Gare du Nord Tours and Tickets

Imagine que tu arrives à Paris, le train ralentit, et une nouvelle symphonie commence. Tu sens le léger freinage, puis l'arrêt. L'air, d'abord confiné dans le wagon, s'enrichit soudain d'un mélange d'effervescence : des effluves de café, une pointe de poussière voyageuse et cette humidité typiquement parisienne. Sous tes pieds, le sol est d'une douceur surprenante, de grandes dalles lisses, polies par des millions de pas. Pas de pavés ici, non, juste cette sensation de glisse facile, comme si la gare elle-même t'invitait à avancer sans effort. Autour de toi, une douce cacophonie s'élève : des annonces lointaines, le roulement familier des valises sur ce même sol, et un bourdonnement constant de voix, un pouls vibrant.

Ces dalles lisses te portent naturellement vers un vaste espace, le hall principal. C'est comme une immense place intérieure où tout le monde se croise, sans jamais vraiment se heurter, guidé par une force invisible. Ici, l'espace s'ouvre, l'air semble plus léger, mais le son est amplifié, un écho doux des discussions et des pas qui résonne sous les hautes verrières. Tu sens parfois un courant d'air frais, signe des portes battantes ou des flux de voyageurs incessants. Pour t'orienter, fies-toi au flux général : la foule est ta boussole. Si tu cherches les grandes lignes ou l'Eurostar, suis la vague générale vers le fond de la gare ; c'est étonnamment intuitif.

Si tes pas te mènent vers les profondeurs, vers le RER ou le métro, le sol reste lisse, mais les couloirs peuvent se resserrer. L'ambiance devient plus intime, plus pressée, et tu sens l'air se faire un peu plus lourd, la chaleur des corps plus présente. Les accès au RER et au métro sont bien indiqués par des panneaux clairs et, si tu es attentif, des reliefs au sol pour guider tes pas. Pour le métro, cherche les escaliers qui plongent. Pour le RER, c'est encore plus profond, un peu comme un labyrinthe souterrain bien organisé, mais ne t'inquiète pas, les indications sont claires une fois que tu as trouvé la bonne descente. De l'autre côté, vers l'Eurostar, l'espace est plus feutré, le sol toujours impeccable, mais l'ambiance plus calme, plus internationale, avec moins de bousculade et plus d'attente sereine.

En quittant la gare, tu emportes avec toi l'odeur persistante du pain chaud des boulangeries proches, mêlée à l'essence des taxis qui attendent en file. Le son des klaxons et le cliquetis des métros en surface remplacent le bourdonnement interne de la gare. C'est un adieu à une ruche vibrante, un carrefour de vies où chaque pas te raconte une histoire. Tu en ressors avec l'impression d'avoir traversé un monde en miniature, vivant et respirant.

Olya from the backstreets

Imaginez une matinée d'automne à Paris, juste avant l'heure de pointe, quand la ville s'éveille doucement. C'est le moment où la Gare du Nord révèle sa meilleure âme. L'air est frais mais doux, sans l'humidité lourde de l'été ou le mordant de l'hiver. Vous sentez le café chaud, l'odeur sucrée des croissants tout juste sortis du four, mêlée à cette légère odeur de métal et de poussière des rails, si spécifique aux grandes gares. Le soleil, s'il est là, filtre à travers la verrière historique, créant des puits de lumière dorée sur les quais. Vous entendez un murmure continu, un ballet de valises à roulettes, le lointain sifflement d'un train qui ralentit et le doux froissement des journaux du matin. Ce n'est pas le chaos de midi, mais une symphonie d'anticipation.

Le public à cette heure-là n'est pas la marée humaine frénétique des heures de pointe. Vous marchez au milieu de voyageurs aux visages détendus, certains la tasse de café à la main, d'autres consultant les panneaux d'affichage avec une anticipation joyeuse. C'est un mélange de pendulaires matinaux, d'hommes d'affaires en route pour Londres ou Bruxelles, et de touristes matinaux, l'excitation palpable dans leurs pas. Vous entendez un patchwork de langues – l'anglais des passagers de l'Eurostar, l'allemand, l'espagnol, et bien sûr le français dans toutes ses nuances. Il y a une sorte de cohésion, une énergie partagée de départ ou d'arrivée qui rend l'atmosphère presque vibrante, mais sans stress.

