbre, dont la surface lisse retient l'écho de milliers de gestes. Tu perçois la vibration légère du sol sous tes pieds, signe de l'activité constante, du ballet des serveurs et des clients. Le rythme ambiant est un battement de cœur lent et régulier, une pulsation qui t'invite à ralentir, à respirer plus profondément. Tu sens la chaleur des tasses qui passent, la tiédeur de l'air saturé de conversations et de l'arôme du café. C'est une sensation de plénitude, comme si chaque fibre de ton être s'imprégnait de l'histoire et de l'effervescence tranquille de ce lieu mythique. Le Flore ne se visite pas, il se ressent, il s'intègre à toi, laissant une empreinte douce et persistante.
Si tu envisages d'y aller, prépare-toi : c'est un lieu emblématique, donc souvent bondé. Pour une expérience plus calme, vise le milieu de matinée en semaine ou l'après-midi, entre le déjeuner et l'apéro. Les prix sont élevés, c'est Paris et c'est le Flore, donc ne sois pas surpris. Un café ou un chocolat chaud sont des classiques incontournables. N'hésite pas à t'asseoir à l'étage si tu trouves de la place, l'ambiance y est parfois un peu plus feutrée et tu auras une vue différente sur le mouvement. Ne t'attends pas à un service hyper rapide, c'est l'art de vivre à la parisienne, on prend son temps.
Après ta pause au Flore, sache que le quartier regorge d'autres pépites. Juste en face, le Café des Deux Magots offre une ambiance similaire si le Flore est trop plein. Tu peux te perdre dans les petites rues adjacentes, remplies de galeries d'art et de librairies indépendantes. La place Saint-Germain-des-Prés est à deux pas, avec son église historique, parfaite pour une balade digestive. Si tu cherches un souvenir sympa, les boutiques du quartier proposent des objets d'art, des livres rares ou des articles de mode vintage. Le métro Saint-Germain-des-Prés (ligne 4) est juste à côté, super pratique pour la suite de tes explorations parisiennes.
Olya from the backstreets
Imaginez un instant. Vous êtes à Paris, mais pas n'importe où. Vous êtes au cœur de Saint-Germain-des-Prés, et l'air lui-même semble vibrer d'histoires et de conversations passées. Vous sentez cette odeur, un mélange subtil de café fraîchement moulu, de croissants chauds et de ce parfum indéfinissable de vieille pierre parisienne, un peu humide, un peu poussiéreux, mais tellement réconfortant. Vous entendez le tintement des tasses, le murmure des voix qui se mêlent, des rires étouffés, et parfois le froissement d'un journal. C'est le Café de Flore. Vous pouvez presque sentir la chaleur du cuir patiné des banquettes sous vos doigts, l'ambiance feutrée qui vous enveloppe comme un vieux châle. C'est un lieu où le temps semble ralentir, où chaque gorgée de café est une invitation à la contemplation, un véritable plongeon dans l'âme de Paris.
Maintenant, si l'on parle de s'y rendre et de s'y sentir à l'aise avec des défis de mobilité, c'est une autre histoire, un peu plus complexe que la simple poésie des lieux. Le Café de Flore, comme beaucoup d'établissements historiques parisiens, a son charme mais aussi ses réalités. Est-ce que c'est faisable en fauteuil roulant ou avec une mobilité réduite ? La réponse n'est pas un simple oui ou non, mais plutôt un "cela dépend" nuancé, avec quelques points à considérer sérieusement.
Pour l'approche extérieure, les trottoirs autour du Café de Flore sont généralement en bon état, pavés de dalles parisiennes classiques. Elles sont assez lisses dans l'ensemble, mais comme partout à Paris, attendez-vous à quelques irrégularités, des petits creux ou des bosses inattendues. Il n'y a pas de pentes abruptes directement devant l'entrée, c'est plutôt plat sur la rue principale. Par contre, la largeur des trottoirs peut être un vrai défi. Surtout aux heures de pointe, la foule est dense. Les gens ont tendance à s'arrêter pour prendre des photos, discuter, ou simplement flâner, ce qui réduit considérablement l'espace déjà limité. Il faut naviguer avec patience et souvent demander le passage, car les passants sont absorbés par l'ambiance et ne sont pas toujours conscients de l'espace qu'ils occupent.