Et puis, il y a la météo. Elle change tout. Un jour de pluie, la Gare du Nord prend une ambiance différente : le son des pas est plus feutré, l'air sent le bitume mouillé et les lumières se reflètent sur le sol poli, créant une ambiance presque cinématographique, un peu mélancolique mais chaleureuse sous l'abri. Sous un soleil de plomb estival, la chaleur monte, les odeurs sont plus intenses, et l'énergie devient plus lourde, plus pressée, les gens cherchant l'ombre. En plein hiver, le froid mordant de l'extérieur rend la chaleur intérieure d'autant plus précieuse, et l'on voit la vapeur s'échapper des bouches des voyageurs pressés, ajoutant à l'aspect vivant et respirant du lieu.

Pour le côté pratique, si tu y vas : le meilleur café ? Cherche les petites enseignes indépendantes près des voies Eurostar, leurs expressos sont souvent meilleurs que ceux des grandes chaînes. Fais toujours attention à tes affaires, surtout aux heures de pointe ou près des bornes de tickets ; les pickpockets sont malins. Si tu as un train longue distance, surtout l'Eurostar, arrive bien en avance, car les contrôles de sécurité peuvent prendre du temps. Pour le métro ou le RER, suis bien les panneaux : c'est un peu un labyrinthe au début mais c'est très bien indiqué une fois que tu as pris tes repères.

Léa sur la route

Bienvenue à Paris, enfin, à son cœur battant, la Gare du Nord. Imaginez un instant : vous sortez du train, et là, un souffle immense vous enveloppe. C'est l'air de la ville, chargé d'histoires et de départs. Vous entendez le roulement incessant des valises sur le carrelage, un ballet rythmé qui ne s'arrête jamais. Au loin, les annonces des trains résonnent, une mélodie grave et lointaine qui promet de nouvelles aventures. Vous sentez cette odeur si particulière, un mélange subtil de café chaud, de métal et de l'effervescence humaine. C'est un battement de cœur, fort et constant, et vous êtes en plein milieu.

Une fois que vous avez pris le pouls de l'endroit, passons aux choses concrètes. Pour vos correspondances, c'est un jeu d'enfant si vous savez où regarder. Le RER B est votre meilleur ami pour les aéroports (CDG et Orly), suivez simplement les panneaux bleus "RER B". Pour le métro, vous avez le choix entre plusieurs lignes (4, 5) qui vous emmènent partout dans Paris ; les quais sont bien indiqués. N'hésitez pas à demander si vous êtes perdu, les Parisiens sont souvent plus serviables qu'on ne le pense. Achetez vos tickets aux distributeurs automatiques, c'est plus rapide.

Au-delà des trains et des flux, la Gare du Nord a une âme. Ma grand-mère me racontait toujours comment, enfant, elle venait ici avec ses parents accueillir sa tante qui arrivait du Nord de la France, après des heures de voyage. Elle décrivait l'excitation palpable sur le quai, les retrouvailles bruyantes, les accolades. Pour elle, cette gare n'était pas un simple lieu de passage, c'était le seuil entre deux mondes, le lieu des retrouvailles, des larmes de joie et des adieux. Elle disait que chaque pierre avait vu passer des milliers d'histoires de familles, de rêves et de destins. C'est ça, la Gare du Nord : un témoin silencieux de nos vies.

En sortant de la gare, vous trouverez facilement des taxis sur la droite, ou les arrêts de bus pour explorer les quartiers environnants. Si vous avez un petit creux avant de partir à l'aventure, il y a plein de petites boulangeries et de cafés sympas dans les rues adjacentes pour un croissant rapide ou un café serré. Juste un petit conseil : comme dans toutes les grandes gares, soyez attentif à vos affaires, surtout aux heures de pointe. La vigilance, c'est la clé pour profiter sereinement.

Finalement, que vous y arriviez ou que vous en partiez, la Gare du Nord ne vous laisse jamais indifférent. C'est un tourbillon, un carrefour où le temps semble s'accélérer et ralentir à la fois. Vous la quittez, et pourtant son bourdonnement, son énergie, vous suivent encore un peu. C'est l'essence même de Paris qui vous salue ou vous accueille, un lieu où l'humanité se rencontre, se cherche, et se trouve, le temps d'un train.

Olya des ruelles

Imagine-toi au cœur de Paris, là où des milliers d'histoires se croisent chaque jour. Si tu cherches l'endroit parfait pour capturer l'âme de la Gare du Nord, tourne-toi vers sa majestueuse façade principale. Tu te tiens là, face à ces statues imposantes qui semblent veiller sur la ville. Tu entends le brouhaha incessant des pas, le roulement des valises sur le parvis, un mélange de langues qui se fond dans l'air. C'est un ballet constant, un sentiment d'immense mouvement qui te submerge. À l'intérieur, sous la vaste verrière, la lumière filtre d'une manière incroyable, créant des puits de clarté qui dansent sur le sol et les structures métalliques. Tu sens l'espace infini au-dessus de toi, l'énergie vibrante de tous ces départs et arrivées.

Autour de toi, une symphonie urbaine se déploie. Tu sens l'odeur du café fraîchement moulu qui s'échappe des kiosques, mêlée parfois à une légère effluve métallique des rails, et l'air un peu plus lourd des tunnels qui mènent aux quais. Tu peux presque sentir la vibration du sol quand un train lourd passe en dessous, une sorte de frisson qui monte des pieds. Les annonces diffusées résonnent, claires et impersonnelles, mais elles sont le battement de cœur de ce lieu. Parfois, un musicien de rue ajoute une mélodie inattendue à cette cacophonie organisée, et tu perçois alors la douceur d'une guitare ou d'un accordéon au milieu du tumulte. Tu sens le courant d'air quand les portes automatiques s'ouvrent, et l'effleurement des passants pressés qui te frôlent.

Pour la lumière, le matin est magique. Imagine les premiers rayons de soleil qui frappent la façade, dorant les pierres et les statues, donnant une teinte presque irréelle à l'ensemble. C'est le moment où la gare s'éveille, moins bondée, offrant une atmosphère plus sereine pour capter sa grandeur. Si tu préfères l'énergie et les contrastes, la fin d'après-midi, à l'heure dorée juste avant le coucher du soleil, est aussi spectaculaire. La lumière rasante crée des ombres longues et dramatiques, et la gare fourmille d'une activité intense, avec les lumières intérieures qui commencent à briller, ajoutant une profondeur unique à tes images. Évite les heures de pointe du matin et du soir si tu veux éviter les foules compactes.

Quelques astuces amicales pour tes photos : lève les yeux souvent, l'architecture est incroyable et les détails en hauteur sont souvent oubliés. Sois conscient de ton environnement, c'est une gare très fréquentée, donc garde un œil sur tes affaires et ne bloque pas le passage. N'hésite pas à zoomer sur les horloges géantes ou les tableaux d'affichage des départs, ils racontent aussi une histoire. Et si tu as le temps, observe les visages, chacun porte en lui un fragment de voyage.

Olya des ruelles

Je reviens tout juste de Gare du Nord, et wow... C'est une expérience en soi. Imagine un immense ballet, un murmure constant qui monte du sol, un mélange de pas pressés et de valises qui roulent sur le carrelage froid. Tu sens l'air, lourd de toutes les destinations, des départs et des retrouvailles. Il y a cette grandeur, tu lèves la tête et tu sens l'espace, l'écho des voix qui se perdent sous les hautes verrières. C'est le cœur de Paris qui bat, un rythme incessant, vibrant d'histoires à venir.

Mais cette énergie peut vite devenir écrasante. Tu te retrouves pris dans une marée humaine, poussé de tous côtés, le bruit des annonces qui se superposent, les sifflements des trains qui partent. L'odeur du diesel se mêle à celle des frites et du café, et tu peux te sentir un peu perdu, submergé par ce flux ininterrompu. C'est comme si toutes les frontières s'effaçaient et que tu étais juste une partie de cette masse en mouvement, sans repère.

Si tu y vas, un conseil simple : arrive bien en avance, surtout si tu as un train. Les quais sont numérotés mais il faut parfois marcher un peu pour les atteindre. Cherche les panneaux lumineux, ils sont clairs pour les départs. Pour les tickets de métro ou RER, utilise les machines automatiques, elles ont souvent des options en anglais si besoin. Et garde ton portefeuille bien à l'abri, c'est un endroit très fréquenté.