Une fois devant l'entrée, c'est là que ça se corse vraiment pour l'intérieur. Il y a une ou deux marches à franchir pour accéder à la salle principale. Elles ne sont pas très hautes, mais sans rampe, elles constituent un obstacle majeur pour un fauteuil roulant. Même avec une canne ou des béquilles, il faut être très stable. La porte d'entrée est large, mais l'espace entre les tables à l'intérieur est extrêmement réduit. Les tables sont serrées, l'ambiance est cosy, mais cela signifie peu de place pour manœuvrer. Pour les toilettes, c'est souvent au sous-sol via un escalier étroit, donc malheureusement inaccessibles pour la plupart des personnes à mobilité réduite. Quant à la réaction des gens, le personnel du Flore est professionnel et habitué à une clientèle variée. Ils sont généralement serviables et feront de leur mieux pour vous aider si vous signalez vos besoins, mais ils ne peuvent pas créer de l'espace là où il n'y en a pas. Les autres clients, eux, sont souvent absorbés, et il faut parfois un peu de fermeté polie pour se frayer un chemin.
En résumé, le Café de Flore est un lieu mythique à l'ambiance incroyable, mais son accessibilité pour les personnes à mobilité réduite est très limitée. Si vous êtes en fauteuil roulant, l'accès à l'intérieur sera quasiment impossible sans aide significative et même là, la circulation sera très difficile. Si vous avez des difficultés à marcher mais pouvez gérer quelques marches et les foules, la terrasse (si disponible et moins bondée) pourrait être une option, mais l'expérience intérieure complète est compromise. C'est un endroit à admirer peut-être de l'extérieur ou avec une aide solide, en étant pleinement conscient des défis logistiques.
Olya from the backstreets
Imaginez-vous, Paris, un matin d'avant l'aube, alors que les rues de Saint-Germain-des-Prés sont encore désertes. L'air est frais, presque piquant, et les lumières des réverbères projettent de longues ombres sur les trottoirs mouillés. Vous vous approchez du Café de Flore. Les grilles sont encore fermées, mais si vous tendez l'oreille, vous percevez un son très particulier, un tic-tac doux mais régulier, comme une horloge qui s'éveille : c'est le cliquetis des tasses en porcelaine que les premiers employés alignent méticuleusement sur le comptoir en zinc, un ballet silencieux qui précède le tumulte. Et juste avant que les portes ne s'ouvrent, un parfum éphémère vous saisit : l'odeur nette et un peu cireuse du sol fraîchement nettoyé, mélangée à la première, subtile bouffée de café moulu, pas encore infusé, juste la promesse d'une journée qui commence.
Puis les portes s'ouvrent, et vous entrez. Sentez la chaleur douce vous envelopper, un mélange réconfortant d'arômes de café, de croissants chauds et de ce parfum indéfinissable de vieux bois ciré et de cuir patiné qui a absorbé des décennies de conversations. Vous marchez sur le parquet qui grince juste ce qu'il faut sous vos pas, comme un vieil ami qui vous salue. Écoutez le bourdonnement des voix, un murmure constant de français, d'anglais, d'italien, de toutes les langues du monde, entrelacé avec le cliquetis délicat des cuillères dans les tasses et le sifflement régulier de la machine à expresso. Posez votre main sur la petite table en marbre, lisse et fraîche, et imaginez tous les esprits brillants qui s'y sont posés avant vous.