Et puis, la surprise ! Au milieu de tout ce tumulte, il y a des petits recoins de calme. J'ai trouvé un petit café, un peu en retrait, où le brouhaha s'estompe. Tu entends toujours les annonces lointaines, mais le cliquetis des tasses prend le dessus. C'est un peu plus loin que le hall principal, vers les quais Eurostar, il faut chercher un peu mais ça vaut le coup pour reprendre son souffle. Tu peux sentir la chaleur du café dans tes mains, un moment de pause inattendu.

C'est une gare qui te prend aux tripes, elle te secoue, mais elle te rappelle aussi l'incroyable diversité et la vie qui grouille à Paris. Elle n'est pas parfaite, loin de là, mais elle est authentique, un carrefour de destins. Tu en ressors avec une sensation de fatigue, mais aussi d'avoir touché du doigt quelque chose de grand, de vital.

Léa de la route

Alors, tu arrives à Paris. Imagine le doux balancement du train qui ralentit, le grincement métallique des freins, puis le silence relatif qui s'installe. Tu sens l'air frais de la gare s'engouffrer, mêlé à une légère odeur de café et d'humidité. C'est ça, l'arrivée. Tu entends les annonces lointaines, les valises à roulettes qui roulent sur le quai, le murmure incessant des conversations dans toutes les langues. Tu sens la foule autour de toi, la chaleur des corps qui passent, l'impatience de l'exploration qui monte en toi. Tes pieds te démangent de fouler le pavé parisien, de sentir la vibration de la ville sous tes semelles.

Pour la partie plus concrète, si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter près de la Gare du Nord, sache que tu ne trouveras pas de service de location directement *dans* la gare elle-même. C'est une question de sécurité et d'espace. Par contre, plusieurs options sont disponibles dans les environs immédiats. La meilleure approche est de chercher des "magasins de matériel médical" ou des "pharmacies" qui proposent ce type de service dans le 10ème arrondissement (où se trouve la gare). Un coup d'œil rapide sur Google Maps avec "location fauteuil roulant Paris Gare du Nord" te donnera les adresses les plus proches. Il est *fortement* conseillé d'appeler à l'avance pour vérifier la disponibilité, surtout si tu as des besoins spécifiques (fauteuil manuel, électrique, scooter). Les prix peuvent varier, mais compte généralement entre 10 et 20 euros par jour pour un fauteuil roulant manuel, et davantage pour un scooter électrique. Ils te demanderont souvent une pièce d'identité et une caution. N'hésite pas non plus à demander à l'accueil de la gare s'ils peuvent te donner des indications pour les commerces spécialisés alentour, ils sont souvent bien informés.

Olya from the backstreets

Alors, la Gare du Nord, tu veux savoir ce qu'on y fait vraiment ? Imagine le souffle du métro qui t'enveloppe dès que tu sors de la rame, un mélange d'air frais et de l'odeur un peu métallique, un peu poussiéreuse, typique des profondeurs. Tu sens la vibration du sol sous tes pieds, une sorte de pouls constant. Autour de toi, c'est un ballet incessant : des valises à roulettes qui grondent sur le carrelage, des voix qui se superposent, des annonces lointaines qui résonnent comme des échos. C'est grand, vraiment grand, tu le sens à l'espace qui t'entoure, même sans le voir. L'air est un peu plus frais ici, un courant qui te porte vers les escalators.

Tu montes, et là, l'espace s'ouvre. C'est comme si un couvercle se soulevait. Tu entends un brouhaha plus large, moins confiné. Le son des pas sur les dalles est partout, un frottement doux mais continu, mêlé au cliquetis des machines à billets et aux bribes de conversations en mille langues. Tu sens une légère brise, portée par le mouvement de toutes ces personnes. C'est une fourmilière organisée, une danse où chacun a sa direction, son but. Tu peux presque sentir l'énergie de tous ces départs et de toutes ces arrivées se mélanger dans l'air. L'ambiance est une vibration, un bourdonnement constant.

Après toute cette immensité et ce mouvement, tu as peut-être un petit creux ou juste envie d'un café. Tu trouveras facilement des petits kiosques ou des boulangeries où l'odeur du pain chaud et du café fraîchement moulu t'attire. C'est rapide, tu peux prendre un sandwich, une viennoiserie, et un café à emporter. Parfait pour recharger les batteries sans perdre de temps.

Pour trouver ton quai ou ta sortie, c'est plus simple qu'il n'y paraît. Les panneaux sont clairs, tu peux sentir les flux de personnes qui t'orientent naturellement. Si tu cherches un train, tu suis les indications "Grandes Lignes" ou "Eurostar", et tu te laisses porter par la foule qui va dans la même direction. Chaque quai a son numéro bien marqué. Si tu sors, tu suis les flèches "Sortie" ou "Taxis", et tu sentiras l'air extérieur se rapprocher, un peu plus frais, un peu plus parisien.

Et si tu as besoin d'une pause plus longue ou de te débarrasser de tes bagages, il y a des consignes automatiques. C'est super pratique pour explorer la ville sans être encombré. Les toilettes sont payantes mais propres, ce qui est un détail non négligeable quand tu voyages. Il y a aussi des points d'information si tu as la moindre question, tu peux y demander de l'aide sans hésiter.

Quand tu sors, l'ambiance change du tout au tout. Le bruit des voitures et des bus remplace le bourdonnement interne de la gare. L'air a une odeur différente, celle de la ville, un mélange d'échappement, de boulangerie et parfois de pluie. Tu sens le pavé sous tes pieds si tu marches un peu, et le vent peut te caresser le visage. C'est le Paris animé qui t'accueille, avec ses klaxons doux et ses conversations de trottoir. Tu sens la vie urbaine vibrer autour de toi, après l'intensité de l'intérieur.

Et puis, vient le moment de partir. Que ce soit pour monter dans ton train ou pour t'éloigner dans les rues de Paris, tu emportes avec toi cette énergie particulière. La Gare du Nord, ce n'est pas juste un lieu de passage, c'est un carrefour de vies, une symphonie de mouvements et de sons. Tu laisses derrière toi l'écho des annonces, le frottement des roues et le parfum de l'aventure. C'est une expérience sensorielle complète, un peu chaotique mais tellement vivante.

Léa en vadrouille

Imagine que tu arrives à la Gare du Nord. Ce n'est pas juste un bâtiment, c'est un souffle, une respiration géante. Tu entends la symphonie des voix, mille langues qui s'entremêlent, planant au-dessus du grondement sourd qui te traverse, vibrant jusque dans la plante de tes pieds. Ce n'est pas seulement le bruit des trains que tu vois, mais aussi celui des mastodontes d'acier qui filent loin, très loin sous terre, arrivant et repartant sans cesse. Ferme les yeux. Tu sens cette subtile vibration? C'est le pouls de la ville. Et puis, il y a cette odeur, discrète mais persistante, que tu ne trouveras sur aucune carte postale: ce parfum profond, chaud et levuré du pain frais, à peine perceptible au-dessus du diesel et de l'odeur métallique des rails. Il te parle d'une vie cachée, d'une petite boulangerie nichée quelque part, travaillant sans relâche pendant que le monde défile. C'est une promesse de réconfort au milieu du chaos.

Maintenant, pour le côté pratique, parce que la Gare du Nord peut être un vrai labyrinthe. Mon conseil numéro un: ne tente pas de tout comprendre d'un coup. Lève les yeux! Les grands tableaux d'affichage des départs sont immenses et clairs. Pour les trains locaux (RER/Métro), suis simplement les panneaux jaunes indiquant "RER B" ou "M" pour le Métro. Si tu prends l'Eurostar, c'est très bien indiqué, mais prévois large – la sécurité peut prendre du temps. Pour la nourriture, évite les grandes chaînes juste sur le quai principal; si tu as besoin de quelque chose de rapide et correct, il y a souvent des petits kiosques plus loin dans la gare ou même un petit supermarché (Monop') si tu veux des provisions pour ton voyage. Les taxis? Utilise les files officielles à l'extérieur, ne te laisse pas entraîner par quelqu'un qui te propose un "taxi privé" à l'intérieur. Sors et rejoins la queue. Et surtout, garde toujours un œil sur tes affaires, c'est un endroit très fréquenté.

Léa de la route

Imagine you've just arrived in Paris, the city of lights. Your train pulls into Gare du Nord, and even before the doors hiss open, you feel a tremor beneath your feet, a low hum that vibrates through the floor. The air, initially cool from the air conditioning, quickly warms with the energy of thousands of lives rushing past. As you step onto the platform, you hear it – a symphony of sounds: the distant rumble of other trains, the crisp announcements echoing from invisible speakers, the chatter of a hundred languages blending into a vibrant, living hum. You might catch a fleeting scent of fresh coffee mixed with the faint metallic tang of the rails, and the subtle perfume of someone hurrying past. It’s an embrace of Parisian life, immediate and undeniable.