Pour y aller, le plus simple est de prendre le métro ligne 4 jusqu'à Saint-Germain-des-Prés, c'est à deux pas. Si vous voulez éviter la foule et vraiment capter l'ambiance des habitués, visez l'ouverture, vers 7h30, ou alors en fin d'après-midi, juste avant l'heure de l'apéro. Mon conseil : ne partez pas sans avoir goûté leur chocolat chaud, il est épais, riche, presque une institution à lui tout seul. Et pour accompagner, un simple croissant ou un pain au chocolat fera l'affaire, ils sont toujours frais. Le service est rapide et efficace, même s'il peut paraître un peu distant au premier abord – c'est le style parisien, ne vous inquiétez pas.
Ce n'est pas juste un café, c'est un palimpseste. Chaque recoin, chaque chaise en rotin, chaque miroir encadré de bois sombre semble imprégné des dialogues passés. Imaginez les rires de Sartre et Beauvoir, la concentration de Camus écrivant, les dessins de Picasso naissant sur un coin de nappe. Vous ne les voyez pas, mais vous *sentez* leur présence, une sorte de vibration intellectuelle dans l'air. C'est comme si le temps s'était un peu figé ici, permettant aux échos des génies de flotter encore. La lumière, surtout en fin de journée, filtre à travers les grandes baies vitrées et donne une teinte dorée aux boiseries, réchauffant l'atmosphère et vous invitant à vous asseoir, à observer, à devenir, l'espace d'un instant, une partie de cette histoire.
Si vous arrivez à trouver une place près d'une des fenêtres donnant sur le boulevard Saint-Germain, c'est l'endroit idéal pour le 'people watching'. Observez les passants, les Parisiens pressés, les touristes émerveillés, les habitués qui saluent d'un hochement de tête discret. C'est un spectacle vivant et changeant, une pièce de théâtre sans script. Et une petite astuce : si vous commandez un café et que vous restez un moment, n'hésitez pas à demander un verre d'eau plate – c'est la norme ici, et c'est souvent un signe que vous commencez à comprendre les habitudes locales. Profitez de chaque instant.
Olya des ruelles
Imaginez l'air frais et légèrement parfumé de Saint-Germain-des-Prés qui vous caresse le visage. Vous marchez sur le trottoir, et là, au coin de la rue, une lumière chaude et invitante attire votre regard. Vous entendez déjà le doux cliquetis des tasses en porcelaine, le murmure des conversations en français qui se mêlent au léger bourdonnement de la rue. C'est le Café de Flore. Vous sentez l'odeur du café fraîchement moulu, mêlée à celle du beurre chaud des croissants et à une pointe de parfum élégant qui flotte dans l'air. Vos pieds vous guident presque seuls vers cette terrasse iconique, et vous sentez déjà la promesse d'une pause hors du temps.
Mon conseil pour bien commencer : arrive plutôt en milieu de matinée ou en fin d'après-midi pour éviter le rush du déjeuner ou de l'apéro. Ça te donnera plus de chances de trouver une bonne place. N'hésite pas à t'approcher et à regarder un peu les tables avant de t'asseoir ; le personnel est efficace mais pas forcément là pour papoter. Une fois installé, mon premier réflexe est toujours de commander un simple *café crème* et, si l'envie te prend, un *croissant*. C'est la base, et c'est parfait pour s'imprégner de l'ambiance sans se compliquer la vie.
Une fois confortablement installé, que ce soit sur une banquette en velours rouge ou sur une chaise en bois, posez vos mains sur la petite table en bois foncé. Sentez sa surface lisse mais imparfaite, témoin de tant d'histoires. L'air est imprégné d'une sorte de quiétude studieuse, comme si les murs eux-mêmes murmuraient des poèmes et des idées. Vous vous asseyez là où Sartre et Beauvoir ont débattu, où des artistes ont esquissé leurs rêves. Laissez vos yeux s'habituer à la lumière douce qui filtre à travers les fenêtres, et vos oreilles capter les fragments de dialogues, les rires feutrés. C'est une sensation d'être à la fois au cœur de l'agitation parisienne et dans une bulle intemporelle.