Now, as you begin to move with the flow of people, let your feet guide you, but also let your awareness extend to the ground beneath them. Imagine the polished stone floors, worn smooth by millions of footsteps – beautiful, yes, but sometimes, especially after a light rain or a spill, they can become surprisingly slick. You might not see the sheen, but you'll feel the subtle shift in traction under your shoes. And outside, or in older sections, you'll encounter the charming, yet sometimes tricky, uneven cobblestones. Each step becomes a slight negotiation, a gentle lift and place, feeling the varied textures and heights. It's not a race; it's a dance with the city's ancient foundations. A moment of mindful walking can save you a stumble.

Beyond your footing, let's talk about keeping your peace of mind. Gare du Nord, like any major hub, attracts people looking to take advantage of distractions. You might be approached by someone with a "found" gold ring, or asked to sign a petition for a "good cause." Their voices might be friendly, their smiles disarming, but their intention is to divert your attention. The trick is simple: a polite, firm "non, merci" and keep moving. Don't stop, don't engage. Your time is precious, and your focus should be on your journey, not on a stranger's story. If something feels off, it probably is.

And finally, a quick tip for your belongings. In any busy place, your bags are your responsibility. Keep them close, especially in crowds or when you're distracted by a map or your phone. A simple cross-body bag or a backpack worn on your front in particularly dense areas can make a big difference. It's not about paranoia; it's about being street-smart, just like you would in any big city. Paris is wonderful, and Gare du Nord is your gateway. A little awareness means you can soak it all in, truly experiencing the vibrant energy without a worry.

Olya from the backstreets

Imagine le bourdonnement constant, cette symphonie urbaine qui te prend dès que tu franchis les portes de Gare du Nord. C'est le frottement des valises sur le carrelage, le chuchotement des annonces, le souffle des trains. Pour un amoureux des oiseaux, cette cacophonie peut sembler décourageante. Pourtant, si tu tends l'oreille, si tu laisses tes yeux s'habituer à l'immensité de l'espace, tu découvriras que la nature, même ici, trouve toujours son chemin. La station vit, respire, et avec elle, une petite faune insoupçonnée.

Tu entendras d'abord le roucoulement familier des pigeons, leurs appels doux résonnant parfois étrangement sous la verrière. Ils sont là, bien sûr, maîtres des lieux, mais ce ne sont pas les seuls. Lève les yeux, ou plutôt, laisse ton regard glisser vers les corniches, les poutres métalliques. Tu apercevras les petits éclairs bruns et vifs des moineaux domestiques. Tu sentiras parfois un courant d'air près de ton visage, c'est l'un d'eux qui file à toute vitesse. Écoute bien, leur gazouillis est plus discret que celui des pigeons, mais il est constant, une petite mélodie joyeuse qui perce le bruit ambiant. Ils se posent sur les rebords des fenêtres, picorent les miettes oubliées. C'est une danse constante, un ballet aérien au milieu du chaos humain.

Pour les observer sans le tumulte, cherche un coin un peu à l'écart. Évite le centre du hall principal, trop bondé. Essaie de te poster juste devant la façade principale, côté rue de Dunkerque. Il y a souvent des bancs et des rebords où les oiseaux se posent, et tu auras un peu plus d'espace pour respirer. Ou si tu es à l'intérieur, monte à la mezzanine qui surplombe les voies Eurostar. Là, tu es en hauteur, un peu en retrait, et tu peux voir les oiseaux voler au-dessus des têtes ou se percher sur les structures métalliques sans être bousculé. C'est un point d'observation étonnamment calme pour un tel lieu.

Le meilleur moment pour cette observation, sans hésitation, c'est très tôt le matin. Avant 7h, le ballet des navetteurs n'a pas encore atteint son paroxysme. Les quais sont plus calmes, les halls moins oppressants. Les oiseaux sont aussi plus actifs à l'aube, cherchant leur nourriture. Tu les verras peut-être en plus grand nombre, moins dérangés par l'agitation. Juste avant le coucher du soleil, quand la lumière se fait plus douce et que la foule commence à se disperser, peut aussi être un bon moment, mais le matin reste le plus propice pour une expérience plus sereine.

Olya from the backstreets