Ce que je te dirais de "sauter" ? Honnêtement, le déjeuner complet, à moins que tu n'aies vraiment faim et que le budget ne soit pas un souci. Le vrai plaisir est dans l'atmosphère et une boisson chaude, pas forcément dans la gastronomie ici. Ce que je te conseillerais de "garder pour la fin", c'est l'observation des gens. Que tu sois à l'intérieur près de la fenêtre ou sur la terrasse, prends le temps de juste regarder la vie défiler. C'est un spectacle vivant, une immersion totale dans la vie parisienne.
Pour ta visite, voici comment je ferais, comme si je te tenais la main : commence par juste *approcher* le Café de Flore, depuis le boulevard Saint-Germain. Prends le temps de regarder sa façade verte et blanche, ses écriteaux dorés. Puis, entre. C'est là que l'âme du lieu te parle vraiment. Trouve une petite place à l'intérieur, même si c'est petit, c'est intime. Commande ton café crème, prends ton temps pour le boire, pour sentir l'ambiance, pour imaginer tous ceux qui sont passés avant toi. Et pour finir en beauté, si le temps le permet, sors t'asseoir quelques instants sur la terrasse. N'hésite pas à regarder les gens passer, à écouter les accents, à sentir cette énergie si parisienne. C'est ma façon préférée de dire au revoir au Flore.
Olya des ruelles
Imaginez l'air de Saint-Germain-des-Prés, une caresse fraîche le matin, qui se mêle à l'odeur du café fort et du beurre fondu. Vous marchez, le pavé sous vos pieds, et soudain, un bourdonnement léger vous enveloppe, comme un essaim d'histoires anciennes. C'est le Café de Flore. Vous entendez le cliquetis des tasses, le murmure des conversations, parfois un rire éclatant qui monte des tables. Si vous tendez la main, vous pourriez presque sentir la chaleur des tasses qui passent, le bois poli des tables, usé par tant de mains et d'idées. Le lieu vibre d'une énergie particulière, celle des esprits qui s'y sont rencontrés, des pages qui s'y sont écrites. Ce n'est pas juste un café, c'est une pulsation, un lieu où le temps semble s'être arrêté, juste assez pour que vous puissiez vous imprégner de son âme parisienne.
Voici quelques conseils pour votre visite, pour en profiter au maximum :
* Meilleur moment de la journée : Tôt le matin, juste après l'ouverture (vers 8h-8h30), pour une ambiance plus calme et profiter du soleil levant sur la terrasse. Ou en fin d'après-midi, pour l'apéro, quand le quartier s'anime et que le café retrouve son bourdonnement historique.
* Quand éviter la foule : Le midi et en début d'après-midi (12h-15h) sont les heures de pointe, surtout les week-ends. Le service peut être plus lent et les places rares.
* Combien de temps y passer : 30 à 45 minutes pour un café ou un thé, juste pour s'imprégner de l'ambiance et observer. Si vous déjeunez, comptez 1h à 1h30. L'idée est de savourer l'instant, pas de se presser.
* Ce qu'il faut "sauter" : Ne vous attendez pas à une cuisine gastronomique. Les plats sont simples et les prix élevés pour ce qu'ils sont. Le chocolat chaud est célèbre mais très cher ; si vous êtes curieux, partagez-en un.
* Conseils locaux utiles :
* Pour une expérience plus "locale" et moins chère, vous pouvez prendre votre café directement au comptoir (au bar) plutôt qu'à une table.
* Les toilettes sont généralement au sous-sol et peuvent être petites ou occupées.
* Si vous cherchez un autre café historique à proximité avec une ambiance similaire, Les Deux Magots est juste à côté. Pour une option plus simple et moins chère, explorez les rues adjacentes, il y a plein de petits bistrots charmants.
Clara en cavale


